Cthulhu - La campagne -

Soumis par OrolBRAM le dim 19/12/2021 - 20:33
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Une campagne va débuter dans le monde tentaculaire de Cthulhu, 4 enquêteurs seront sur la brèche en 2022 nos joueurs incarneront des personnages vivant 1 siècle plus tôt ou presque ...

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Le monde est en plein bouleversement à l'issue de la première guerre mondiale,  Calvin Coolidge vient d'être élu président des USA, Edgar Hoover directeur du F.B.I, en Europe Wilhem Marx vient d'être réélu.... les années folles sont bien installées, l'insouciance générale aux US. 

« Ce qui est, à mon sens, pure miséricorde en ce monde, c'est l'incapacité de l'esprit humain à mettre en corrélation tout ce qu'il renferme. »

La fin de l'insouciance et la découverte que finalement, le monde n'est pas ce qu'il parait.

Les Années folles sont les témoins de l’apogée de la Grosse Pomme.

La migration des Noirs du Sud va faire renaître un Harlem métissé, artistique et populaire en cette période de prohibition (loi Volstead de 1919). On y entreprend, on monte des clubs, des clandés (alias speakeasies ou bars clandestins). La minorité noire développe sa propre culture poussée par de nombreux écrivains et dramaturges, au-delà de la simple misère de ces quartiers

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Les rues sont bondées d’une foule qui se croise entre les véhicules particuliers encore poussifs, les tramways et les porteurs à bras. 213 000 véhicules parcourent les rues de la ville en 1920, alors qu’à la même époque l’ensemble de la France en compte 236 000.

C’est l’automobile qui a poussé à la construction de l’essentiel des ponts de la ville, ainsi qu’à la généralisation de l’asphalte posé sur le sol en lieu et place de la terre battue. Mais l’extrême modernisation de la ville dépasse parfois la capacité d’adaptation des habitants.

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La cité est composée de cinq bourgs : Manhattan (comté de New York), le Bronx (comté du Bronx), le Queens (comté de Queens), Brooklyn (comté de Kings) et Richmond (comté de Richmond). Tous les bourgs sont connectés par des ponts, des tunnels et des métros – à l’exception de Richmond, qui se trouve à 30 minutes de ferry sur l’East River depuis Lower Manhattan.

 

Classes sociales :

La haute société est passée de la bourgeoisie de sang et de mérite à une élite de richissimes hommes d’affaires, nombreux et extravagants, n’hésitant pas à sortir et étaler leur réussite. Ce sont de jeunes roturiers aimant les beaux habits autant que la musique forte, qui ne méprisent pas les couches inférieures mais en profitent. Grandissante, la classe moyenne est quant à elle plutôt composée de professions libérales, tels les hommes d’affaires, les avocats et les docteurs. Installée dans les bourgs en plein développement du Queens ou de Richmond, elle découvre les voyages, les vacances et les week-ends en proche banlieue. Poumon de la ville, l’industrie est à l’origine de la classe ouvrière fourmillante et en expansion. Un faible salaire ne permet que de se loger dans un clapier, alors que les soirées sont ponctuées de théâtres miteux, billards et clandés. La prospère industrie de New York nécessite un flot incessant d’ouvriers. De l’expansion des infrastructures de la ville à la confection de vêtements, tout exige d’innombrables hommes et femmes prêts à travailler de longues heures à l’intérieur comme à l’extérieur.

 

Un peu d'histoire :

  1. En 1920, la Grosse Pomme héberge 5 600 000 habitants.

  2. Remontons le temps :

  3. • Les débuts : en 1626, la Nouvelle- Amsterdam est un petit comptoir néerlandais de quelques dizaines de personnes.

  4. En 1664, la ville devient anglaise et se voit rebaptisée New York. Anglais, Écossais et Irlandais vont désormais constituer le gros des arrivants.

  5. • 1827 : abolition de l’esclavage à New York. Début de l’immigration des Noirs du Sud agricole.

  6. • 1840 : année de la grande famine en Irlande. 1 250 000 Irlandais immigrent sur les huit ans à venir.

  7. • 1870 : exode des juifs de Russie, suite aux promesses non tenues par le tsar Alexandre III. • 1892 : ouverture d’Ellis Island, pour le tri des nouveaux arrivants. La loi impose également aux compagnies maritimes des normes de sécurité et d’hygiène.

  8. • Les Allemands abandonnent le Lower East Side aux juifs. Les Italiens créent une enclave, Little Italy, tandis que les Chinois de Canton, venus pour la construction des chemins de fer, ne disposent encore que d’une toute petite partie de ce quartier.

1922 : nouveau flux de Noirs du Sud, où la mécanisation supprime les emplois agricoles (mais aussi des Antilles, dont Porto Rico).


Immigrants refoulés et limitations :
• 1875 : prostituées et criminels.
• 1882 : malades mentaux, infirmes et ressortissants chinois.
• 1885 : travailleurs déjà sous contrat afin d’éviter les trafics humains.
• 1891 : polygames et malades contagieux.
• 1901 : anarchistes.
• 1907 : enfants seuls de moins de 16 ans.
• 1917 : obligation de lire un texte dans sa langue maternelle.
• 1921 : quota de 3 % pour chaque nationalité selon le recensement de 1910.
• 1924 : le quota passe à 2 % sur le recensement de 1890, alors que les protestants et Anglo-Saxons voient d’un mauvais oeil la prépondérance des catholiques et des juifs.

Président : Calvin Coolidge (Républicain) (depuis 1923, par intérim puis élu).

• Vice-président : Charles Gates Dawes.

• John F. Hylan, homme politique, maire démocrate de New York depuis 1918.

• Le juge George W. Olvany, homme politique, à la tête du Tammany Hall, association d’aide aux immigrés – en particulier irlandais – contrôlant le parti démocrate à New York.

• Al Smith, homme politique démocrate, gouverneur de l’État de New York depuis 1923.

• George Herman Ruth Jr., sportif, surnommé « Babe » Ruth ou le « Bambino », l’un des meilleurs champions de baseball américain, se retrouve malade officiellement à cause « d’un soda et d’un hot-dog ».

• Warren G. Harding, homme politique républicain, président des États-Unis jusqu’à son décès en 1923.

• Francis Scott Fitzgerald, écrivain, publie Gatsby le magnifique en avril. 

Ceux sont les personnalités les plus connues dans le who's who New-yorkais.

 

Géographie :
les différents quartiers :

L’île de Manhattan
La population de l’île de Manhattan est composée d’un ample mélange
social, culturel et ethnique qui en fait le creuset de l’Amérique. L’île elle-même couvre une superficie de plus de 50 km2 sur une forme oblongue d’une vingtaine de kilomètres de long pour moins de 4 km de large.

Les New-Yorkais y voient trois sections : Uptown, Midtown et Downtown (la plus
ancienne).
Sur bien des points, l’Upper Manhattan en est un modèle réduit :
universités et hôpitaux rassemblés sur le West Side, appartements de classe moyenne alignés dans les rues du nord, clubs de jazz et de danse explosant à Harlem, clapiers
crasseux entourés d’usines sur l’East Side.

Le Bronx
• District d’University Heights : de nouveaux appartements aux murs de pierre brute se multiplient sur les coteaux d’University Heights.
C’est une extension de Manhattan et de l’Université de New York,
d’où son nom. Contrairement aux quartiers plus au sud sur la Harlem
River, les résidents des Heights sont majoritairement des ouvriers
qualifiés ou des professions libérales.
• District de Mott Haven : un potpourri d’usines grisâtres, de dépôts ferroviaires, de dépôts de charbon et de stocks de bois.

Dans cette mosaïque industrielle sont mélangés des immeubles d’appartements et
des clapiers, logeant les milliers d’ouvriers qui besognent dans les entreprises de Mott Haven.
L’air est souvent lourd des fumées aigres rejetées par les usines, qui se déposent en une fine couche de poussière sur les bâtiments de la région.

Contrairement aux édifices lumineux du nord, ici, le métal et la pierre ont une couleur terne et maussade. 

Woodlawn : quartier pittoresque, assez éloigné de Manhattan pour garder une atmosphère plaisante de petite ville, principalement composé de résidences privées habitées par des
familles de la classe moyenne.


• Westchester Heights : l’arrivée de la prohibition a rapidement fait passer la musique du quartier d’un requiem à une chansonnette. Avec l’interdiction  de l’alcool ouvrit la Woodmansten Inn, qui fut instantanément un haut lieu de la nuit, populaire pour son
blues, son jazz et le tord-boyaux qui y coulait à flots.


Le Queens
Les 300 km2 du Queens sont composés de deux plaines, l’une au nord, l’autre au sud, séparées par une chaîne de collines.


Depuis l’époque des colons néerlandais jusqu’au boom de l’immobilier des années 1920, ces terres ont été émaillées de fermes éparses et de petits villages dignes d’un paysage pastoral. En dépit de l’arrivée du métro, seuls les quartiers nord ont été concernés par l’urbanisme.


Brooklyn
Brooklyn et Manhattan ont toujours été rivaux. La population de Brooklyn arrive deuxième derrière Manhattan, mais elle a le record de la surface de taudis. Manhattan n’est pas loin derrière, tout en distançant les bourgs restants.
L’extension du métro a enflammé la frénésie immobilière, faisant exploser la population du bourg et lui valant son surnom de « pénates de New York ».

Ces juxtapositions soudaines sont le coeur de l’atmosphère de cet échantillon de New York.

Le monde de 1920 à 1925
Quelques informations qui ont marqué l’Histoire 

1920 : entrée en vigueur de la Prohibition aux États-Unis ; les bolcheviks assurent leur emprise sur la Russie ; lancement de la première station de radio ; commercialisation du thé en sachets ; les femmes obtiennent le droit de vote aux États-Unis.


1921 : Rorschach met au point son test « des taches d’encre » ; début del’inflation en Allemagne ; premier reportage sportif sur la station radio KDKA ; le mot « robot » commence à être employé.

1922 : renaissance et développement du Ku Klux Klan ; l’insuline est isolée ; première machine à timbrer les envois postaux ; en Russie, les slogans de la fête du premier mai ne font plus référence à une « révolution mondiale » ; invention du ski nautique ; Mussolini marche sur
Rome.
1923 : le scandale du Teapot Dome ébranle l’administration Harding ; le mark allemand se stabilise ; échec d’un putsch nazi à Munich ; ouverture du tombeau de Toutankhamon ; découverte du vaccin contre la coqueluche.


1924 : invention des mouchoirs jetables et des cartons à oeufs. 


Catastrophes naturelles et autres
1920 : un tremblement de terre dans la province chinoise de Gansu fait 200 000 morts.

1921 : un pont s’effondre à Chester, Pennsylvanie : 21 morts.


1922 : le vapeur britannique Egypt sombre au large de la France : 98 morts 
et plusieurs millions de dollars perdus sous forme d’or et de billets de banque ;
le dirigeable anglais AR-2 se brise en deux : 62 tués.


1923 : un gigantesque incendie à Berkeley, Californie, détruit 600 immeubles, cause 10 millions de dollars de dommages et tue 60 personnes ; un violent tremblement de terre suivi d’un incendie fait plus de 140 000 morts au Japon.


1924 : le vapeur Santiago de la Ward Line coule au cours d’une tempête au large du Cap Hatteras : 25 disparus. 

Mystères, crimes et découvertes scientifiques


1920 : des rayons lumineux sont émisde la surface de la Lune ; un humanoïde couvert de fourrure est abattu et photographié à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.


1921 : des millions de grenouilles minuscules apparaissent dans le nord de Londres ; plus d’une douzaine de navires disparaissent au cours de l’année ; Peter Grupen, un hypnotiseur
pervers, est condamné pour le meurtre de deux adolescentes, en Allemagne ; la goélette Caroll A. Derering est retrouvée sans son équipage.

1922 : en mars, des pierres tombent mystérieusement du ciel pendant des semaines à Chico, en Californie (au mois de mars) ; des habitants de Sibérie déclarent avoir rencontré plusieurs fois des mammouths ; lorsque meurt Sarah Winchester, sa maison de San Jose ne possède pas moins de 160 pièces et 10 000 fenêtres.


1923 : découverte de trois grandes collines dans le cratère d’Archimède, sur la Lune.


1924 : les traces de pas laissées par Day et Stewart s’arrêtent brusquement à 40 mètres de leur
appareil intact, on ne retrouvera jamais les deux intrépides pilotes ; le « rayon de la mort » de Matthews est au centre de toutes les conversations, à Londres ; Fritz Haarmann, un
habitant d’Hanovre, est accusé du meurtre de 27 jeunes hommes dont il aurait revendu la chair comme viande de boucherie ; Leopold et Loeb sont arrêtés après avoir tenté
de commettre un crime parfait ; les tricheries de Mina Crandon, qui revendiquait le prix de médiumnité décerné par le magazine Scientific
American sont percées à jour par Harry Houdini.

Vie quotidienne
Banques & devises
On peut ici retirer le fameux billet vert :
• National American Bank of New York
• American Bank
• American Bond and Mortgage
Guarantee Company
• American Exchange Bank

  • Irving Bank-Columbia Trust Co

• American Exchange National Bank
• American Mutual Credit Union
• American Savings Bank
• American Trust Company.
Le dollar (USD/$) est divisé en 100 cents, en quarters (25 cents) et en nickels (5 cents)

Communications
Téléphone
Avec plus de 10 millions de postes, le téléphone commence à être très répandu aux États-Unis.
Administrations, postes de police et autres bâtiments gouvernementaux en sont équipés. Un clapier à Harlem, 10 % de chances ; un club chic sur Broadway, 90 %.

Radios
Les premières émissions de radio datent de cette époque qui en voit l’explosion. En 1922, 600 stations sont réparties sur le sol américain dont KDKA qui émet de Pennsylvanie depuis le 2 novembre 1920.

Quid de ces 4 lettres ?

La première signifie à l’est (K) ou à l’ouest (W) du Mississippi, les trois autres sont souvent choisies pour leur signification phonétique comme KSKS pour KISS-FM.


Journaux
• Le Daily Worker
• Le Negro World : hebdomadaire
• Le New York Times : quotidien
• Le World (jusqu’en 1931)
• Le New York Pillar Riposte : quotidien.


Religions
En raison de l’immigration, les États-Unis sont un mélange de protestants, catholiques, juifs et orthodoxes. À cette époque, ce sont les protestants qui sont majoritaires.

 

Transports en commun
L’Interborough Transit Corporation (IRT) et la Brooklyn-Manhattan Transit Corporation (BMT)
• Métro souterrain : le plus utilisé.
24h/24, 5 cents pour toute une ligne (2 cents pour passer de l’IRT à la BMT) 
• Métro aérien : le El (Elevated Rail).  24h/24, 5 cents le ticket
• Bus et trolleybus (bus électrique avec caténaire) : 5 cents le ticket
• Ferry : pour Coney Island, Bedloe’s Island (où se dresse la statue de la Liberté), Richmond (Staten Island) et autres lieux de New York et du New Jersey, pour lesquels c’est souvent le seul moyen de s’y rendre à partir du South Ferry Pier, dans Downtown Manhattan.
Le ticket : 5 cents par personne et 40 cents  par véhicule.

Transports terrestres
• Les fameux taxis jaune et noir sont un moyen de se déplacer dans toute la ville,
si l’on a les moyens de se l’offrir. Prix moyen de la course, hors négociation, 15 cents pour le premier quart de mile et 5 cents par mile supplémentaire.
• Gares : Grand Central (42e rue & Vanderbilt avenue), Pennsylvania Station (7e avenue et 8e avenue entre les 31e et 33e rues)

 

 

Londres est la plus vaste ville du monde et une des plus importantes, avec presque sept
millions et demi d’habitants.
Cette métropole particulièrement cosmopolite attire des gens venus de toute l’Europe, de l’Empire britannique et d’Amérique.

Centre commercial et financier, Londres est aussi la capitale des élégances.

Les Britanniques n’en sont pas moins réputés pour leur arrogance xénophobe, un héritage de l’époque victorienne où leur pays était la plus grande puissance économique et militaire du monde, et tendent à
considérer tous les étrangers comme moins respectables qu’eux-mêmes.

Non contente d’être la cité la plus peuplée du monde, Londres est aussi la plus riche.
Par la suite, New York l’emportera, mais  à l’époque qui nous intéresse, la cité sur la
Tamise est le phare de notre civilisation. Les constructions ont été interrompues par la
Grande Guerre, mais elles ont repris depuis, en dépit des grèves et des conflits syndicaux.

L’enfer ressemble beaucoup à Londres.
Une ville surpeuplée et enfumée. 
Percy Bysshe Shelley

 Malgré l’importance qu’occupe Londres sur le plan international, la capitale cultive toujours une réalité bien particulière : une terre riche en fantômes, spectres et autres apparitions.
Ces histoires passionnent les Anglais, et il faut bien reconnaître que le smog contribue
à renforcer l’étrangeté du paysage.

Les Londoniens ont senti la Grande Guerre changer leur ville et leur façon de vivre.

Rapprochés les uns des autres par la peur de voir les zeppelins allemands détruire leur capitale, ils ont pris conscience, pour la première fois, de sa vulnérabilité.

Malgré le peu de dommages infligés par les raids de ces dirigeables, leur impact psychologique a été significatif. 
Le bref boom économique qui suit la guerre fait disparaître les restrictions sur les voyages hors des frontières et le rationnement.

L’économie de la capitale bénéficie d’investissements étrangers et la nouvelle économie de marché multiplie les emplois de cols blancs.

Les travailleurs de la classe moyenne se font plus nombreux et prennent l’habitude de manger à
l’extérieur et de se retrouver entre amis à la fin de la journée.

Des restaurants aux prix raisonnables ouvrent pour les accueillir.

Les cinémas et les night-clubs du West End se multiplient pour répondre à la soif de distraction du public.
La morale et les manières semblent se libérer au rythme dansant des orchestres de jazz.

10 janvier : à Londres, la Commission des Alliés repousse l’échéance de l’évacuation de la Rhénanie, puisque les Allemands n’ont pas respecté les conditions de désarmement.

 

Personnalités de 1925 :
• Stanley Baldwin, homme politique, est Premier ministre.
• Winston Churchill, homme politique, est chancelier de l’Échiquier (ministre des finances).
• David Lloyd George, homme politique, est le chef du Parti Libéral.
• George Bernard Shaw, dramaturge, reçoit le prix Nobel de littérature pour sa pièce de 1923, Sainte Jeanne.
• George V, Roi d’Angleterre.
• George Galli, acteur vedette du cinéma muet, disparaît d’une chambre du Savoy Hotel.
• Orville Wright, aviateur, offre son premier avion au Science Museum.
• Jacob Epstein, sculpteur, réalise des nus pour Hyde Park qui choquent l’opinion publique par leur caractère sexuel marqué.

•Sir Basile Thompson, préfet de police, se fait arrêter en décembre pour indécence publique à Hyde Park.

Ambiance sociale en 1925
Le retour à l’étalon-or mis en place par Churchill provoquera la dévaluation de la monnaie, l’arrivée du chômage, la grève des mineurs débutant au printemps 1925 et aboutissant à une
grève générale en 1926.

 

Dans les années 20, les bus, les tramways et le métro connaissent leurs records d’affluence. Quelques londoniens possèdent déjà une voiture particulière, mais presque tout le monde
vit en banlieue et travaille en ville.

On voit fréquemment des gens en tenue de soirée se rendre au théâtre en bus ou en métro (le terme britannique sera underground » [souterrain] ou « tube »,cette dernière appellation trouvant peut-être son origine dans les tubes des messageries pneumatiques déjà très
utilisées dans la capitale).
• Le tube : le métro londonien est un méli-mélo de tunnels développés sans concertation par de nombreuses petites compagnies.

Avant la guerre, l’Américain Charles Tyson Yerkes, constructeur du réseau surélevé de
Chicago, réunit ces tunnels sans qu’ils n’aient jamais été prévus pour s’intégrer dans un système global.

De  fait, ils virent, tortillent et comptent nombre d’impasses, passages et stations abandonnés.
• Les trams : la municipalité possède neuf lignes électrifiées de tramways, moins chers que le bus.

Les trams commencent leur service avant les autres modes de transport et sont
souvent plus appréciés.
• Les omnibus : les bus à impériale, découverte de la London General Omnibus Company, desservent presque toute la ville.

Dans les années 20, on en compte quatre mille dans les rues de Londres. Les premiers bus de nuit apparaissent en 1920.
• Les taxis : Londres compte encore plusieurs dizaines de taxis hippomobiles « Hansom » en
1925, mais les taxis automobiles sont beaucoup plus nombreux. Ils transportent jusqu’à quatre passagers.
• Les automobiles : parmi l’aristocratie, l’automobile commence à remplacer les véhicules hippomobiles au tournant du siècle.

Dans les années 20, la plupart des gens fortunés possèdent une automobile.
Néanmoins, le pays n’est pas encore équipé en conséquence et les stationsservice
comme les garages sont rares.
Déjà, à l’époque, Rolls Royce produit la meilleure voiture et la plus rapide. 

Sortir à Londres 
Hôtels
• Thistle Hyde Park : établissement élégant, avec la touche intime d’un hôtel victorien, proche du West End, d’Oxford Street et de Hyde Park.
• Hotel Russell : dans Bloomsbury, belle représentation d’architecture victorienne.
• Millennium Bailey’s Hotel : dans le quartier de Kensington, un des plus anciens hôtels de Londres, l’édifice datant de 1876, à proximité de Covent Garden, de Piccadilly et de
Kensington High Street.

• Sir Christopher Wren’s HouseHotel : charmante maison surplombant
le magnifique château de Windsor, à proximité de la Tamise.
• Sheraton Park Lane Hotel : situé dans un quartier animé de Piccadilly,
mélange de charme historique et de classe contemporaine.


Les Pubs
Les pubs britanniques sont une institution et le « local » (le pub le plus près de chez soi) représente un bon endroit pour l’investigateur, qu’il doive payer à boire à quelqu’un ou
écouter quelque rumeur autour d’une bière amère et chambrée, la boisson traditionnelle.

Nombreux sont les établissements où l’on boit strictement entre hommes, avec un mépris unanime pour toute femme qui prétendrait y consommer.
Des serveurs prennent les commandes aux tables et pas seulement au comptoir.
Les pubs ouvrent pour l’heure du déjeuner et en soirée jusqu’à 23 heures.
 

 

Banques et devises :
Voici les principales banques où retirer des livres sterling :


• Bank of England
• Barclays
• C. Hoare & Co
• Campbell & Coutts
• Lloyds
• Midland Bank
• National Provincial Bank
• Royal Bank of Scotland
• Westminster Bank Ltd

Le système monétaire britannique utilisé est inchangé depuis le XVIIIe siècle :
12 pence pour 1 shilling et 20 shillings pour 1 livre sterling (£).

Forces de l’ordre
La police britannique des années 20 est très différente de celle que nous connaissons.
Chaque comté ou grande ville dispose de sa propre force de police, bien que  certains possèdent des forces communes couvrant plus d’un comté.
Ces forces ne sont génralement pas armées mais profitent d’une large autonomie.

En rase campagne, l’arme de service peut être autorisée.

Port d’arme
La possession et le port d’arme au Royaume-Uni en 1925 dépendent du Firearms Act (loi sur les armes à feu) de 1920.

Cette loi sera valable jusqu’en 1937, moment où elle ne sera plus jugée suffisante pour lutter
contre la possession illégale d’armes à feu par les criminels.
Les licences d’armes à feu définissen le droit d’en posséder une, mais également le nombre de munitions qui peuvent être achetées et conservées.
Une licence de port d’arme peut s’adjoindre à celle de possession, notamment pour des cas d’autodéfense, en particulier pour les forces de l’ordre.

Ces licences sont attribuées par le Chief constable (chef de la police) 
local ou sous son autorité, suite à une lettre de motivation rédigée par le demandeur qui doit démontrer une réelle utilité.

Les licences définies par le Firearms Act ne concernent que les armes à canon rainuré, et non les fusils de chasse ou les mousquets, qui sont donc, eux, en libre accès.
En cas de violation de la loi, le port d’arme illégal fait encourir à l’accusé une amende de 50 £, un maximum de trois mois d’emprisonnement, assortis ou non de travaux forcés.

 

Il est à noter qu’à l’époque, le Royaume-Uni, l’un des pays modernes les moins équipés, compte très peu d’armes.
D’ailleurs, la chasse est considérée comme une activité élitiste et aristocratique.

La fin de la Grande Guerre a quelque peu changé la donne, car de nombreux exsoldats
ont conservé ou acquis une arme, cause probable du changement de la loi en 1920, par crainte de l’augmentation de la criminalité.
Ainsi, il sera difficile à des étrangers de se procurer des armes, que ce soit auprès
de détaillants ou bien d’amis locaux.
Cependant, dans une grande ville comme Londres, ils pourront aisément acheter
un fusil de chasse et des cartouches, mais l’usage en dehors d’une activité de chasse
avec un permis est proscrit. 

Communications
En 1925, les moyens de communication les plus utilisés sont le courrier et le télégramme. Le service postal est très efficace, avec plusieurs levées par jour, mais le télégramme reste la manière la plus fiable et rapide d’envoyer un message.
Le téléphone fonctionne, en passant par un opérateur, mais reste peu répandu.

 Dans les années 20, les quotidiens sont nombreux, pour toutes les bourses et de toutes les qualités.
Les principaux quotidiens sont : 
• Le Times : la voix reconnue de  la Grande-Bretagne, qui bénéficie d’une réputation  internationale. Les nouvelles politiques dominent, mais on y trouve aussi des critiques
littéraires ou théâtrales, ainsi que des petites annonces.
• Le Daily Telegraph : ce journal séduit par ses articles documentés, rédigés par des experts, traitant des usages chez les fortunés, de mode féminine et d’intérieur. 
Il est très populaire, surtout grâce à l’efficacité de ses coups publicitaires.

 

 

Bonjour à vous,

désolé mais la table est déjà en route depuis 1 an et est complète.

Pour ne pas dévoiler l'intrigue je ne poste rien en rapport avec le scénario ni les cr afin de ne pas gâcher la surprise des futurs joueurs car d'autres mj peuvent potentiellement la faire jouer.