Les Héritiers - Flâneries dans Paris

Soumis par Thomas le lun 11/04/2022 - 16:15

Chers Héritiers,

Voici un lieu ouvert à vos pensées, vos flâneries et vos discussions.
Que celles ci soient personnelles, ou nées d'une rencontre entre deux ou plus d'entre vous, n'hésitez pas à y déposer vos textes ou à y initier vos échanges.

Telles que dans les rues du Paris, dans cet espace se côtoient beau monde et mauvaises rencontres, bourgeoisie et classes populaires, et toute personne qui a son mot à dire, sur cette Belle Epoque qui nous promet un bel avenir !

A vos plumes !

Paris, ville des artistes, ville des lumières, ville que je connais si peu finalement.

Moi? c'est plus la porte de Clignancourt, les bagarres, les marchés aux puces de St-Ouen, les cris et odeurs.

Mais je m'aperçois aujourd'hui de la richesse à côté de laquelle je passe...

Oscar m'a impressionné dans ce bistrot "d'artistes" avec ces connaissances sur le sujet si particuliers du domaine des arts, de plus les peintures et croquis que nous avons trouvé chez Albert ont éveillé ma curiosité ! Il est franchement doué.

C'est décidé aujourd'hui je pars en quête de culture, finalement c'est une aubaine car personne ne me chercherait dans un musée !

Le louvre est un bon point de départ à ce que l'on m'a dit et Oscar serait prêt à m'y accompagner, espérons qu'il soit moins assommant dans ses présentations qu'avec la Jonquière....

Nous nous rejoignons donc en direction du 1 arrondissement, je retrouve un Oscar bondissant voulant me présenter un journaliste /artiste parisien avant de nous rendre au musée

Plus qu'un peintre de la vie moderne, il est un journaliste supérieurement informé, le reporter intelligent et clairvoyant, qui d'un regard vif et rapide auquel rien ne semble devoir échapper perçoit immédiatement ce qui doit être vu et retenu de pittoresque et de tragique ; car Paul Renouard sait à l'occasion s'élever jusqu'à l'histoire et note fidèlement d'un crayon ferme, prompt et hardi, avec puissance de vérité qui localise sûrement la scène et le milieu, silhouette énergiquement les personnages, accusant avec décision et précision les caractères et les types dans les individus

J'opinais de la tête sans trop comprendre alors qu'un homme se présentait à nous.

Après quelques échanges axés tour à tour sur le dessin, les croquis, la politique, l'exposition universelle... il me présenta l'une de ses oeuvres.

Mais quel talent... quel touché ! 

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je suis tout simplement ébahi par le talent de ce Charles Paul RENOUARD ! ses portraits sont inspirants ! La dame de Notre Dame !

Après avoir partagé un verre ensemble, Oscar et moi prîmes la route direction le Louvre.

A l'issue de l'après-midi

"Une claque, un K.O. comme on dit chez les anglais, un monde s'ouvrait à moi ! plus qu'un monde un univers !"

Et une envie d'en apprendre plus sur les arts graphiques.

Je pris donc la résolution d'apprendre à dessiner auprès de l'Ecole des Beaux Arts, rue Bonaparte d'après Oscar c'est une bonne école pour débuter "cher ami" !

.....

Le bouleversement dans la vie d'Henry était, finalement, très important.

Il passait du statut d'un orphelin quasi solitaire (à l'exception d'Ahmed) à avoir des compagnons que ses tripes considéraient comme une famille.

Ils étaient à présent liés pour le meilleur mais surtout pour le pire.

Les découvertes récentes, les attaques dont ils avaient été victimes, certaines fois avec succès notamment pour Océane et Albert, ne laissaient présager rien de bon...

Aussi, il réalisa quelques escapades culturelles motivées par la volonté de découverte et d'épanouissement intellectuel, mais aussi et surtout pour changer les habitudes et brouiller les pistes.

Personne n'irait chercher Henry dans des cours de dessin ou dans un musée, ni Oscar dans une salle d'entraînement à la savate! Et encore moins Adèle au milieu de la foule à s'essayer de sociabiliser avec les "Héritiers" le cas Anastasie était plus problématique, sa prestance ne laissait pas les gens indifférents et il était donc compliqué de passer inaperçu mais là encore la voir dans une salle de sport sentant la sueur et les hormones n'était pas dans ses habitudes.

Henry s'était montrer particulièrement actif à proposer des choses et des sorties totalement en dehors des standards de vie de la petite troupe.

Sa volonté principale était de brouiller les pistes et ainsi de protéger les membres du groupes du délit d'habitude et d'un potentiel pistage. Car si eux dénotaient dans certains lieux leurs pisteurs dénoteraient tout autant !

Le Louvre était à un jet de pierre de Ville d'Avray et du fameux manoir, mais la zone en est rempli et il sera donc difficile à identifier.

Henry en profita donc pour activer son réseau d'information... en espérant en apprendre plus sur une gargouille dont le nom avait été découvert sur le lieu de détention d'Albert.

Apparemment les autres membres y allait aussi de leur réseau, Adèle nous expliquant dans un jargon qui lui était totalement inconnu / incompréhensible ses tentatives d'analyse du produit trouvé sur le même site.

Oscar y allait de ses propres démarches sans trop échanger sur le sujet, et Anastasie voulait s'approcher du commissaire Zehnacker dans l'espoir d'obtenir quelques informations ou localisation de notre nouveau Némésis.

Il apparaissait impossible à la troupe de laisser Albert seul à l'autre bout de Paris sans protection c'est pourquoi Henry l'hébergea dans sa salle de sport en attendant que son état se stabilise et s'améliore.

Il demanda à certaines relations nocturne de surveiller son domicile la nuit quant il s'absentait (en contrepartie de cours gratuit avec le maître d'arme) et, vu la population occupant le dojo en journée, il ne pensait pas être en danger vu qu'il y donnait des cours aux forces de police.

Il ne restait plus qu'à attendre....

Quelle heure était-il exactement ? Oscar n'aurait su le dire. Les heures défilaient, et sous terre, à la lueur des bougies, elles semblaient toutes les mêmes. Des livres traitant de créatures féériques s'entassaient au pied de son lit. Il aimait à lire sur le sujet depuis sa dernière aventure. Mais pas le moindre commencement d'indice en ce qui concerne les Héritiers, ou même les Chasseurs.

Parfois, il sortait prendre l'air. Il le fallait bien. Entretenir les liens avec la clientèle, dans la librairie ou autour des tables, dans d'obscurs salons parisiens. On ne peut pas vivre que de lectures et d'eau fraîche.

De temps à autre, il fréquentait ses nouveaux compagnons, autour de diners, de spectacles ou de sorties nocturnes. Pour la première fois, il avait l'impression d'avoir une bande d'amis proches. Ces êtres là, bien que différents, partageaient une existence au moins aussi complexe que celle d'Oscar, les mêmes rêves et les mêmes cauchemars. Peut-on en dire de même des autres qui nous entourent ?

Récemment, il s'était tout particulièrement rapproché de Henry qui était son extrême contraire. Il appréciait la compagnie de ce gentil prédateur qui n'aspirait qu'à devenir meilleur. Henry avait voulu développer ses connaissances artistiques et Oscar ne boudait pas son plaisir à partager de son temps ou de son savoir. En retour, celui-ci l'avait accueilli et entrainé dans sa salle de sport, à plusieurs reprises, pour lui enseigner les bases du combat et de la savate.

Oscar était impressionné par les capacités d'Henry. Par son milieu également. Le lycanthrope évoluait entre chiens et loups, entre forces de police et malfrats, dans un double jeu finement dosé. De la rue, il connaissait des secrets qu'Oscar n'aurait jamais pu deviner. Il se redécouvrait une âme d'enfant en écoutant les histoires et les anecdotes d'Henry sur cette faune parisienne méconnue des simples et honnêtes gens.

On peut lire toute une vie, sur beaucoup de sujets et apprendre sans cesse. On peut lire sur les arts et les sciences. On peut même lire sur l'amitié, mais on ne l'apprendra jamais dans les livres, à la lueur des bougies...

Cela fait plus de deux semaines que les étranges et terribles événements impliquant nos Héritiers se sont déroulés.
Le temps a coulé, sans autre mauvaise surprise. Chacun vaque à ses occupations, retournant presque à sa vie de tous les jours.
Presque. Car leur vie d'avant a fortement changé.
Les révélations qu'ils ont connues sur leur monde et leurs propres personnes ont bouleversé certaines de leurs positions et de leurs visions des choses.
Mais le plus grand impact reste l'apparition dans leur vie de ceux qui étaient encore, il y a peu, de simples inconnus, et pour qui ils ressentent aujourd'hui un lien aussi puissant qu'inexplicable.

Ils savent que les autres vivent la même chose qu'eux, et subissent ces rêves qui, pour bon nombres, leur sont similaires.
Le fait d'avoir frôlé la mort ensemble n'explique pas cette relation qui nait entre eux.

Parmi ce petit groupe, il y a notamment ce cher Albert Villefort.
L'artiste a survécu, autant par chance que par l'intervention du groupe.
Ses blessures n'ont cependant pas été sans conséquence et il a perdu en mobilité, en parole, ainsi que l'usage d'un oeil.

Mais le gnome est tenace et étonnement résistant, et son état s'améliore de jour en jour.
Son amie, la flamboyante et l'intrigante Camille Lesage, passe régulièrement pour s'assurer de son confort. Les deux êtres ne semblant pas enclins, pour le moment, à révéler leurs sentiments réciproques.
Albert a pu conserver son atelier pour le moment, mais, dans l'incapacité de peindre actuellement, ou de faire quoique ce soit de rémunérateur, d'ailleurs, sa situation financière pourrait devenir problématique.
Pour l'heure il a écarté toute proposition d'aide de la part de chacun de ses nouveaux amis, estimant qu'il devait déjà beaucoup à ces derniers.

Le temps passe ainsi, d'obligations en rencontres, de travail en loisir.
Les uns et les autres se voyant régulièrement, comme mus par une envie d'en apprendre plus sur leurs nouveaux amis, comme sur eux-même.

Mais l'inquiétude règne. La menace sur leur vie n'est pas écartée, ils le savent bien.
Cet étrange personnage, ce Mickaël Rimski, a réussi à s'enfuir.
Il est aujourd'hui dans la nature et de ce qu'ils savent, il est motivé à s'en prendre à leur vie à tous, pour des raisons encore bien troubles.
Ils se surprennent ainsi à jeter régulièrement un oeil par dessus leur épaule, lorsqu'ils rentrent seuls chez eux, et à vérifier plusieurs fois que le verrou de la porte est bien fermé.
Ce malaise revient régulièrement et rend certains moments de leur quotidien peu sereins.
Et si leur avenir devait ainsi se dessiner à l'encre sombre de cette menace, désormais ?

Les préparatifs arrivaient enfin à leurs termes, cela avait été un vrai plaisir et un challenge !

Remettre la pièce en état et la réaménager afin qu'elle puisse accueillir tous le monde faire revivre ce lieu qui était inutilisé depuis la mort de ses parents.

Il avait mis les bouchées doubles, les volets avaient été fermés, des doubles rideaux (dépoussiérés pour l'occasion!) avait été installés afin de masquer complètement chaque ouverture.

Des branches de sapins disposés de part et d'autres dans la pièce afin de diffuser cette inimitable odeur, les bougies réalisées avec la cire d'abeille du domaine apportait une douce et agréable lumière dans le lieu. L'âtre était alimenté en buche apportait déjà une chaleur réconfortante.

Le siège d'Anastasie était disposé juste devant, des assises confortables réhaussées avec des coussins étaient prévus pour ses plus frêles ami(e)s, un coin plus sombre était réservé pour Oscar s'il le désirait, une énorme buche servirait de siège à Simon.

Archie serait aussi à son aise lui aussi ainsi qu'Albert!

Les loups étaient déjà entrain de réaliser leur ronde sur le domaine afin de chasser tout intrus indélicats.

Albert fût le premier à arriver sur place bientôt suivi par la voiture d'Adèle qui toussotait et transportait les autres convives. Simon arriva en calèche 20 minutes plus tard.

Le lieu n'avait jamais vu de telle tablée depuis des décennies, Ahmed avait fait des merveilles.

Les odeurs de rôties de volailles et de sangliers accompagnés de pommes de terre du domaine et de marrons emplissaient la maison.

Les fragrances de cannelle, miel et autres épices rendaient instantanément les lieux accueillants.

"Mes amis prenez place, nous n'avons jamais pris le temps de célébrer quoi que ce soit ensemble, même pas le changement de siècle ! Je vous convis donc à ce repas dans mon domaine ! Repas entre Amis sans chichi ni gène."

Sur ces mots Henry se démasqua et invita ses convives à faire de même et à profiter du moment. 

(si vous voulez apporter votre pierre au repas en rp n'hésitez pas!) 

On ne refaisait pas Adèle. À peine la voix de stentor d'Henry s'était-elle éteinte que la petite voix de la fouinarde se fit entendre.

 

Tu as encore du temps pour ça Henry. On ne change de siècle que l'année prochaine. 1900 est la dernière année du siècle qui s'achève. Mais je n'ai rien contre le fait de fêter le changement d'année. Je nous souhaite à tous une bonne dernière année du XIXe, qu'elle soit plus calme que la précédente, mais toute aussi riche en rencontres et en découvertes.

N'ayant pas l'air de voir en quoi cette phrase pouvait être un oxymore, Adèle leva son verre de champagne et porta un toast aux fées, aux humains et à l'entente cordiale entre les peuples. 

4 mars 1900, Domaine de Coignières.

« Déjà plus de 20 millions de tickets ! Et ce n’est pas fini ! ».
Albert Villefort venait de clamer ceci à haute voix, sortant ses amis de leurs rêveries, leur sieste ou leurs conversations discrètes. Le repas chez Henri avait été riche et arrosé comme il se doit.
Simon ronflait même dans un coin du salon.
Le gnome, quant à lui, était confortablement installé dans un fauteuil confortable, à l’opposé de la cheminée par rapport à Anastasie.
Il était caché derrière un journal qui ne laissait dépasser que ses courtes jambes dont les pieds reposaient sur un ottoman.

La phénix leva un sourcil face à cette intervention soudaine et osa la question que tous avaient sur les lèvres :
- De quoi parlez-vous, cher Albert ?
Son interlocuteur baissa son journal.
- Oh pardon. Je lisais un article des plus intéressants sur l’échange des tickets pour l’Exposition Universelle. Elle s’est ouverte seulement le 1er mars et les gens se sont jetés sur les banques pour échanger leurs bons de souscription. Et ce n’est pas fini. Ils disent ici que si l’ensemble des 3 250 000 bons vendus étaient échangés, cela représenterait plus de 65 millions de tickets !
Oscar fit une moue appréciatrice :
- Impressionnant, en effet, quand on sait que cela représente près du double de la population de notre beau pays !
- Un peu plus d’1,7 fois en fait… Ne put s’empêcher de rajouter Adèle à la remarque d’Oscar, qui lui rendit un sourire amical et compréhensif.
Albert reprit sa lecture, commentant ses découvertes à haute voix. Ses compagnons ne pouvant de ce fait qu’écouter l’analyse du peintre.
- Cette exposition sera celle de tous les records. Après cette Tour de M. Eiffel, nous aurions pu nous demander ce qui aurait pu être plus grandiose. Mais écoutez : 112 ha d’exposition s’étendant de la Concorde aux Invalides et de la Colline de Chaillot au Champs de Mars, auxquels les visiteurs accèderont par non moins que 45 entrées contrôlées. Il baissa à nouveau son journal :
- 45 entrées… Imaginez donc !
Tous imaginèrent, Henri notamment, en convertissant en nombre de condés qui y seraient cloués.
- Sans parler des 104 Ha du bois de Vincennes pour l’Exposition Agricole ! Continua notre lecteur enthousiaste. 40 pays représentés… Ce qui représente 90% de la population de cette planète.
- Cela va faire du monde dans les rues, plaisanta Archibald.
- Je pense qu’Albert parlait de représentativité. La planète compte 1,5 milliards d’individus… Entama Adèle.
- C’était une plaisanterie, Adèle, indiqua Henri en adressant un sourire à l'Ange.
- Ah. Oui en effet, car imaginez un peu… 90% d’1,5 milliard, ça fait quand même 1,35 milliards...
- Oui, enchérit Archibald, c’est ce que je disais, ça fait beaucoup de monde dans les rues.
L’échange compliqué et long qui s’annonçait, s’interrompit de lui-même alors qu’Albert abaissa bruyamment son journal sur ses genoux. Les regards se tournèrent à nouveau vers lui :
- Vous savez ce que je pense, surtout. La dernière exposition de Paris fut celle de la consécration de notre civilisation. Celle-ci sera celle de la nouvelle à venir. Elle est clairement présentée comme l’Exposition à la Gloire du Progrès : le Palais de l’Electricité, le Globe Céleste, le Trottoir Roulant, sans parler de ce qui aura été construit dans le cadre de cet événement, comme le Métropolitain par exemple…
- Ça ne va pas plaire à tout le monde, tout ceci. Le progrès n’est pas forcément le leitmotiv de tous les humains… S’inquiéta Oscar.
- Non plus des non humains, souligna mystérieusement Anastasie.

Elle avait annoncé cela comme on le fait quand on sait quelque chose d’intéressant et que l’on a hâte de le partager. L’effet fut récompensé par les regards qui se détournèrent subitement d’Albert (lui-même intrigué) pour se poser vers la Phénix. Elle avait, de son côté, plongé le sien dans les flammes de l’âtre.
- J’ai entendu dire que le Monde féérique était en émoi, dans les hautes sphères. De ce que j’ai pu interpréter, le Duc de France, Caléis Frédon, prépare quelque chose de grand, en parallèle de cette exposition Universelle. On parle même dans certains salons, de son équivalent pour le Beau Peuple. 
- Une exposition Universelle Féérique ! Demanda Oscar, tout intrigué et excité à l’idée de cette possibilité.
- Quelque chose comme ceci. En tous cas, les rumeurs vont et viennent de toutes les cours d’Europe. Jusqu’à la Cour Royale elle-même.
Nos amis Faux Semblant se regardèrent un instant, dans un silence à peine dérangé par le crépitement des flammes.
Presque tous sursautèrent donc au moment où l’on frappa à la porte.

- Entrez ! Prononça Henri de sa voix forte et profonde.
Ahmed pénétra à l’intérieur de la pièce.

- Que monsieur et ses invités me pardonnent pour le dérangement, mais il y a une dame qui vient d’arriver et qui souhaiterait vous parler.
- Bien, amène là dans le petit salon, j’arrive.
- En fait, monsieur, elle souhaiterait parler à monsieur et… A ses invités.
Instinctivement, une tension apparue alors dans la pièce, certains cherchant des yeux, pour une raison inexplicable, quelque chose qui pourrait leur servir d’arme…
- Bien, fais-la donc entrer ici, Ahmed. Et apporte-nous de quoi grignoter.
Tous prirent conscience alors qu’ils s’étaient levés, abandonnant le confort des fauteuils et des banquettes, prêts à accueillir cette invitée surprise qui semblait savoir qu’ils étaient tous là.