Knight - Mission 2 - Tous les chemins...

Soumis par Thomas le dim 03/01/2021 - 12:29

https://www.youtube.com/watch?v=lx0cUFwm7kQ

(Et oui... Vous ne rêvez pas... Il s'agit bien de l'OST officielle de votre Lieutenant...
Et comme d'habitude, il est à la hauteur de nos attentes...
Il y en aura d'autres, je vous les ferai découvrir au fur et à mesure, soyez patient, n'écoutez pas tout, et comme d'habitude, laissez vous guider...)

Large des Maldives – Base Secrète Avalon : le 26/04/2038 – 10.43PM.
Briefing ENregistré mené par Sagramor.
Convocation des Ecuyers Inès « la Repentie », Talion « le Supplicié », Clovis « le Chasseur », Black Stone « L’Exhumé », Hector « Le Magnifique ».

" Ecuyers, vous allez devoir réviser votre italien, à nouveau.
La Chasse Sauvage est sortie du Tunnel de Brenner et nous pensons qu’elle se dirige droit vers le sud de l’Italie. Nous devons faire le nécessaire pour l’arrêter ou du moins la ralentir dans sa progression… Enfin quand je dit nous… Je parle de vous, vous l’aurez compris.

Vous allez devoir préparer le terrain à la Milice de Naples et faire en sorte qu’elle puisse intervenir en amont dans de bonnes conditions.
Pour cela, vous allez vous rendre à Rome. La ville est réputée pour héberger de puissants groupes de Rebuts, fortement armés et bien organisés. Malheureusement, les relations avec l’Arche ne sont pas des plus cordiales et cette dernière n’a aucune autorité sur la zone.
Votre mission principale est donc de rentrer en contact avec les deux principaux groupes de Rebuts, à savoir la Légion et la Garde Suisse, et de les convaincre que le danger qui s’approche nécessite leur pleine coopération.

Nous avons un point d’entrée dans l’une de ces communautés. Il s’agit d’un Feu Follet du nom de Celeste Casarini. C’est un membre de la Légion et il est prévu que vous la rencontriez demain vers 9.00AM, dans un ancien Centre Commercial au Sud Ouest de la ville.
Notez que la situation est telle à Rome que vous ne pourrez pas survoler la ville. Votre point de chute est donc prévu au niveau de l’ancien aéroport de Fiumicino/Leonardo Da Vinci.

Mais avant cela, vous êtes attendus demain à 6.00AM sur le Tarmac de Camelot. Vous devez y récupérer un paquet.
Pour information, la Coterie Prophecy remonte à Londres avec vous.

Je suis encore en France et je ne serai donc pas sur place pour vous le dire de vive voix, alors… Bonne chance.

Soyez Prompt et sans pitié. "

Le Chevalier Thor se tourne vers le Russe :

" Le Chevalier de la Table Ronde Sagramor n'est pas de nature très bavard. Je doute qu'il vous réponde... D'autant que ce briefing a été enregistré et envoyé via relais TacCom. Nous n'en saurons pas plus pour le moment. Il n'y a d'ailleurs aucun document ou dossier attaché à ce message. Je fais préparer le décollage des Vectors. Vous devez partir avant 1.00am pour être à l'heure. Ce qui vous laisse peu de temps pour boucler vos affaires. "

BS à son compagnon Thor.

Ah mais ouai ! T'as pas Thor ?, Camarade ! J'avais pas remarqué que c'était un "record" (à l'anglaise) ! Un Sagramor Hit ! Un vinyle... "Forcenément" un calibre 45... Bon, là, j'ai pas scoré... ?

Le Vector vole vers Rome :

Très intrigué par ce qu'à pu devenir l'ancienne capitale de l'Empire Romain d'Occident et sa fameuse Garde Suisse du Vatican, BlackStone demande un accès aux serveurs d'info via "Blanche Neige" et fait une recherche sur la GSPA (comprendre "Garde Suisse Post-Anathème").

On est pas des bêtes.... ?

J'adore les demandes de dernières minutes...
Quelque soit le délai à dispo, c'est toujours sur le fil, pour plus de tension dramatique :)

Concernant les datas : peu de chose, si ce n'est que Rome tient depuis les débuts de l'Anathème et que les communautés sur place semble assez conséquente.
Malgré le FF sur place, les données et informations se font plutôt rares.
Et vous n'êtes pas (encore) équipé pour l'activer en direct avant votre départ. Il faudra attendre d'en savoir plus sur place.
BS récupère les cartes et plans standards de la ville, avant Anathème.

Pour la bouffe OK. Pour le projecteur UV, tu tapes dans les stocks d'Avalon, pas le temps de faire une demande officielle.

Depuis le début de cette mission, les Enfants d'Avalon avaient eu du mal à accorder leurs points de vue. Les possibilités étaient nombreuses. Trop peut être.
Leur nouveau statut depuis la libération de Paris les amenait aujourd'hui à agir en quasi autonomie et à prendre eux même des décisions qui seront, sans doute, lourdes de conséquence.
Et rajouté à cela, ils ne devaient plus seulement se gérer eux-mêmes (chose déjà  herculéenne), mais ils avaient désormais en charge, les choix de mission de la Coterie Prophecy, qui les accompagnait aujourd'hui à Rome...

Bilan au bout de quelques heures : Gideon et ses compagnons étaient partis pour le nord (certainement contrariés par leurs derniers échanges avec les Enfants d'Avalon), Black Stone avait claqué la porte et était parti de son côté, Talion sur sa trace (on ne sait jamais) et le reste de nos Héros, à savoir Inès, Hector, et le Sénéchal Clovis, se dirigeaient vers le QG de la Garde Suisse.

Intéressons nous justement à ces trois derniers compères.
Le trajet vers le Château Saint Ange, situé de l'autre côté du Tibre, est plutôt tranquille. La ville ayant vécu des affrontements importants à l'arrivée de l'Anathème, les grands axes sont parfois peu praticables et nécessitent quelques détours qui font perdre un peu de temps.
Mais malgré tout, notre trio progresse sans rencontrer d'opposition ni de galère (romaine).

La sensation reste d'ailleurs plutôt étrange et prêterait presque à la détente.
Il y a, dans cette marche, de vagues impressions de balade touristique.
Les seules rencontres étant constituées des petits avant-postes de la Légion qui ponctuent le parcours, et dont les membres saluent les Chevaliers avec une tranquillité, non dépourvue d'un certain respect.

Après un petit quart d'heure de trajet, Clovis reçoit un message en provenance de la Coterie Prophecy. Il s'agit de "Cristo" : " Salut la compagnie. Nous sommes dans les quartiers nord de la ville. Nous commençons notre transformation des lieux avec Snow.
Prophet est parti plus en avant. Il continue le chemin à la rencontre de la Chasse Sauvage. Là où nous nous trouvons, le nuage de Noctes est encore loin de nous couvrir. Mais il voulait savoir si au plan terrestre, l'ennemi ne nous réservait pas quelques surprises . Terminé.".
De ce côté, les choses semblent être en cours, et leurs homologues avoir la situation en main...

Le petit groupe reprend donc sa route, pour arriver, quelques minutes plus tard, en vue du QG annoncé de la Garde Suisse.
Malgré les dégâts, le Château Saint Ange, tient encore debout.
Plusieurs modifications sont intervenues sur le bâtiment initial, indiquant son adaptation à la guerre moderne.

Château Saint Ange
Au milieu du pont éponyme, un barrage plutôt virilement gardé coupe l'unique accès aux lieux. Les hommes portant les armes de la Garde Suisse (Non pas les tuniques traditionnelles un peu tape-à-l'oeil mais les combinaisons de combat high-tech beaucoup plus efficaces), dont l'un d'eux arborant un Exosquelette de Combat, regardent avancer nos Héros d'un oeil soupçonneux, mais sans agressivité manifeste.

Après un premier contact tendu mais restant cordial, les Chevaliers évoquent la raison de leur présence : l'accès au Château afin de rencontrer le représentant de la Garde Suisse : le Cardinal Denis de la Barthe.
Malheureusement, leur espoir est rapidement atténué par la réponse de l'officier en charge de l'accès : " Je suis désolé, Chevaliers, mais le Cardinal est actuellement à l'extérieur dans le cadre d'une mission d'exploration. Il devrait être de retour tard dans la nuit, au mieux. Je vous invite à vous représenter demain dans la matinée, je suis certain qu'il sera alors en mesure d'écouter votre requête. "

Alors que Clovis, Hector et Inès se regardent en silence afin de mesurer les propos du soldat et leurs conséquences, quelques brefs staccato d'arme d'assaut résonnent loin au sud de la ville. Leur interlocuteur tourne légèrement la tête dans la direction, avant de reporter son attention sur les Chevaliers, sans plus de surprise ni d'interrogation.
Quelque chose leur souffle à l'oreille qu'il ne leur a pas menti...

BlackStone déambulait dans les rues resserrées du vaste bidonville de Rome contrôlé par la Légion. Avec Silvio, ils échangeait comme ils pouvaient... Un jeu à 4 mains et un mélange d'anglo-italien assez chaotique enrichi à grand renfort de mots issus du dictionnaire RA ouvert par Widdfa (la 5ème main du carrosse dans un grand classique revisité... Blanche-Neige et les 5 mains).

Ils cherchaient M-15/6, l'auteur du Street Art sur le combat de Lancelot vs le Monstre...

Le Chevalier Ajax RedBull profitait de ce temps de "ballade" pour questionner Silvio sur la manière dont les rebuts vivaient leur situation "d'esclave". Silvio était maintenant son "protégé", exempt de toute forme de répression au titre de loi romaine ! (les propos exaltés du Chevalier Inès au sujet du "protégé" et le silence du reste des membres de la coterie continuaient d'agacer le russe).

Silvio pouvait donc, tout lui dire. L'homme allait repartir avec lui, il allait quitter Rome et son marasme. Sa connaissance de la situation pouvait aider beaucoup de gens ici. Parler, c'était comme réaliser une dernière bonne action avant de partir vers de nouveaux horizons. Ainsi RedBull l'interrogeait discrètement pour savoir si la population locale n'aspirait pas à un "Nouvel Ordre" social... ?

Parmi la population connue des romains, n'y-avait-il pas une figure charismatique, un rassembleur pour s'élever et dire stop ? Quelqu'un qui se fasse la voix du peuple et que le Knight, Lancelot peut-être même, pourrait publiquement soutenir ?

Dans le même temps, une autre partie des ressources de la méta-armure était utilisée par Widdfa, en combinaison avec l'optique x400, afin d'identifier par les portes et les fenêtres ouvertes si les lieux traversés ne renfermaient pas quelques oeuvres d'art ayant légitimité à être remontées au reste de la coterie et à M. Pendulum.

Silvio paraissait de bonne volonté. Mais à plusieurs reprises, Black Stone avait du le reprendre, presque agacé et certainement rageur, sur sa façon de parler et de se comporter.
L'homme était libre, désormais, et s'il n'était plus l'esclave de la Légion, il ne serait pas celui du Knight, encore moi celui du Russe.
Le Romain était donc assez déstabilisé par la situation et en quête de repères.

L'être humain est tel, qu'en 4 années d'Horreur, il a été capable de s'adapter, mais aussi d'oublier des siècles de pratiques et d'ordre sociaux.
Circuler dans le Bidonville permit à Black Stone de s'en rendre compte. Il découvrait là une des communautés les plus importantes qu'il avait pu rencontrer jusqu'à présent, depuis l'arrivée de l'Anathème.
Généralement, les Rebuts qu'ils avaient pu côtoyer constituaient des groupes de quelques dizaines, ou centaines d'individus. A Rome, ils étaient des milliers...
Même si leurs conditions de vie soient spartiates et les libertés quasi-inexistantes.
Black Stone ne ratait rien de sa visite, scannant le moindre intérieur de bâtisses précaires et suivant les échanges rapides que Silvio eut avec la population locale.
Il en fit quelques constats.
Tout d'abord, le Knight bénéficiait véritablement d'une Aura particulièrement forte au sein de la Légion et encore plus au sein des... Esclaves, puisque finalement, il fallait bien en user le bon mot.
Mais malgré cela, ils n'étaient pas les patrons à bord. Les langues parlaient avec respect mais ne se déliaient pas facilement.

Ensuite, plusieurs scènes de vie montraient que l'existence était stricte et dure au sein du Campement et de son Bidonville. Les Légionnaires étaient partout, circulant en petits groupes organisés et vigilants. Le Russe ne fut le spectateur d'aucune exaction, mais la réaction de la population exprimait une crainte véritable, saupoudrée par moment de gestes évoquant aussi une gronde sourde et fébrile chez certains.

Jusqu'à une scène qui fut plus marquante que d'autres pour lui.
Au détour d'une des multiples ruelles labyrintiques, les deux hommes (toujours Talionnés par l'ombre de la Rogue), débouchèrent sur une petite placette où jouaient plusieurs enfants.
La réaction fut instantanée chez ces derniers. Dans des cris et des "wouah", la bande de gamins se rua sur la Barbarian défoldée.
Comme à l'accoutumée, la rencontre de Black Stone et des Enfants fut une parenthèse dans la dureté du Monde de 2038...
Quelques démonstrations plus tard, une Phalange pénétra dans la petite place.
Il fallut quelques secondes avant que les enfants et le chevaliers ne les perçoivent, arrêtés à quelques pas de là. Mais dès que ce fut le cas, la réaction fut immédiate. Les enfants stoppèrent net leurs exclamations et dans un froid soudain, filèrent comme des mulots à travers les rues du Bidonville.

Le sang de Black Stone ne fit qu'un tour et alors qu'il commençait à s'avancer vers les combattants, Widdfa intervint soudainement : ///Stop, calme-toi///
L'intervention fut accompagnée par quelques projections R.A. sur le groupe.
Derrière l'Officier qui le saluait avec un mélange de respect et de soudaine inquiétude, quelques Légionnaires s'échangeaient des regards et... Des sourires. Pas des sourires de vice et de plaisir du dominant.
Juste ces sourires qui apparaissent sur le visage d'un être humain, face à une scène qui s'y prête. Face à des instants trop souvent absents.
Black Stone s'arrêta et prit comme une gifle cette prise de conscience soudaine...
Il regardait autour de lui, un peu hébété...
Les 6000 ou 7000 romains avaient certes une existence austère, dans l'ombre de la crainte et avec autant de liberté qu'un chien attaché à une corde.
Mais ces milliers d'âmes s'étaient organisées et avaient pu ainsi lutter contre l'Anathème et le Désespoir depuis des années... Et ils vivaient. Ils ne survivaient pas... Ils vivaient.
Tout n'était pas si simple.

(Petite pause de réaction éventuelle avant la suite...)

Avec l'aide de Blanche-Neige, le Chevalier Ajax RedBull parvint, on the edge, à conserver la "maîtrise". De la voix la moins vibrante possible, il s'adressa à l'officier du détachement.

- Soldat, nous nous prêtions à un peu d'exercice avec les enfants. Quelques acrobaties sans risque...

Le russe réfléchissait. Il marqua une pause. Il repensait à Paris et au métro.

Consultant les données que Widdfa venait de matérialiser sur la visière de son heaume, le russe ajouta :

- Je sais les romains amateurs de rugby à XV, la Squadra Azzurra n'a cessé de progresser au tableau d'honneur dans le cadre du tournoi des 6 nations. Si votre code vous le permettait, une pause de 10min dans votre ronde de sécurité pourrait être l'occasion d'utiliser cette placette pour une petite partie amicale avec les enfants. Une partie tout en adresse et en collectif... A moins que nous ne partions sur une petite partie de foot ? ?

Au travers de cette proposition, BlackStone voulait voir si le fossé, visible, entre les soldats de la Légion et la population du bidonville pouvait être comblé... Et pour cela, rien ne valait le sport... ✊

- Soldat, nous nous prêtions à un peu d'exercice avec les enfants. Quelques acrobaties sans risque...

" Chevalier... Je n'ai rien à redire à cela. Ce ne sont que des enfants. Le monde est assez rude pour nous permettre quelques... Ecarts inoffensifs."

L'officier s'était détendu un peu, mais restait rigide dans son treillis. Il s'apprêtait à remettre en marche sa troupe, après un salut à Black Stone, quand ce dernier lui fit sa proposition sportive.
Alors que le Russe parlait, il pouvait par ailleurs remarquer que certains Légionnaires échangeaient. Apparemment, ceux d'entre eux qui maîtrisaient la langue de Shakespeare traduisaient pour les latins première langue.
Les réactions étaient assez variées.

L'officier marqua un temps d'arrêt. Sa rigueur trahissait un passé militaire évident.
L'homme n'était pas officier que depuis l'arrivée de l'Anathème, c'était certain.
Malgré cela, il ne put trahir un certain étonnement face à la proposition qu'il devait trouver incongrue. Il reprit cependant ses esprits, de façon pleine, pour répondre à son interlocuteur :

" Dans un autre contexte, cette idée aurait pu être envisagée, Chevalier. Malheureusement, je ne peux répondre favorablement à cette proposition. Même s'il est vrai que notre peuple était connu pour sa combattivité sur les terrains de sport, elle a été mise au service d'une autre cause ces dernières années. Je le crains. "

Black Stone savait par expérience reconnaître un "non" ferme, bien que cordial.
Il savait que son idée n'était malheureusement pas envisageable. Et il n'était pas le seul.
Au sein des hommes en noir, certains montraient par quelques moues et expressions, ce qui pouvait être interprété comme une déception, vitre rabrouée par leurs compagnons qui semblaient les inciter à plus de tenue.

Apparemment, Black Stone s'était trompé... La Légion et la Population de Rome n'était pas opposée. La Légion était Rome et Rome était la Légion.
Le fossé n'était qu'une crevasse, et les dissensions possibles, qui mettaient en éclairage certains graffitis aperçus précédemment, étaient bien plus profonds et complexes.

https://www.youtube.com/watch?v=nVUHHW1tJYA

Décidément, le russe avait du mal avec la tournure d'esprit militaire... Et il n'avait pas l'intention de les laisser partir, sans un dernier clin d'oeil.. ?

Positionné au centre de la placette, il fit faire tous les calculs de sécurité à Blanche-Neige ainsi qu'une petite traduction "sur le pouce"...

Alors que les militaires avaient tourné le dos afin de repartir en ronde, le Chevalier Ajax fit progressivement crasher ses hauts-parleurs ! Une "vieille" chanson italienne...

Le chevalier au look de guerrier grec avait activé son mode goliath... Maintenant haut comme un immeuble de 5 étages (10m), il faisait un signe de main à l'escouade, un signe doux "d'au revoir", façon Flower Power.

La musique fut couverte par la voix du russe, en italien.

- Fratelli soldati, possa il vostro servizio essere il più piacevole possibile per voi.

(Frères soldats que votre service vous soit le plus agréable possible.)

Giant

Cela permettrait à l'escouade de garder un petit souvenir de cette ronde et une petite anecdote à raconter aux camarades soldats... Sans parler de la population alentours...

Puis, à taille plus humaine, Ajax et son compagnon Silvio reprirent leur enquête dans les rues du bidonville...

(HRP : je retire l'énergie sur ma feuille Roll2o)

Dire que la scène imaginée par Black Stone n'a pas été sans impact, n'est qu'un belle exemple de Litote.
Du haut de ses 10 mètres, haut-parleurs à fond, c'est l'ensemble du Bidonville et des environs qui profita du dernier salut du Russe aux soldats. Même ses compagnons, partis pour le Château Saint Ange, eurent un aperçu de la chose, bien que lointaine, leur indiquant au passage que leur frère d'arme, toujours aussi instable, n'avait finalement pas pris la route pour le Marauder II...
Talion quant à lui, se prenait mentalement la tête entre les mains, mais il savait à quoi s'en tenir face à son frère d'arme, et il était au moins rassuré qu'il n'ait pas utilisé sa Barbarian pour aplatir les soldats visés...

C'est donc dans un esprit plus apaisé que le Chevalier et Silvio reprirent leurs investigations.
Black Stone garda cependant en tête son ressenti et s'appliqua à obtenir de son guide des informations quant à la gronde populaire qu'il avait perçu et les éventuelles opportunités que cela offraient.
La barrière de la langue rendait difficile cette discussion. Mais il n'y avait pas que cela.
Silvio semblait soit suspicieux, soit angoissé à l'idée d'en révéler plus.
Finalement, après quelques minutes de marches silencieuses, il finit par s'arrêter devant un mur à moitié écroulé et, se tournant vers le Chevalier, sans autre explication il prononça :

" qualcuno potrebbe, forse... "

Intrigué, Black Stone regarda autour de lui. Rien d'autre que ce mur sur le lequel était inscrit un mot que le Russe avait pu voir plusieurs fois tagué mais sans y prêter attention : " Salute ! ".

- A votre santé aussi ! Pensa-t-il...

https://www.youtube.com/watch?v=IwwBM8na1c4

Le russe pensait y être ! Et là, Blanche Neige lui mit un gentil taquet...

- Pourquoi veut-il qu'on trinque, j'ai rien à boire...

- Mon grand, fait un effort, parfois tu te comportes comme un "Salvatore"...

Pour appuyer son propos, Widdfa lui passa les 15 secondes de vidéo auxquelles elle faisait référence.

- Ce n'est pas une invitation à boire mais une invitation à rencontrer mon grand benêt... "quelqu'un pourrait, peut-être" c'est ce que vient de dire Silvio... Et ce quelqu'un s'appelle "Salute"... Dis-moi, tu saurais reproduire des monuments en bois d'allumette ?

https://www.youtube.com/watch?v=Q1x2TlOXA1w

Après avoir digéré silencieusement la gifle de son I.A., le Chevalier Ajax ouvrit son communicateur vers le reste de la coterie.

- Il faut trouver un dénommé "Salute" dans le bidonville. C'est lui qui porte la voix du petit peuple, les rebuts agacés de la situation / relation avec la Légion. Discrétion absolue. C'est pour toi mon Frère (Talion).

Se tournant vers Silvio, il ajouta :

- Grazie Silvio. Parleremo con Salute. Ma prima dobbiamo trovare M-15/6.

(Merci Silvio. Nous allons parler à Salute. Mais d'abord nous devons trouver M-15/6).

Et ils se remirent en marche.

  • "Ah Le con !!!"

Talion se penche en avant et déjà Naquam est en train d'aiguiller de l'énergie du réacteur à éléments Alpha vers le module de saut tout en calculant une trajectoire d'interception qui permettrait au Rogue de plaquer son frère d'arme au sol.

Le chevalier dans la Barbarian stoppe son net mouvement et Talion se redresse expirant lentement un souffle de soulagement.

"Un de ces quatre, il va vraiment me mettre dans une merde noire celui là et on va se prendre tous les 2 une de ses déculottés"

  • "En fait, c'est déjà..."
  • "Naquam !"

​​​​​​​​​​​​​Le Rogue continue a surveiller avec une grande anxiété le chevalier en Barbarian en train de discuter avec les soldats de la légion, prêt à intervenir au moindre geste agressif de l'un ou des autres. Et il respire de nouveau lorsqu'il voit les soldats romains reprendre leur progression.

Et c'est alors que le chevalier Blackstone grandit pour atteindre sa taille maximale

  • "Qu'est ce que je disais ! Un putain de gamin avec la télécommande d'une bombe nucléaire entre les mains"
  • "Naquam !"

​​​​​​​​​​​​​​Mais sur le coup, il n'avait pas forcément tort...

Le chevalier russe finit par reprendre sa taille normale ainsi que sa route.

  • "Et c'est reparti pour jouer les gardes chiourmes"

​​​​​​​Talion, reprend sa filature, suivant le couple improbable du jour.

Et alors que le duo fait de nouveau une nouvelle halte, résonne soudain dans le comunicateur de la coterie :

Il faut trouver un dénommé "Salute" dans le bidonville. C'est lui qui porte la voix du petit peuple, les rebuts agacés de la situation / relation avec la Légion. Discrétion absolue. C'est pour toi mon Frère

Talion ne peut pas se retenir et hurle dans le communicateur

  • "Parce que toi tu l'as été peut être ; Discret ! Y a qu'à, faut qu'on ! Et comment je retrouve en quelques minutes un mec qui se planque très certainement au fin fond d'une vieille cahute parmi des dizaines de milliers d'autres ? Avec une supervision magique ? Tu vas secouer ton nouvel ami fissa jusqu'à ce qu'il te crache le morceau ou je te jure que je m'en charge en ma façon !"

​​​​​​​​​​​​​​A ce moment précis, il hésite entre se pendre ou aller mettre une droite à son frère d'arme...

- Oh ! Relax mon Frère, tu es où exactement ? T'es pas loin ? Je n'avais pas fait gaffe que tu étais dans le coin.

Le Chevalier Ajax venait de perdre en audition (bizarrement Blanche-Neige n'avait pas modulé le volume sonore) mais sa voix restait, étrangement joyeuse.

- Je sais que je n'ai pas été discret mais c'était à dessein... Cette petite démonstration de puissance "passive",  façon à "passe à 10", va permettre de rappeler, tranquillement, que Lancelot est devenu un membre du Knight et que les Chevaliers du Knight ne sont pas seulement là pour couper des citrons... Si tu vois ce que je veux dire... ?

Le russe prit un ton encore plus cool (si cela était possible).

- Si je t'ai demandé de t'occuper de "Salute" sans pour autant bousculer plus avant Silvio c'est que, premièrement, il est très réticent à parler plus avant de ce personnage pour le moment. Il me faut encore un peu de temps pour faire "monter l'indice de confiance". Deuxièment, si je t'ai demandé à toi c'est que tu as déjà fait une partie du travail, mon frère... En localisant cette servante du Légat dans la détresse... Si sa fille a disparu, qu'elle est dans un tel état de désemparement et que Cézaré ne veut pas l'aider, vers qui crois-tu qu'elle va se tourner ? Hum ? Fini le job, va au-devant d'elle, explique-lui que nous pourrions l'aider mais qu'une rencontre avec "Salute" s'impose afin de se synchroniser. Je te fais confiance, ton échange avec la vieille dame sera plus efficace pour toucher "Salute" que de secouer Silvio comme un olivier...

- A+ je continue ma recherche sur l'artiste de rue. J'ai un truc à creuser sur le message qu'il veut faire passer dans ses "toiles"... ?

Le ton soyeux du chevalier Blackstone apaise un peu Talion.

«Et qui va veiller sur toi, gros malin ? Non seulement on va se retrouver seuls au milieu des favelas et je suis tout sauf le chevalier Hector, et de 2, je vais désobéir à un ordre direct du sénéchal et on va s'en prendre une et finir au niouf»

Même si, au fond de sa tête, l'idée ne lui semble pas si bête que ça...

- Mon Frère, si tu préfères, ramène-toi, on se fait la route à trois pour trouver M-15/6 puis on va voir ensemble cette servante en détresse.

Ajax marque une petite pause, puis il ajoute, avec beaucoup d'affection dans la voix :

- Nous ne sommes, ni toi, ni moi, Hector du Splendide ou Inès de la Droite Lumière... Mais il y a une chose que je sais... Je sais que face à cette femme, Talion le Revenchard serait lui parler d'un droit à la justice, d'un droit à comprendre (ce qui est arrivé à sa fille)... D'un droit à l'Espoir... Et pour moi, elle n'a pas besoin de plus que ces paroles là et les actes qui vont derrière...

- A toi de voir mon Grand... Chaque minute que nous laissons filer et une de moins pour sa fille. Et je ne suis pas parti pour faire des bêtises...

 

Talion esquisse une grimace.

Cette saleté de russe sait appuyer là où il faut...

«Bordel de merde ! Je te jure que s'il arrive quoi que ce soit, je reviens du plus profond des enfers pour botter ton putain de cul et crois moi, une incarnation des ténèbres à côté, ça sera de la rigolade !».

Il va pour partir et se ravise.

«frère, il est primordial d'unifier tout le monde sous notre bannière et de les y garder. Et j'ai bien dit tout le monde !!! Si une seule des forces en présence nous tourne le dos, on est tous mort ! Ce ne sont pas des paroles en l'air et mon petit doigt me dit que quelque chose va vouloir nous mettre des batons dans les roues si tu vois ce que je veux dire».

Et il fait demi tours

«Ines va me tuer..»

- T'es le plus fort mon Frère ! Bon, t'es aussi l'aîné et maman t'a toujours préféré ! Talion par ci, Talion par là, T'es beau comme un Talion d'Or...

Et le russe partit d'un grand éclat de rire... Tu en poursuivant sa route avec Silvio qui questionnait les passants alentours concernant M-15/6.

Les choses avaient été mises au clair et Talion venait de quitter la trace de Black Stone.
Ce dernier avançait au côté de Silvio, finissant par se demander si le romain savait ce qu'il cherchait et où il le cherchait.
Deux nouveaux arrêts plus tard, à le regarder parler avec ici un homme d'un certain âge, là un adolescent pressé, il finit par revenir vers le Russe, un sourire aux lèvres. Tendant le bras vers le Nord, il prononça alors :
" Marriot ! "
" Quoi Marriot ? Comme l'hôtel ? Attends, là encore, ça doit signifier autre chose. Widdfa, qu'est-ce qu'il veut dire ? "
/// Et bien... Marriot. Comme l'Hôtel. ///
Black Stone devinait le plaisir que Blanche Neige pouvait avoir dans ces instants là et finissait presque par regretter de l'avoir autant chargée en améliorations.
/// 200m de notre position, Nord/Nord Est, je t'affiche le trajet. Au prochain carrefour... Tournez à droite... ///

Quelques minutes plus tard, ils étaient sur place.
Le Marriot Grand Hôtel Flora avait perdu de sa superbe. Le bâtiment avait survécu pendant plus d'un siècle, bravant les crises et les conflits.
Mais de sa splendide façade art-nouveau ne restait... Et bien que la façade.
Le reste de l'Hôtel s'était effondré, emportant tout l'intérieur, la toiture et les deux derniers étages de la devanture.
Et c'est là que Black Stone l'aperçut. Une petite silhouette qui avait commencé à recouvrir, à la bombe, la partie inférieure du mur en ruine. Usant habilement des ouvertures et des reliefs, elle reproduisait de son trait si spécifique, à l'évidence, une scène où s'élèverait Lancelot face au Monstre.

Le Russe s'approcha donc, le plus délicatement possible, pour ne pas effrayer l'artiste.
Alors qu'il se trouvait à quelques mètres, il entendit celle qui semblait être une jeune femme, déclamer en Italien plusieurs mots rapides, paraissant former une seule et même phrase sans pause ni ponctuation.

" Widdfa ? Tu as compris quelque chose ? "
/// Difficile à dire, le début semblait composé de nom. Mais l'ensemble n'est pas très cohérent. Et bon sang qu'elle parle vite... ///

(La suite vendredi)

Tout en s'éloignant, Talion lança une recherche en historique du trajet et de la dernière position de Jéricho avant que ce dernier ne perde la femme et les deux Prétoriens.
Le point était un peu plus à l'est, pas très loin finalement, de sa position actuelle.
Par instinct, il s'en approcha en restant le plus discret possible, cherchant les zones d'ombre, contournant les groupes d'individus et attendant patiemment que passent les habitants en circulation.
C'était devenu une seconde nature, et bien que cela ne soit pas nécessaire, véritablement, il arriva sans être vu à son objectif.

Le quartier était assez similaire au reste du bidonville : un regroupement de bâtisses construites à la hâte, pour se donner la sensation d'être protégé.
L'après midi était déjà bien avancé, et la luminosité baissait un peu.
Mais les Romains continuaient à vaquer à leurs occupations. Tous semblaient d'ailleurs en avoir, l'oisiveté n'étant pas de mise ici.

En avançant encore un peu, il constata que les cabanes de fortune commençait à côtoyer quelques bâtiments plus anciens, toujours debout.
La présence des miliciens se faisait par ailleurs moins dense.
Mais la population restait la même : beaucoup de civils, en situation précaire. Talion se rappela la tenue de la femme et se dit alors qu'elle devait forcément dénoter, s'il s'avérait qu'elle vivait dans le quartier.
Restait à savoir où. D'ailleurs...

2 options s'offraient à lui.

La première et plus dans ses habitudes, se mettre en hauteur en profitant des bâtiments anciens et scruter les environs jusqu'à repérer sa cible. 


Cela lui permettrait de rester dans l'ombre qu'il chérie tant mais le temps lui est plus que compté. Il va donc falloir opter pour la deuxième option et cette pensée ne le réjouit guère.

Se mélanger à la foule et enquêter sur place auprès de la population.

  • "Ca mon vieux, tu me le paieras un jour ou l'autre !"

lâche-t-il à lui même en repensant au chevalier Blackstone qui l'a mis dans cette merde profonde.

  • "Naquam, isole moi une image détaillée de la servante que je puisse la montrer sur ma montre RA aux passants. On va voir si elle est connue dans le quartier. Et après tu prends le contrôle de Jéricho et tu essaye de me la repérer depuis le ciel histoire de doubler nos chances de la trouver."
  • "OK soldat."

Il prend une grande inspiration et sort de sa cachette pour se mêler, non sans appréhension dans la foule tout en se répétant en boucle dans sa tête

  • "tu la conosci"

Talion ne passa pas inaperçu. Et ça, il n'aimait pas.
Les Rebuts du coin était effectivement impressionnés par le Knight et ses Chevaliers, et l'homme en noir, malgré son caractère renfermé et peu social, ne dérogeait pas à la règle.
Les personnes qu'il croisait le saluait avec respect et déférence. Cela en était presque gênant.
Et finalement, c'était encore pire et cela le retardait dans son élan vers un premier contact humain. L'idée de devoir interroger toutes ces personnes le mettait mal à l'aise. Vraiment.

/// Tu vas te décider, soldat ? Ou tu attends la fin de la fin du Monde ? ///

Talion serra les dents et les poings et se lança alors, sans plus réfléchir, vers une personne qui lui paraissait moins affable que les autres.

" Tu la conosci ? "
" Si. La Signora Santoni. "
S'ensuit une explication enjouée de l'homme, accompagnée de gestes, que Talion interrompt brutalement :
" Non Capisco ! "
L'homme hoche la tête et lui fait signe de le suivre, commençant à se diriger vers une ruelle à proximité...

/// Tu vois, il y avait plus compliqué comme mission... ///

C'est avec étonnement que Talion se rend compte qu'il vient de faire mouche.

Et c'est avec un soupir de soulagement qu'il suit l'inconnu et pénètre dans la ruelle ; quittant les grandes artères bondées et le poids qu'elles faisaient peser sur ses épaules.

Déjà il se sent plus dans son élément.

Il rappelle Jéricho qu'il réintègre dans son paquetage et continue sa progression, suivant l'homme qui le précède et qui se retourne régulièrement pour l'exhorter de le suivre.

Talion le suit tout en gardant une distance de sécurité suffisante et se tenant prêt à tout moment à déployer ses lames jumelles.

Car il en était persuadé, l'ennemi ne les laissera pas regrouper leurs forces sans venir mettre son grain de sel et pour le moment, tout se passait un peu trop bien...

(Non, je déconne...)

Effectivement, tout se passait plutôt bien.
Malgré les inquiétudes de Talion, le trajet vers le lieu inconnu où le menait son guide de l'instant, se déroulait sans heurt et sans anicroche.
Le Chevalier s'attendait à tout : embuscade, attaque de créatures de l'Anathème tapies dans les Ténèbres, découvertes d'un endroit secret à l'abri des regards où était cloitrée la Signora...
Mais non, rien de tout cela.

Quelques rues plus loin, l'homme s'arrêta et pointa du doigt une bâtisse :
" Signora Santoni ". Puis il salua Talion et s'éclipsa sans demander son reste.
A nouveau, l'ancien membre du Mossad renforça sa vigilance.
/// Si c'est un piège... Il est un peu gros ? Non ? ///
Naquam avait raison, mais cela n'excluait pas la vigilance.

Le quartier était assez mixé, en terme d'urbanisme. Comme au plus proche de la Villa Medicis, Le bidonville continuait à manger l'ancienne Rome, comme un champignon qui prolifère sur la misère.
Mais il y avait plus de bâtiments encore debout, à cet endroit.
Celui qui intéressait Talion était encore debout, mais encadré par deux véritables ruines.
Il s'agissait d'un ancien hôtel particulier, sans doute, dans le style romain.
La façade avait souffert mais l'ensemble gardait un certaine présence et apportait certainement une protection plus efficace que les cabanes de tôles des alentours.
Le Chevalier scruta les yeux quelques instants, ce qui lui permit de voir qu'il y avait de l'activité sur place.
Quelques rebuts étaient rentrés et ressortis de l'endroit, ressortant généralement avec des caisses ou des paniers en apparence chargés.
La présence de la milice était assez diffuse et bien qu'existante, était moins dense que plus haut dans le Bidonville.

Mis à part ce sentiment de méfiance qu'il gardait en lui, rien ne semblait indiquer à Talion que les lieux constituaient un quelconque danger. Et il se pourrait bien que la Signora Santoni soit bien à l'intérieur du bâtiment.

(A ce stade, Talion a le choix : pénétrer dans la maison pour aborder les choses seul, ou appeler les autres membres de la Coterie qui a cet instant sont de retour au Bidonville. Dans le premier cas, on peut continuer par Forum, dans le second, on attaquera avec ça vendredi soir)

Il est arrivé à destination ; enfin c'est ce qu'il semblerait.

Le chevalier en armure Rogue se tient devant la façade de l'immeuble désigné par l'inconnu comme le lieu de résidence de la servante Santoni.

Un bref instant, il hésite à entrer et à appeler ses frères de coterie. Mais il est allé bien trop loin dans sa désobéissance et il est bien trop tard dans la journée pour perdre encore plus de temps précieux.

Et il est déjà rentré dans des bâtiments remplies de créatures de l'anathème avec moins d'hésitations.

Alors qu'est ce qui peut bien le retenir...

//Tu te décides oui ?//

«C'est bon j'y vais ! Inutile d'en rajouter»

L'appréhension se fait plus légère

Il rentre dans le bâtiment, bien décidé à aller jusqu'au bout

Dans l'entrée, le luminosité est encore moins forte qu'à l'extérieur, mais la Méta-armure Rogue fait rapidement l'appoint.
Juste au moment où débouche d'une pièce sur la gauche une jeune femme, portant une cagette à bout de bras. Son chargement est couvert d'un linge qui cache le contenu.
L'apparition sursaute en se retrouvant face à Talion, et esquisse un timide : " Signore ".
Puis, elle tourne légèrement la tête vers l'arrière, tout en maintenant son regard sur le Chevalier :
" Signora, c'è un... cavaliere... che è appena entrato... "
" Un cavaliere ? "
" Si Signora... Pardona me Signore... "
Talion fait un pas de côté pour laisser passer la demoiselle qui sort de la maison, non sans un dernier regard intrigué vers lui.

Sortant le la même pièce, celle que les Chevaliers ont pu apercevoir précédemment lors de leur entrevue avec Cesare se retrouve face à Talion et s'adresse à lui dans un anglais maîtrisé, juste tinté d'un léger accent :

" Chevalier. Bienvenue dans mon humble demeure. Faites vous partie des Chevaliers qui se sont présentés devant Cesare tout à l'heure. Si c'est le cas, veuillez excuser mon... Manque de contenance à cet instant. Je suis désolé de vous avoir offert pareil spectacle. Mais je vous en prie entrez... "

En même temps qu'elle finit sa phrase, elle fait un geste vers la pièce qu'elle venait de quitter.
Talion passe à côté d'elle, voyant d'un peu plus près les traits de la Signora.

Signora Grazziella

Elle doit avoir une cinquantaine d'année, ou un peu plus. Ses grands yeux verts sont encore rougis par des larmes qui ont du couler tout au long de l'après midi. Et des jours précédents.
Elle affiche une grande tristesse et une détresse qui n'ont pas besoin de l'explosion dont elle a fait preuve précédemment, pour être ressenties.
Mais il y a aussi autre chose dans son regard et dans ses gestes. Quelque chose que le Chevalier ne connaît que trop bien et qui n'est jamais bon signe...

Le chevalier souffle intérieurement dès que la Signora s'adresse à lui en anglais.

Il sera au moins débarrassé du poids de la langue, ce qui ne sera pas de trop quand il voit la mine blême de son interlocutrice. Il va devoir la jouer très habilement et humainement possible.

Tout ce qu'il n'est pas en fait.

La lumière ambiante étant suffisamment basse et afin de se donner un aspect plus humain, il décide de folder son casque. Dévoilant dans la pénombre son visage typé méditerranéen. 

Il tousse un coup, comme pour se donner du courage... Par la lumière, que ça va être dur.

Il entame doucement, essayant de travailler son débit et sa prononciation pour être sûr d'être compris et de ne pas à avoir à recommencer.

 

Vous n'avez pas à vous excuser Signora et oui je suis un des chevaliers qui était chez Cesare. Si je suis ici, c'est à propos de la disparition de votre fille. Elle nous rappelle à mes frères chevalier et moi même des événements troublants et similaires survenus il y a peu dans une autre communauté.

Aussi aurai-je besoins moi de votre aide et du maximum d'informations que vous pourrez me donner. En commençant par me dire le plus de choses possibles sur la disparition de votre fille et plus important de tout, si vous savez si d'autres disparitions ont également eu lieu dans le bidonville.

 

 

" Ah. Je me doutais bien que l'intérêt que vous portiez à la disparition de ma fille était motivé par autre chose. Mais soit. "
Gabriella Santoni s'avança vers un coin de la pièce où était installé trois fauteuils fatigués.
Elle prit place dans l'un d'eux et, indiquant à Talion celui qui lui faisait face, elle continua :
" Enfin. Ce ne sera pas pire que l'inintérêt...
Ce que je sais de la disparition de Claudia correspond principalement à ce que l'on m'a relaté.
Claudia était parti accompagner une expédition de ravitaillement. Son statut ne l'oblige en rien à cela mais elle na jamais rechigné à aider. C'est une fille valeureuse, vous savez."

Talion peut deviner dans la pénombre les yeux de la Signora s'embuer à ces paroles.
Elle continue après une petite pause, la voix chevrotant légèrement :

" Elle accompagnait une dizaine d'esclaves et deux Légionnaires qui assuraient la sécurité de la cohorte. Les esclaves sont d'abord revenus seuls, indiquant que les légionnaires et Claudia avaient disparu. Selon eux, cela s'est produit lors du bivouac. Cesare a de suite fait envoyer un groupe à leur recherche.
En chemin, ils sont tombés sur les deux légionnaires qui revenaient vers le campement. Sans Claudia. (Nouvelle pause). Les deux hommes ont été arrêtés et interrogés sur ce qu'ils lui avaient fait. Mais ils maintiennent coûte que coûte, i porco, qu'il ne sont pas responsables de sa disparition ! (Grazziella s'étrangle soudain dans un mélange de colères et de sanglots)."

Ne vous méprenez pas sur mes intentions Signora.

Toutes les vies sont importantes pour nous, quelles soient celles d'un César ou une personne d'un statut «autre».

C'est juste que la disparition de Claudia peut présenter une similitude avec des événements qui ont très mal tournés ailleurs.

Même si le contexte semble...différent.

Dites m'en plus : Quel âge a votre fille, où le ravitaillement se rendait-il et avez-vous une image d'elle ?

Un tremblement lui parcourt l'échine. Son instinct lui dit que tout aussi anodine qu'elle puisse y paraître, cette disparition cache quelque chose de bien plus grave... Et à cet instant, sa discussion avec Hector refait surface. Puis son rêve et après le tumulus et dessus sa nemesis qui l'y attend...

Talion aperçoit la Signora pencher la tête sur le côté, dans un signe qui pourrait évoquer une réflexion teintée de surprise.

" Attendez un instant... "

Elle se lève et se dirige vers un meuble dans un coin de la pièce. Une de ces vieilles créations qui étaient encore fabriquées sans NanoMachines, et il semblerait, il y a de cela des années.
Elle ouvre un tiroir qui peine à se libérer et soulève quelques objets avant d'en retirer un qu'elle approche de Talion.
Il s'agit d'une vieille montre connectée R.A. Une des premières sans doute. Il se souvient en avoir eu une de semblable, quelques années avant l'arrivée de l'Anathème. A l'époque, il s'agissait d'un équipement réservé aux militaires, avant, comme toujours, d'envahir les maisons et les entreprises.
L'objet avait souffert, mais, à sa grande surprise, il émit un petit son reconnaissable et l'écran se déploya. La femme balaya les commandes avec une étonnante dextérité.
La scène en était presque surréaliste.
Les deux silhouettes étaient éclairées par la lumière bleue de l'appareil, qui affichait des images et hologrammes de lieux et de personnes.
/// Ca ne te rappelle pas la scène de ce film là... Rahhh, cette mémoire qui me joue des tours... Ca se passe sur une planète désertique, il y a des drones et... ///
" Ferme là, Naquam... "
/// A vos ordres ! ///

Grazziela s'arrêta sur la silhouette d'une jeune fille.

Claudia

" C'est elle Chevalier, c'est ma petite Claudia. Elle avait quelques années de moins sur cette photo. (Elle semble réfléchir un instant). Elle en a vingt aujourd'hui. Déjà... "

La photo est de qualité moyenne. Les données semblent avoir été en partie altérées par ce qu'a du vivre l'équipement ces dernières années. Mais c'est déjà un miracle qu'il fonctionne toujours.

" Naquam ? "
/// C'est déjà fait, soldat... ///

Grazziela reprend alors après une respiration bruyante, dues aux fluides qui coulaient abondamment par ses yeux et son nez :
" Quant à l'endroit où elle a disparu, si je le savais, je ne serais pas là à attendre... Je n'ai plus d'information depuis l'arrestation des deux Légionnaires par Cesare. Même par l'intermédiaire des nombreux esclaves qui souhaitent tout aussi ardemment que moi, son retour rapide.
Ceux qui étaient partis avec elle ont indiqué une vague direction, plus à l'Est.
Mais il est rare que ces derniers connaissent les lieux de destination et les circuits sélectionnés pour s'y rendre. Ils ont erré un moment avant de tomber sur un avant poste qui les a ramené au campement.
Je ne sais pas ce que fait Cesare, pourquoi il ne va pas chercher Claudia. Ce n'était pas comme si elle était une inconnue pour elle ! "

Talion essaye d'assimiler la vague d'informations qu'il vient de recevoir. Et il a la désagréable sensation que l'on vient de renverser une boîte de puzzle sur une autre et qu'il va devoir refaire le tri dans tout ce bordel.

Il essaye de prendre des pièces et de les coller ensemble

"Merci pour cette photo, elle me sera utile pour pouvoir l'identifier"

Il tend la montre pour la restituer.

"Si je comprends bien, cette mission l'a emmenée à l'Est en dehors de Rome, c'est bien ça ? Et si ce n'est pas indiscret, quel est le lien entre Claudia et Cesare ?"

A la première question, la Signora répondit d'un simple signe de tête.
Puis elle sourit légèrement à la seconde. Non pas un sourire franc respirant le bonheur, mais plus celui que pourrait faire une institutrice à un garnement qui se permet de pousser un peu loin quelques frasques avant de le rabrouer.
Talion se sentit soudain plus petit face à une personnalité qu'il avait peut-être mal estimé.

" Pas le lien que vous pouvez imaginer... Mais Cesare a toujours porté Claudia dans son coeur. Il a tout fait jusqu'à présent pour la protéger, et moi aussi par extension.
Mon mari (elle fit une pause), le Signore Santoni, était un des deux Centurions de Cesare."

Au regard étonné de Talion, elle précise :

" Oui, il assistait autrefois Cesare dans ses décisions, auprès du Centurion Van Kemps.
Il est mort il y a dix mois maintenant, lors d'une sortie qui s'est mal déroulée. La phalange qu'il dirigeait a été attaquée par des créatures, et mon mari s'est interposé pour que beaucoup ce jour là puisse survivre. Mais pas lui.
Cesare et lui avaient une amitié qui datait d'avant l'arrivée des Ténèbres. Et le Legat a donc toujours pris soin de sa fille depuis. Enfin, jusqu'à ce jour. "

Talion toussote comme pour se redonner de la contenance.

"Merci pour votre franchise à...cette indiscrétion et pour toutes ces information...précieuses soyez en certaine".

Il se redresse et fixe la femme avec un regard le plus compatissant possible.

"Je ne vous abreuverez pas de fausses paroles ou espoirs. Je ne peux en rien vous garantir de retrouver Claudia et encore moins, si cela devait arriver, vivante..." 

"Néanmoins, je peux vous assurer par la Lumière, que nous ferons notre possible pour essayer de découvrir ce qu'il a pu lui arriver car cet évènement peut être lié à celui qui nous a amené ici".

Il fait mine de partir et se ravise soudain, pris d'un étrange sentiment. Il se tourne vers elle, tend la main et y fait apparaitre Jericho.

"Je ne vais pas vous mentir, si nous sommes ici, c'est que Rome court un grave danger. Je vous présente un fidèle ami pour que vous puissiez le reconnaitre. J'ai enregistré les coordonnées de ce lieu dans sa mémoire" et une routine lui permettant de venir ici de manière autonome. S'il devait revenir vers vous dans les heures qui viennent, c'est que nous aurons malheureusement échoué et que vous devrez fuir Rome pour vous mettre à l'abri sans délais".

Il réintègre le drone et s'apprête à quitter la pièce quand une ultime question lui vient en tête

"Et César. Est ce que sont comportement n'aurait pas radicalement changé depuis la disparition de votre fille ?"

 

" Je vous remercie pour votre franchise et votre transparence. Et je me dois de l'être aussi.
A dire vrai, je ne me fais pas de faux espoirs. De ce que j'ai pu apprendre, l'un des deux légionnaires, un certain Tomaso, tournait autour de ma fille depuis le début de l'expédition, et peut être avant. Je crains que loin de la protection du campement, il n'ait été plus entreprenant, et qu'avec son ami il n'ait profité de l'occasion pour..."
Elle détourne le regard de celui de Talion et poursuit :
" Bref, j'attends surtout aujourd'hui des réponses et la justice. Et je ne peux supporter de savoir ma fille, laissée pour morte dans les rues de la ville... Vous comprenez ? "

Elle regarde à nouveau vers Talion. Ce dernier hoche la tête. Qui plus que lui pourrait la comprendre en cet instant ?

" Quant à Cesare, son comportement a changé depuis longtemps. On pourrait plutôt parler d'évolution d'ailleurs. Il était autrefois le leader charismatique qui a su unifier les survivants de Rome et organiser leurs forces pour résister aux créatures, tout comme à ceux qui chercheraient à nous dépouiller du peu dont on dispose.
Mais sa lubie salvatrice a pris le dessus, au fur et à mesure. Et aujourd'hui, je crains qu'il ne s'y soit perdu pour de bon.
Il serait temps pour nous que quelqu'un prenne la suite et puisse rétablir la justice, la vraie. Que les sanctions soient appliquées en priorité à ceux qui le méritent et de façon plus... Proportionnées. "

Talion se redresse sur ces dernières paroles.

"Ce sont des mots qui pourraient être lourds de conséquences mais soyez rassuré qu'ils ne quitteront pas cette pièce car je partage, personnellement, votre point de vue. Mais cela ne peut qu'engager moi-même et ne serait représenter la volonté du Knight. Tout aussi dur que cela puisse être parfois, nous sommes là pour protéger l'humanité et ne pouvons intervenir dans ce genre de situations sans être taxé d'ingérence."

Néanmoins, j'ai cru comprendre qu'une voix commençait à s'élever. Celle d'une personne dénommée "Salute". Peut-être que cette personne est le leader que vous attendez tous pour vous permettre d'avancer. N'oubliez pas que, tout aussi puissants qu'ils aient été, tous les Césars des temps anciens ont fini par chuter, leur empire s'effondrer et que leurs peuples opprimés ont retrouvé leur liberté."

Nous tenterons de rentrer en communication avec les 2 légionnaires qui sont partis avec votre fille, en espérant que l'on accepte de nous laisser les  voir tout aussi Chevaliers que nous soyons.

Et dans l'hypothèse où ce ne serait pas possible, pourriez vous m'indiquer où je pourrais rencontrer certains des esclaves qui étaient avec votre fille ? Peut être que, grâce à eux, j'arriverai à découvrir à minima le lieu où elle a disparu".

Il ne savait pas expliquer à ce moment précis ce qu'il était en train de se passer en lui et pourquoi le destin d'une fille totalement insignifiante à ses yeux au premier abord était entrain de le bouleverser au plus profond de son être. Il devait absolument découvrir ce qu'il lui était arrivé car, il en était persuadé, ce petit élément pourrait être leur planche de salut dans la mer de ténèbres qui était en train de leur foncer dessus. Et que plus le temps passait, plus cette planche devenait de plus en plus petite...

La Signora Santoni ne rebondit pas à l'énonciation du nom de Salute. Mais Talion sut qu'il ne lui était pas inconnu, de par quelques petites réactions presque imperceptibles.

Elle écouta gravement les propos du chevalier et osa, à la fin, poser une main sur le bras de métal froid  de la Rogue.

" Merci à vous. Dors et déjà. Pour ce qui est des esclaves, vous pourrez vous adresser à Silvio. Il vous aidera surement... "
A nouveau, Talion tourna un regard interrogateur à cette Signora qui lui réservait décidément plus d'une surprise. Ce à quoi elle répondit :

" Je vous l'ai dit, ma fille était appréciée de tous. Vous n'aurez pas de mal à trouver de l'aide à son sujet. "

Elle raccompagna ensuite le Chevalier dans le couloir. Le remerciant à nouveau.
Alors qu'il allait passer le seuil pour sortir dans la lumière toute relative de l'extérieur, elle l'apostropha à nouveau :

" Chevalier... Je ne connais même pas votre nom. A qui ai-je eu l'honneur de parler ? "

 Il se tourna vers elle et posa son regard dans le sien ; d'abord intense puis glissant lentement dans une douce mélancolie.

« Je n'en ai plus, depuis que l'anathème est apparu et m'a arraché tous ceux qui comptaient pour moi ainsi que mon pays. Sans raisons et sans corps a pleurer. Je ne suis plus désormais que la vengeance froide qui m'anime à rendre coup pour coup à ceux qui m'ont tout pris. Talion est mon code et mon seul nom désormais car tel est le châtiment que je réserve à mes ennemis et ce qui dicte ma vie. Un sentiment, je pense que vous devriez facilement comprendre... Prenez soins de vous Signora Santoni et surtout n'oubliez pas quoi faire si vous voyez notre ami commun.»

Le casque de l'armure Rogue défolda et redonna au chevalier toute son allure inquiétante. Il vint repositionner son capuchon et la Signora Santoni se trouvea paralysée par ces yeux rouges flamboyants dans les ténèbres qui la fixaient avant de disparaître tels les yeux d'un ange de la mort retourné dans les limbes à la recherche de sa nouvelle proie.

 

Quand au chevalier Talion, il avait un nouvel objectif mais il devait d'abord discuter avec sa coterie.

Accaparé par ses pensées, il fallut quelques minutes à  Clovis pour se rendre compte de l'arrivée du message de Cristo...

ça faisait longtemps ... ça ne m'avait pas manqué et j'ai encore pas su gérer ...

Gwen dut lui répéter qu'un message était arrivé.

Oui, Gwen, tu peux répondre à Cristo : il me semble que Black Stone a bien fait le tours, la horde entourant les enfants qui eux même entourent le "prince" pendant le trajet, le tout accompagné par une Barde Noir, nommée Fiona, qui nous a joué un sale tour. Les enfants servent de "chair à canon" pendant l'attaque des villes. Faites attention à la petite Naomi, il faut que nous la sortions de là.

Le reste du chemin Clovis essaya de rester concentré sur le trajet pour essayer de s'y retrouver un peu et rester plus attentif, mais rien ne vint perturber le petit groupe.

Une fois arrivés à destination et après avoir appris que le Cardinal n'était pas présent, Clovis se tourna vers ses compagnons restants :

Des avis pour la suite ?

Mais ils le laissèrent seul à la prise de décision. Pendant ses réflexions où il se disait qu'il irait bien à la rencontre de se fameux Cardinal, il finit par entendre une musique vaguement connue. Mais où l'avait-il déjà entendu ? Peut-être à la radio ? Puis il finit par voir l'armure grandissante de son compagnon Black Stone

Mais qu'est-ce qu'il fout... On n'est pas à la foire là !

Clovis pris quelques (longues) minutes pour se calmer un peu ... c'était le bordel.

Après avoir retrouvé ses esprits :

Gwen peux-tu m'indiquer où et ce que font Black Stone et Talion ! En plus je lui avait dit de le surveiller !

En s'adressant à Clovis sur le canal coterie
 

Mon avis, sénéchal, faire abstraction du cirque de BlackStone. Les deux ont peut-être trouvés quelque chose...

Puis en s'adressant au garde suisse

Peut-être pourrions nous se porter à la rencontre du cardinal ?

/// Pour ce qui est du Chevalier Black Stone, et bien, il est plutôt facile à localiser. Il se trouve à 10m de haut un peu au sud du Bidonville. Sans doute proche du Château du Quirinal.
Widdfa ne me répond pas, c'est une tête de mule.
Naquam lui est toujours plus facile à faire parler. Quelques ordres bien trouvés et la messe est dite. Le Chevalier Talion est juste à côté du Chevalier Black Stone (ndMJ : c'était le cas au moment de la requête de Clovis). Est-ce que tu veux que je lui demande de nous communiquer sa position régulièrement ? ///

Puis à la remarque d'Inès sur le Cardinal :

/// J'ai localisé les coups de feu au sud de la ville, entre 2 et 3 km de notre position. C'est loin d'être précis, je suis désolé. Mais la structure de la ville empêche d'en savoir plus. Si nous partons à la recherche du Cardinal Denis de la Barthe, cela va nous prendre beaucoup de temps. Et la nuit approche. Je ne suis pas contre une petite virée dans les rues de Rome, mais tous les bars sont fermés. Pardon, désolé Sénéchal... ///

Merci Gwen, oui demande à Naquam de m'envoyer sa position régulièrement, s'il te plait.

Intérieurement : "Au moins il m'a écouté."

Merci Chevalier Ines pour cette proposition, mais d'après l'analyse de Gwen, ce n'est pas possible, du moins c'est trop loin pour se soir, je pense que l'on va commencer à chercher un endroit où passer par la nuit. 

Message à la coterie d'Avalon : 

Au vu de l'avancé de la journée, nous allons commencer à chercher un endroit pour passer la nuit, si par hasard vous passez devant un endroit dans lequel nous pourrions nous reposer un peu faite nous signe.

Suite à se message Clovis se tourne vers l'un des gardes de la Garde Suisse et lui demande :

Pourriez-vous donner des informations sur ce quartier à un étranger, est-ce qu'il y a des bâtiments qui tiennent encore solidement ? Des coins a éviter (zones de combats fréquentes, ou bâtiments instables ... ) ?

En parallèle Clovis demande à Gwen d'envoyer un massage à la coterie Prophecy : 

Avez-vous pu trouver un coin pour la nuit qui vous permet de surveiller l'avancé de la Grande Chasse ?

 

Le garde haussa les sourcils, apparemment étonné par la demande de Clovis.
Il se tourna vers ses collègues puis à nouveau vers le petit groupe avant de répondre :

" Disons que... Je ne sais pas s'il y a encore des endroits sécurisés en ce Monde, Chevalier.
Maintenant, il y a des endroits pires que d'autres.
Evitez la zone du Colisée. Les marais sont infestées et peu stables. L'Anathème y semble encore active, d'une certaine façon. Mais on vit avec, tant qu'on reste à distance.
Par ailleurs, si vous tenez à vos affaires, ne vous approchez pas trop du campement de la Légion, enfin, je dis ça...
En dehors de ça, la ville reste plutôt calme, tant que vous restez dans le périmètre surveillé.
Au delà, les choses peuvent devenir plus compliquées. "

En même temps que le garde répond à Clovis, Gwen lui indique une communication entrante de la part de Cicero "Cristo" Ceves.
Clovis met en attente, remercie le garde et s'écarte un peu de la barricade du Pont Saint Ange.
En prenant la communication avec Cristo il tombe sur un message de sa part :

" Nous attendons le retour de Gideon, il est encore plus au nord. Nous nous rapprocherons ensuite du campement de la Légion pour passer la nuit. D'ici 3 heures, selon mes estimations, on n'y verra plus rien. A moins que vous souhaitiez qu'on se retrouve quelque part... Je n'ai pas trouvé d'hôtel sympa dans les parages, de toute façon... "

Quelques minutes plus tard, alors que le groupe s'est remis en marche, Gwen informe Clovis :
" Naquam m'indique qu'il est parti plus à l'est, à la rencontre de la femme que nous avons vu plus tôt dans la journée, chez Cesare. Ah, et il dit que Talion est parti seul. Le Chevalier Black Stone a pris une autre direction... "

L'espoir fut donc de courte durée...

A la réponse de Gwen Clovis s'assit sur un morceau de mur effondré.

Il secoua la tête de dépit. Et s'enferma dans le silence ...

Clovis se remémora ses jours heureux bien avant l'anathème, bien avant ... quand elle était encore elle même. Les rares fois où elle souriait, son visage était si lumineux que tous les problèmes semblaient disparaître. Il rouvrit les yeux et ...

Gwen, j'aurais besoin que tu envois plusieurs messages, s'il te plait :

Talion, pourquoi se changement d'objectif ? Que se passe t-il plus à l'est ? 

Black Stone, où en es-tu de ton retour au Maraudeur pour mettre le romain en sécurité ?

Chevalier Ceves, rendez-vous au campement de la Légion pour un petit compte rendu de la journée.

Après avoir transmis ses instructions à Gwen, il se tourne vers ses compagnons :

Chevalier Inès, Chevalier Hector, nos compagnons ont, apparemment, changé leurs objectifs en cours. En attendant leur retour, je vous propose de retourner vers le campement de la Légion pour se trouver un endroit pour passer la nuit. Nous devrions avoir plus d'informations de leur part sur le chemin de retour.

alors que Talion part à la recherche de la femme rencontrée chez Cesare, il reçoit le message du Sénéchal lui demandant des comptes...

"Et merde" lance-t-il à lui même dans le casque.

Pas le choix que de répondre. Il essaye de choisir au mieux ses mots mais dans un style qui lui est bien propre

"Avons découvert l'existence d'une figure de rébellion au sein de la communauté des esclaves du nom de "Salute". Serait derrière le culte voué au Knight et monte les esclaves contre la légion. Ne savons pas où le trouver. Avons du nous séparer pour ne pas perdre de temps car la chasse approche. Blackstone cherche avec Silvio. De mon côté, je vais creuser du côté de la dame rencontrée chez Cesare. Reprend contact dès que j'ai du nouveau

PS : C'était son idée..."

https://www.youtube.com/watch?v=Jwtyn-L-2gQ

Le Chevalier BlackStone reçoit la demande du Sénéchal.

- Sénéchal, franchement, on est pas mal... On évolue avec Silvio dans le ghetto comme des gros poissons dans l'eau... On est sur la piste de l'artiste, l'artiste de rue qui dépeint avec une inquiétante précision le combat de Sir Lancelot contre le Monstre... Il y a un élément très noir qui revient systématiquement... 6 personnes, crucifiées présents dans la scène dantesque ! Je vous invite à regarder et à filmer ! On est sur le point de le localiser... Silvio assure auprès des habitants des masures, sa mise en sécurité est donc décalée ! On arrive sur le secteur du Marriot Grand Hôtel Flora. ! J'ai discuté avec Talion, je l'ai convaincu d'être à fond dans la mission ! Il va faire un tour afin d'identifier un héros local nommé "Salute".

Message bien reçu, j'attends un compte-rendu de votre entrevu avec avec votre contact Chevalier Talion. Soyez de retour dans 3 heures au campement de la Légion.

Clovis se tourne vers ses compagnons pour leur signaler l'arrivé d'un message de Talion :

Il suit une piste au prêt de le femme que nous avons croisés chez Cesare. J'espère avoir un retour très prochainement du chevalier Black Stone.

Avez-vous des connaissances historiques sur l'Italie ? Est-ce que "Salute" vous dit quelque chose ? Peut-être une personnalité ?

Sinon, je pense que nous devrions retourner au campement de la Légion et revenir demain.

Si ceux-ci sont d'accord, Clovis et ses compagnons reprirent le chemin pour le campement de la Légion.

Gwen signala à Clovis le message qu'il avait raté de BlackStone après l'avoir vu, il lui répond :

Message bien reçu chevalier BlackStone. Vous avez 3 heures pour nous retrouver au campement de la Légion. Pas de retrard chevalier BlackStone !

Clovis transmit ce dernier message a ses compagnons et commença à faire plus attention aux fameux graffiti (s'il en croise un il les film et étudie attentivement les fameuses silhouette).