50 NUANCES DE VERT
Les matches s’enchaînent vite cette saison, et à peine une poignée de jours entre mes 3e et 4e matches. Du coup je n’ai pas beaucoup avancé. Comme le sous-titre le laisse deviné, je me suis penché sur les peaux, avec les premières étapes « nobles », les éclaircissements. Je l’avais déjà annoncé, et l’idée m’est toujours apparue sympathique à ce moment, j’adopte un code couleur : Plus c’est gros, plus c’est foncé.
En commençant par ordre croissant, les gobelins. Pour eux, je suis parti d’un vert chargé en jaune, un genre de vert pomme. Pour l’éclaircissement, j’ai encore plus chargé en jaune, avec une pointe de blanc cassé pour éviter qu’ils paraissent trop radioactifs. Le résultat est un vert pétant, pour ces facétieuses demi-portions.
Pour les orcs, la base est un vert médium, et ‘éclaircissement va être tiré avec du blanc crème pour avoir un côté plus sobre. Les dernières touches sont à 80% le blanc, pour un effet très poussé, qui sera atténué par un passage d’encre verte.
Pour les orques noirs, la base est un vert camouflage très foncé, que j’ai éclairci avec toujours le même blanc crème, mais sans aller aussi loin que pour les orques. Cela aurait peut-être été trop tranché. On voit assez bien que le dégradé est plutôt raté (photo2), les trois couleurs trop marquées. Malgré le passage de l’encre destiné à lisser les dégradés. Comme un seul orque noir a beaucoup de peau apparente (trois sur quatre ont un casque et une armure quasi complète) je décide de laisser en l’état, et verrais à la fin si cela nécessite un rattrapage, à l’aide d’un passage d’un voile de peinture très léger.
Pour chacun de ces éclaircissements, je n’ai rien inventé : j’ai passé 2 ou 3 phases, avec un couleur un peu plus claire à chaque fois, sur des zones à chaque fois restreintes. Et ensuite un passage d’encre pour assombrir les creux (et au passage lier les couleurs des dégradés). Au rendu final, je verrais si je rajoute un ultime passage plus clair pour accentuer les lumières.
C’est une routine très facile à mettre en œuvre et qui a un bon rendu, sans avoir besoin d’un niveau exceptionnel que je n’ai pas.
On voit mieux sur les gros plans les zones de dégradé, et notamment celui de l’orque noir qui est trop tranché. Ci-dessous un exemple sur les orques, dont je trouve le rendu le plus réussi.
On n’a pas parlé du troll. Pour lui, logiquement, j’aurai du reprendre la couleur des orques noirs, voire en renforcer le cote fonce. Mais bon, plus foncé aurait été trop, et je le voyais mal avec le même vert camouflage, du fait de la présence de ses « écailles ». Je ne lui voulais pas un rendu d’ensemble trop clair, et sur peau foncé, j’aurai du faire des écailles claires pour que tout ne soit pas uniforme. Je lui ai donc assigné la couleur des orques, qui m’a permis de partir sur une base plus foncée pour la carapace. Les plaques de carapace en vert/marron pour garder l’unité de ton verte, mais plus j’ai avancé dans l’éclaircissement, plus le résultat était marron clair. Ceci dit le contraste me plaisait, et j’ai passé un encrage rouge pour essayer de rehausser le marron.
A noter que l’éclaircissement a été réalisé en dégradé sur les plaques de grosse taille, mais en brossage sur les parties de petites plaques dès les deuxièmes et troisième passages. Le brossage à sec est plus rapide, et plus simple à faire proprement sur les très petites parties.
Pour finir, la photo d’ensemble avec les trois teintes côte à côte
Prochaine étape: le métal!!!! (musique de Tenacious D)
- Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire