DRAGONS (D&D5) - Descensus - Vikaro Ross

Ah ! Mon petit Vikaro te voilà enfin !

Entrant dans la boutique de la vielle femme, Vikaro, l'air mauvais comme à son habitude, répondit d'un grommèlement ponctuer d’un bref signe de la main. Il était jeune, TRES jeune, et pourtant il avait l’air usée par les années. Ses cheveux gris et sa mine passive agressive n’aidant pas.

Encore à chercher les problèmes je suppose, lança-t’elle d’un ton enjouer, regardant Vik verrouiller la porte derrière lui.

Pas vraiment, je faisais juste un peu de repérage, répondit le jeune homme d’un ton égal avant de se retourner vers la vielle dame. Elle arborait une mine froide à présent, se sachant à l’abri des regard indiscrets. Vik se figea, la vieille semblait contrarié et c’était rarement bon signe.

Tu deviens imprudent depuis ton dernier coup d’éclat, tu vas finir par nuire à ma couverture si tu continu, et tu sais que si ça devait arriver, je m’arrangerai pour faire disparaitre les preuves, lâcha-t’elle d’un ton de plus en plus impérieux, ce qui t’inclut.

Prend un ticket vielle peau, et attend ton tour, je compte bien faire en sorte qu’un très grand nombre de salopards veuille ma peau, et même si je te sais plus capable que ces esclavagistes (il cracha se mot avec une rage froide à peine contrôler), je compte bien en emporter avec moi un très grand nombre dans les abysses.

La vielle femme soupira, fatiguer par cet énergumène qui découvre à peine les joies de la pilosité et a qui un barman honnête hésiterait à servir de l’alcool. Pourquoi tous les élus de sa déesse étaient-ils si tête brûler ? Mais celui-là était le pire ! Il était très loin d’être idiot mais son comportement tenait du suicidaire. Il comprend le danger mais n’en tient pas compte. Une tare rédhibitoire dans son métier.

Elle se remémora leur première rencontre, il y avait à peine 2 ans, ce gamin débrailler, le coup et les poignets marqués par les chaines, se présentant devant sa porte pour la première fois, le regard enflammer par la haine. Il savait qui elle était. La dame l’avait guidé jusqu’à elle. Et c’est peu dire qu’il avait dû potentielle, a peine ses blessures pansées, qu’il ne demandait qu’à apprendre. Il voulait tuer, et il savait par qui commencer.

 Ecoute Vik, c’est différent cette fois, dit-elle d’une voix éteinte.

Vik se figea, la vieille semblait alarmiste, et venant d’elle en particulier ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose : la situation était très mauvaise.

Il se défit en un instant de son air provocateur et n’arborait à présent qu’un air grave et concentré : je t’écoute.

Ils ont mis ta tête à prix, mais seulement en interne, en clair, ils ont appelé un assassin professionnel pour te traquer. Vikaro réfléchit un instant à toute vitesse, puis se refocalisa sur la vielle femme : un bon ?

Suffisamment pour que je connaisse son nom, Lysandre, ce qui n’est pas rien, crois-moi.

Encore un fois Vikaro réfléchit et en vint à une conclusion simple : il n’était pas prêt à affronté une pointure. Encore une sentence émise par le destin se dit-il, au moins celle là ne réclamera pas son âme, c’est déjà ça.

Tu va te faire tout petit pour un moment, j’ai une petite idée sur ce que tu pourrais faire en attendant que tu puisses résoudre ton problème, mais d’ici là plus de contact. Sois tu reviens avec la tête de cet assassin, soit tu ne reviens pas, c’est clair ?

C’était très clair, s’il était traqué, ils allaient indubitablement finir par arriver ici, et la vielle aurait sa peau si ça venait à arriver.

Oui, répondit-‘ il simplement. Tu parlais d’une couverture, de quoi s’agit-il ?

Elle lui expliqua son plan, avec la précision qu’il lui connaissait. Elle cachait si bien son jeu se dit‘il avec une pointe d’admiration, Impossible d’imaginer à première vu que cette vieillarde était en réalité l’une des personnes les plus dangereuses de cette ville.

Cependant ce plan ne lui plaisait pas, il requérait de mettre sa mission en pose trop longtemps, et du temps, il savait qu’il n’en avait pas beaucoup pour exercer sa vengeance. Il avait obtenu un grand pouvoir, il le savait, mais le pouvoir à toujours un prix et ce n’était pas lui qui déciderait de quand il faudrait s’en acquitter. Cependant ce plan avait néanmoins de nombreux avantages, il lui donnerait ce dont il manquait le plus, des fonds et des relations.

Il acquiesça finalement, de toute façon, le temps que tous se tasse il allait avoir besoin de s’occuper.

Le voilà donc partit pour le QG des guetteurs de Mistad.