Vous en avez assez de passer votre temps à être attaquer par des humains pour rien?
La chasse n'a plus la même saveur depuis que votre copain gnoll a été injustement trucidé par un groupe de "héros" ? Vous êtes un Elf qui en a marre des grands espaces? Une troll devenu hématophobe suite au massacre des siens? Un Yeti en mal de câlin qui souhaite partager son affection?
Êtes-vous un monstre en mal de reconnaissance?
Vous chercher un lieu pour développer vos compétences, être rémunéré , logés blanchis, un emploi à vie ! et cela même si vous êtes un mort-vivant !
Chez Donjon et compagnie vous aurez votre place !
Ici votre métier principal est de gérer nos clients !
(comme le dit Hellbaff un bon client est un client mort !)
Notre responsable des Ressources Vivantes (DRV) sera totalement disposé pour vous recevoir et prendre en compte votre candidature !
Un premier jour dans une nouvelle fonction, dans un environnement nouveau, c’est toujours intimidant.
C’est pourquoi nous avons écrit ce petit guide d’accueil pour faciliter votre prise de fonction et faire en sorte que vous vous sentiez tout de suite à l’aise.
Mon nom est Marzkel. Je suis le directeur des Ressources Vivantes.
Avec mes équipes, j’ai en charge les employés de Donjon & Cie : non seulement
les recruter, mais m’assurer qu’ils travaillent dans de bonnes conditions, qu’ils soient rémunérés pour leurs services à la hauteur de leur talent et qu’ils aient la possibilité
d’évoluer dans l’organisation à mesure qu’ils démontrent leur valeur,
comme je l’ai fait moi-même dans ma prime jeunesse.
En effet qui dit emplois sérieux dit candidats nombreux !
Notre société est inclusive que vous soyez un squelette, vampire, loup garou, slug de combat, momie, ange déchue, fée, marcheur de glace, gnoll, diablotin ou tout autre monstre sympathique nous serons disposé à vous laisser votre chance !
Notre mission chez Donjon et Compagnie?
Monsieur Noir a bâti autour de lui une organisation visant à fournir aux clients ce qu’ils recherchent :
Le frisson de l’aventure, la chance de s’enrichir et de faire le bien. C’est le coeur de notre mission. Évidemment, construire des aires, les patrouiller, surveiller l'ensemble, payer les
employés, tout cela coûte cher. Nos revenus, ce sont la fortune et l’équipement que les clients malheureux laissent derrière eux lorsqu’ils ne réussissent pas à sortir vivants du Donjon. C’est la principale source de revenus de Donjon & Cie, ce qui explique qu’il nous faille constamment attirer à nous de nouveaux clients pour que l’organisation puisse prospérer.
On compte sur vous !
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Une elfe prête !
Moi ! Moi ! Moi!
Une momie qui pue
Mais qui ne sent rien paske c'est une momie quoi
Evénement d’entreprise : la Galette des Doigts
Evénement d’entreprise : la Galette des Doigts
(sponsorisé par l’amicale des zombis incomplets)
Chaque année, peu après la nouvelle année, l’amicale des zombis incomplets organise une grande galette des doigts : la cuisine confectionne de grands gâteaux à partager (à base de farine de navets, faut pas rêver non plus), dans lesquels sont insérés des doigts de clients collectés tout au long de l’année.
L’heureux qui a un doigt dans sa part peut se le faire greffer gratuitement, généralement à la place d’un doigt manquant!
Les ressources vivantes ayant insisté pour que l’événement soit inclusif, celui-ci est ouvert aux non morts-vivants. Inutile de dire qu’inviter un grouillot nouvellement arrivé dans le Donjon à la Galette est une technique de bizutage particulièrement appréciée. Il se dit que certains préfèrent avaler le doigt plutôt que de risquer la greffe…
Hey ! il se passe quoi qd on a la fève ?
Karnaïan et moi-même sommes bien chauds pour le découvrir !!!
L’accueil, le nerf de la guerre
Vous avez été engagés par Donjon & Cie dans un poste d’hôte(sse) d’accueil. Vous entendrez parfois vos collègues utiliser le terme de « cogneurs » à la place de votre titre officiel, mais c’est un surnom réducteur qui ne traduit pas la finesse nécessaire à l’exécution de vos tâches. Les hôte(sse)s d’accueil sont la pierre angulaire du dispositif industriel de notre organisation,
puisque ce sera par vous que vont transiter les revenus qui nous font tous vivre. Lorsque des clients pénètreront dans une aire, vous serez dépêchés sur place pour vous assurer qu’ils ont été éliminés et collecter leurs biens. Souvent, vous n’aurez même pas à lever le petit
doigt : les pièges, monstres et résidents de l'aire se seront chargés des clients avant même votre arrivée.
Mais parfois les clients sont plus rusés ou coriaces qu’escompté et c’est dans ces moments-là que vous ferez preuve de tout votre talent !
Si vous exécutez bien vos tâches et que vous n’hésitez pas à aller au delà de vos stricts ordres de mission pour le bien de Donjon & Cie,
vous accéderez au titre prestigieux d’Employé du Mois. Outre la réputation flatteuse que vous pourrez acquérir auprès de vos collègues et supérieurs, les Employés du Mois ont accès pendant quelques jours aux services et activités réservées normalement aux employés les plus
gradés de la compagnie. Soyez le meilleur et vous fréquenterez les meilleurs !
Vos principaux collègues
L’Accueil est établi au sein de la Division des Opérations, qui réunit tous les métiers de terrain nécessaires au bon fonctionnement de Donjon & Cie. Vos collaborateurs les plus proches sont ceux de la Supervision, en charge de repérer les clients, de jauger la menace qu’ils représentent et d’envoyer les hôtes d’accueil les plus adaptés à les recevoir.
Vous serez également amenés à côtoyer presque quotidiennement vos collègues de la Maintenance :
ceux de l’Entretien sont en charge des menues réparations des aires clients, du réarmement des pièges et, plus généralement, de tout le labeur nécessaire au maintien en l’état des
locaux, mais ce sont également eux qui s’assurent que vous êtes bien nourris et logés.
Le Matériel est chargé de vous fournir vos paquetages et également de trier et catégoriser
le butin des clients que vous leur rapporterez.
Enfin, l’Arpentage vous fournit un avantage décisif face aux clients : la cartographie des secteurs où vous risquez de les affronter.
Sachez utiliser au mieux cette connaissance préalable du terrain.
Il y a d’autres départements dans l’organisation que vous fréquenterez plus ccasionnellement : les gens de l’Exploration, en charge de défricher de nouvelles zones pour y construire
des aires innovantes, les gens des Entrées & Sorties en charge des aspects financiers de notre activité, les gens de ma direction, les Ressources Vivantes, dont la mission est de recruter les employés mais aussi de gérer les résidents, ces créatures qui vivent dans le Donjon mais
ne travaillent pas directement pour nous.
Enfin, la Mercatique dont le rôle est de bien connaître nos clients, de concevoir des aires susceptibles de les appâter et de mettre en place des plans d’actions pour les attirer nombreux.
Donjon & Cie est une grande famille
Donjon & Cie est une grande famille dont les employés partagent quelques valeurs essentielles. Tout d’abord, nous sommes un employeur ouvert à la diversité : quelle que soit votre espèce, votre genre ou votre passé, vous êtes le bienvenu au sein de nos équipes. La seule chose qui
nous importe, c’est le talent et l’esprit d’équipe. Donjon & Cie sait récompenser les employés qui mettent du coeur à l’ouvrage et accomplissent eurs missions avec diligence et intelligence. C’est un avenir radieux qui s’offre à vous et je le dis de nouveau : bienvenue chez Donjon & Cie.
Si au cours des jours ou des semaines qui viennent, vous avez besoin d’assistance dans le cadre de votre entrée en fonction, n’hésitez pas à vous mettre en contact avec les Ressources Vivantes : mes équipes et moi-même seront ravis de vous prêter une oreille attentive
menus de la semaine
Vous l'attendiez tous ! le service restauration à enfin validé la menu de la semaine prochaine :
Lundi : Sangsue des cavernes poêlé avec des navets!
Mardi : Limace nyctalope grillé avec des champignons
Mercredi : Viande* pochée avec des navets
Jeudi : limon vert du chef avec des navets
Vendredi : larves en ragout avec des navets
Samedi : oeuf de vouivre poché avec des champignons
Dimanche : gelée de cubes mijoté aux champignons
N'oubliez pas l'évènement de la semaine avec la galette de doigt spécialement réalisée par notre chef ! (réalisée à partir de farine de navet)
*viande d'origine non contrôlée
Nous rappelons à nos aimables employés du mois et Dirigeant qu’une auberge accessible « Le Tablier du Boucher » se targue de proposer plus de quarante sortes
de viande (dont une bonne partie des espèces douées de conscience susceptibles
de se rencontrer dans le Donjon).
Miam miam !
Quartiers
Les hôtes d’accueil vivent dans leur propre quartier, ce qui permet de les retrouver rapidement lorsqu’ils doivent être envoyés en mission. Urgente ou non, une mission
doit généralement être exécutée quelques dizaines de minutes après son démarrage, sans quoi les clients auront quitté les lieux.
Dortoirs
Les hôtes d’accueil partagent des dortoirs communs, des pièces fermées contenant généralement huit couchages par lits superposés, les plus lourds dormant sous les plus
légers.
Pour des créatures vraiment hors gabarit (ogres, centaures…), des aménagements sont effectués, mais il s’agit vraiment du minimum et certainement pas d’un confort supplémentaire.
Les dortoirs sont mâles ou femelles mais jamais mixtes.
Les miroirs sont férocement partagés (ils sont généralement constitués de métal polie car plus résistant) et il n'est pas rare de voir des échauffements entre Elfette et driade (entre autre...)
Dans certains cas où le genre est indéterminé ou inconnu, on laisse l’hôte d’accueil choisir de quel côté il préfère se loger,
avec l’accord de ses compagnons de dortoir.
Inévitablement, comme dans toute communauté fermée, des idylles (plus ou moins sérieuses) se créent entre employés (et souvent entre hôtes d’accueil, sans doute en raison
de la conscience particulière qu’ils ont de leur propre mortalité). Les dortoirs n’étant pas des lieux adaptés pour des ébats amoureux, des chambres de siestes, qui peuvent être fermées de l’intérieur, sont accessibles sur réservation pour les hôtes d’accueil qui ne sont pas d’astreinte.
Ces idylles ne sont pas interdites, mais si elles affectent la performance des employés concernés, il se peut qu’on leur en fasse la remarque. En tout état de cause, lorsqu’une relation entre deux employés devient connue, la machine à ragots se met généralement en marche.
Salles de repos
Les salles de repos sont accessibles aux hôtes d’accueil, qu’ils soient d’astreinte ou non. Ce sont de grandes salles avec quelques tables et diverses activités mises à disposition, comme
des jeux de fléchettes, de cartes, de dés, d’osselets et des damiers et échiquiers
pour les plus intellectuels. Il y a également une petite bibliothèque dont les quelques ouvrages ont été lus et relus (souvent plusieurs fois par les mêmes – rares – lecteurs). Une des salles de repos propose des activités plus physiques, comme des haltères en pierre, des cordes à sauter
et même un cercle de lutte. Les hôtes d’accueil sont censés faire montre de précaution lorsqu’ils se servent de ce dernier, la direction voyant d’un mauvais oeil un hôte d’accueil partant en
mission déjà amoché par un collègue. Signalons que si les paris sont tolérés (que ce soit pour les jeux ou pour la lutte), la direction est déjà intervenue lorsque ces activités commençaient à
dégénérer en rivalités personnelles.
Le Mur d’Informations
Le Mur d’Informations est un mur sur lequel la direction affiche toutes les informations susceptibles d’intéresser les hôtes d’accueil. On y trouve en particulier :
Ce chiffre dépasse rarement les unités et, lorsque c’est le cas, la direction se prend immédiatement à rêver de battre le record de sécurité au travail qui est de 11 jours.
ͽ Un panneau de petites annonces sur lesquelles les employés eux-mêmes peuvent indiquer lorsqu’ils ont quelque chose à vendre ou à acheter, quand ils cherchent des joueurs
pour une partie de cartes régulière ou toutes sortes d’autres requêtes. Il n’est pas rare que des affiches de protestation apparaissent sur le mur d’information. La direction les fait évidemment
enlever au plus vite, et exige que les responsables soient dénoncés.
Ixchel la Déesse Arc-en-ciel
Ixchel erre depuis un certain temps déjà à la recherche de son chat. Eh oui.
Vénérée il y a longtemps comme la Déesse Arc-en-ciel par une lointaine civilisation Aztèque, elle dispensait terreurs et merveilles à ses ouailles. Son origine est attribuée aux puits à sec, source de malédiction pour les peuplades Aztèques de l’époque et de disette incontournable. Ces puits étaient nommés l’Anus de l’Inframonde, si si.
C’est là la source à la fois de son pouvoir sur le Monde et sa plus grande malédiction. En effet, ayant l’apparence d’une Momie Aztèque parfaitement décrépite, ses bandelettes dégagent une puanteur si immonde qu’elle fait fuir tout être vivant à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Tout particulièrement quand elle est stressée. Ses bandelettes laissent alors s’échapper malgré elle tout un amas de vers grouillants et d’insectes et scolopendres de toutes sortes. Eh bien oui, ils ont fait le voyage depuis l’Anus de l’Inframonde eux aussi.
Cela l’incommoderait peu si elle n’avait été obligée de partir à la recherche de son chat, Nazca, momifié avec elle, et qui s’est fait la malle on ne sait comment. Elle se retrouve donc à devoir parcourir des terres inconnues et interagir avec l’extérieur pour partir à la recherche de ce petit sournois.
Ayant fait chou blanc sur toute la ligne, elle se retrouve en désespoir de cause à la porte du Donjon, alléchée par l’annonce d’emploi et les avantages sociaux proposés :
Elle se fait peu d’illusions sur ses chances de retenir près d’elle ses nouveaux « amis et estimés collègues », mais peut-être qu’enfin ils verront tout son potentiel.
La Déesse Arc-en-ciel est en réalité la Déesse de l’Eau, qu’elle prodigue ou retient selon son bon vouloir. Elle peut donc aussi bien assécher les puits (et l’eau contenue dans tout corps vivant) que causer des tempêtes et des inondations, et accessoirement favoriser les naissances. Mais bon, cela fait tellement longtemps qu’elle n’a pas pratiqué que là-dessus, elle est un peu rouillée, c’est le cas de le dire… (peut-être sa progression lui fera-t-elle retrouver toute son habileté…)
Caniche-Garou Origines
Oyez Oyez
Amis et compagnons,
Laissez moi vous conter
la Geste du Caniche-Garou Teignon :
Il était une fois le petit Jeannot dit "Casse-Bonbons",
Impétueux adolescent, mignon, mais un peu con-con.
Qui passait tout son temps à tourner en bourrique
Son voisin, le Mage-Sorcier Old'Harrick.
Ce dernier, lassé de son insolence et de ses rapines,
Lui jeta une incantation trouvée dans Sorcier-Magazine,
Le Spécial Sorts et Poils de Septembre, qui, quoi qu'on en pense,
Dépassait nettement de loin toutes ses compétences.
"Par l'esprit de la Nuit la prochaine fois
Que la Lune blanche comme un cul tu verras,
En homo-canis-lupus, tu te métamorphoseras !"
Déclama-t-il de sa puissante voix.
"Casse-Bonbons" sans demander son reste,
Pris ses jambes à son coup, et fila vers l'Est.
L'esprit invoqué, facétieux mais sourd comme un pot,
Attendit le bon moment pour punir le marmot.
Dans sa fuite, lorsque par hasard ce dernier
Croisa sur sa route un vieillard au postérieur exposé,
En un tourne-main, il devint, pour le pire et le meilleur,
Et un peu aussi, bien-sûr, grâce à son toiletteur :
"Casse-Pompons", L'Homme en Caniche-Pupuce.
But Ultime
Retrouver Old'Harrick et se venger de lui en mâchonnant tous ses pieds
de meubles, ses babouches, et en laissant des poils partout sur son canapé !!!
Techniques spéciales (à négocier avec le MJ)
Intimidation du Kwah-Kwah-Kes-Ta !
Sorte de jappements hystériques et aigües de lascars répétés à l'infini destinés à impressionner son adversaire, ou à le faire fuir en le saoulant et en lui détruisant les tympans. Dans une moindre mesure, très utile pour donner l'alarme.
Mé-Kilé-Meugnon !
Bonus spécial de charisme lors des interactions avec les mamies.
Mégara - Mini Yéti
Mini yéti des cimes gelées, Mégara grandit dans une famille aimante et un peu fruste. Elle doit son surnom Méga à sa mamie qui lui voit dès sa naissance un avenir aussi grand qu'elle est petite. A moins qu'elle n'ait décidé d'anticiper de futurs jeux de mots et cancanages hivernaux et inventé un avenir rocambolesque à ce petit truc de ses ouailles pour lui offrir une vie plus douce. C'est qu'on s'ennuie sec en haut des cimes en dehors de la saison touristique et tout le monde le sait, les yétis, c'est méchant. Quoi qu'il en soit, Méga croit dur comme fer à son avenir heureux et prospère. Et elle sait persuader les imbéciles avec un bon coup de tête dans le creux poplité pour les amener à sa hauteur, suivi d'un câlin très affectueux jusqu'à ce qu'ils demandent grâce et jurent leurs grands dieux que c'était une blague, ou défaillent sous le coup de l'émotion et d'un brusque arrêt de circulation dans les carotides.
Fascinée par les tenues des touristes chaque année, Méga prend goût à la mode et à la coquetterie. On la voit parfois piquer une pièce d'armure sur un cadavre pour se faire un joli petit bracelet, découper soigneusement un morceau de pelage pour se faire un gilet douillet ou se rouler dans une flaque de sang afin de donner de beaux reflets roses à sa fourrure. Elle parvint même à convaincre son clan de laisser la vie sauve à un elfe des bois splendide dans son hypothermie, sous prétexte d'apprendre son langage. Car tout le monde le sait, c'est mieux de parler la langue des touristes. Et c'est l'occasion pour Méga d'apprendre à s'occuper d'un hôte (-age), d'apprendre les règles de savoir-vivre, les associations de couleurs, les tenues qui mettent sa forme de boule en valeur, la mode au fil des siècles, comment se faire des mèches savamment étudiée en appliquant le sang à la température adéquate etc.
Forte de ses nouvelles connaissances, Méga décida de partir à la ville pour découvrir la mode et la classe (et les elfes) dans leur habitat naturel. Et qui sait, devenir la première yétie référence en la matière.
Et comme en ville, le maquillage, ça coute cher et que c'est mal vu d'acheter des flasques de sang chez le boucher, l'offre d'emploi de Donjon et Cie tombe à pic. D'autant que Méga a aperçu quelques elfes et autres belles personnes postuler à ce job. Ça sera l'occasion de faire d'une pierre trois coups : du maquillage gratos, de sympathiques acolytes à la mode, et des sous.
Objectif : devenir une icône de la mode
Entrainement spécial : câlin tout doux imposé => évanouissement de la cible pendant 1d6 tour
Rapport de mission : le tombeau
Mission : récupérer 4 corps et leurs biens dans le Tombeau (niv -12)
Equipe : Béta
Mission : accomplie !
Gains matériels pour Donjon et Cie :
Matériel de paquetage usagé :
Pour le service de maintenance :
Pertes et dégâts :
Notes pour plus tard :
Victoire pour l’équipe Béta :
Rapport détaillé :
Nous partîmes 3 bleus, un rose, un brun, un gris, héroïques, tête haute et cœur vaillant en direction de notre première glorieuse mission au sein de Donjon et Compagnie : … (« tadaa ») … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) Le TOMBEAU !
Nous traversâmes de longs couloirs d’un pas guilleret, équipés de nos toutes nouvelles et étincelantes armures arc en ciel (moisies/rouillées), nos paquetages tous neufs sur le dos. Quand soudain, de lourds pas firent trembler le sol ! Un immense demi-orc sorti de l’ombre (de la salle de pause) et avança vers nous. C’était Grump le puissant, l’employé du mois 😊 qui souhaitait me saluer avant son départ en congé. Nous discutâmes un instant, puis sous la pression de Michelle qui se lassa fort vite de cet échange attrayant, nous accélérâmes.
Nous repartîmes de bon pas vers l’ascenseur. Nous y rencontrâmes Glurk aka Arthur, gobelin liftier machiniste curieusement fagoté mais fort sympathique. Il s’avéra au premier abord peu causant et légèrement pessimiste. Mais grâce à notre joie de vivre et notre futur/nouveau/en-cours-d’étude haka des Bétas, sa bouche se dérida et nous échangeâmes allègrement sur notre future mission. Et Glurk nous appris la technique ultime de sa femme : le coup de la masse à pied. Nous arrivâmes enfin au niveau -12, où nous laissâmes Glurk attristé de nous quitter, sur un léger signe de main. Puis nous traversâmes les couloirs du donjon et arrivâmes à la porte … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) du TOMBEAU !
Ses orbites vides de l’inframonde la dotant d’une vue surnaturelle dans le noir absolu, Ixchel regarda par l’œilleton et nous nous assurâmes que la voie était libre. 1… 2… 3, elle toucha la poignée. 1… 2… 3 elle appuya légèrement dessus. 1… 2… 3, elle souleva la clenche grâce à l’effet de levier du poucier. 1… 2… 3… Elle ouvrit la porte. Et nous entrâmes enfin dans … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) le TOMBEAU !
Ecarquillant nos mirettes, nous avançâmes prudemment, un pas après l’autre, vers notre périlleuse mission. Eclairée par la frugale lumière vacillante de torches agonisantes, la pièce semblait entièrement vide, hormis l’immense tombeau fermé en son centre. Nous fîmes valeureusement le tour du dit tombeau pour rejoindre la porte d’en face. Armes à la main, Casse-Pompon et Ixchel passèrent du côté droit pendant que Mega passait du côté gauche. L’air s’empli des snif snif de Casse-Pompons pendant que les trois valeureux employés avançaient pas à pas. La pièce s’avéra effectivement vide et fort élégamment décorée d’obscurs hiéroglyphes.
Arrivée à la porte d’en face, l’équipe l’analysa scrupuleusement, craignant un piège. Ixchel se proposa courageusement pour ouvrir la porte. 1… 2… 3, elle toucha la poignée. 1… 2… 3 elle appuya légèrement dessus. 1… 2… Mega donna un vif coup de pied dans la porte qui s’ouvrit sur un petit couloir de 2m² doté d’une fente au plafond. Depuis le seuil du couloir, Mega observa le sol, Casse-Pompons observa le mur, Ixchel observa le plafond. Et cette dernière informa l’équipe de la présence d’un dangereux piège hachoir qu’elle déclencha d’un coup de bandelette. Mega et Casse-Pompons considérèrent horrifiés l’immense hache en demi-lune fendre et refendre le couloir tel un brutal hachoir de boucher. Ixchel, quant à elle, sereine grâce à son bon contact avec Despoina la sphinge cartographe MLS, connaissait la manœuvre à effectuer sur la 3° pierre en haut à gauche de la 5° pierre qui dépasse du mur de droite en contrebas de la 2° dalle rayée du milieu du côté droit du plafond. Le piège s’arrêta et nous traversâmes valeureusement le dangereux … (effet de silence dramatique) … COULOIR CARRE DE LA MORT ! Ixchel recommença à compter 1… 2… 3… Et un petit coup de pied fut donné dans la porte pour ne pas nous éterniser ici.
Grinçant et couinant sur ses gonds rouillés, la porte s’ouvrit sur … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) l’OBSCURITE ! Casse-Pompon et Ixchel, Bétas nyctalopes, avancèrent plus ou moins prudemment dans l’immensité sombre, prélude de l’inframonde. Et Mega alluma rapidement une torche. Nous nous accordâmes un court délai pour acclimater notre vue à l’obscurité / la lumière, puis nous analysâmes l’immense pièce ornée de 6 grandioses colonnes, montant vers le haut plafond telles des cariatides de l’inframonde. Nous aperçûmes le corps d’un bon client affalé contre le pied de la 2° colonne de droite et avançâmes avec bravoure pour le dépouiller de ses biens car : les biens d’un client occis sont les biens de… Donjon et Compagnie ! Ixchel s’occupa de l’heureux homme. Tandis que Casse-Pompons, fort de sa jeunesse trépidante, atteignit rapidement la 3° colonne de gauche au pied de laquelle se trouvait un autre client. Mega, ébouie par cet elfe splendide vêtue d’une magnifique robe bleue, le dépouilla de ses biens et de sa robe, qui appartiennent désormais… au Donjon…
C’est alors que surgirent 4 immenses squelettes animés aux orbites malveillantes. Ils se dirigèrent vers nos 3 valeureux compagnons, les prenant pour des clients qui nous ne sommes pas ! (Faudrait voir à les informer un de ces jours). N’écoutant que son courage, Mega doubla de volume, hérissant sa toison yétie et poussa un hurlement de rage, toutes dents dehors, dégainant son cimeterre. Et ce fut le début de … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) LA BATAILLE DE LA SALLE AUX 6 COLONNES !
Des ossements volèrent de droite et de gauche alors que nos compagnons remplissaient leur mission pour la gloire et la prospérité du Donjon. Alors qu’une pertuisane baladait et mélangeait 2 squelettes d’une colonne à une autre et qu’une mâchoire broyait un fémur en mille éclats, un cairn de plâtre fut bâti pour ensevelir les ossements bas d’un autre résident et en faire un futur piège à clients. Mais c’est alors qu’un squelette se défit de la pertuisane. Malgré son habile jeu de bandelette, Ixchel fini par tomber sous ses coups. (Faudrait vraiment informer les résidents, hein ! ) Ne faisant ni une, ni deux, Casse-Pompon projeta allègrement sa soupe de navets au sol, pour ralentir les déplacements squelettiques. Ce qui permis à Mega de verser vivement une potion de soin entre les bandelettes et notre momie ressuscita ! Puis le combat repris dans la brutalité et la semi-obscurité. Des éclats d’ossements volèrent, des armures se brisèrent, mais nos braves compagnons continuèrent leur mission, envers et contre tout, et pour la gloire et la prospérité du Donjon ! Alors que les Bétas semblaient l’emporter, ce fut au tour du valeureux caniche-garou de l’extrême de s’effondrer. Ixchel l’enroba de ses bandelettes pour l’emmener au 7° ciel (?!?) et il revint à la vie, découvrant avec horreur la perte de sa queue à pompons, qu’il rangea illico dans son sac à dos. Notre héroïque équipe, enfin liée par les affres de la destinée et de la vie de donjon, inventa de sournoises et efficaces stratégies collaboratives pour prendre le dessus sur les résidents mal informés (c’est quand vous voulez pour les informer, hein). Et la BATAILLE DE LA SALLE AUX 6 COLONNES prit bientôt fin sur un dernier tacle de Mega qui plia les pattes du dernier résident qu’elle termina avec un câlin de son cru, pour la plus grande joie de ses compagnons. Et résonna enfin l’hymne des Bétas, réchauffant les murs de marbre rose et froid : « Béta ! Béta ! Béta ! »
L’équipe entassa les divers êtres et clients pour faciliter le travail du service de maintenance et rapporta les gains pécuniers et matériels dans le couloir de service. Puis nous reprîmes notre route, à la recherche des 2 bons clients encore introuvés. Faisant fi de son instinct de prédateur grignoteur d’ossements, Casse-Pompons se détourna des résidents amochés et pris sa place chèrement gagnée dans la petite troupe.
Nous aboutîmes dans un long couloir mal éclairé. A droite : … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) l’OBSCURITE. A gauche, l’obscurité nantie d’un faible clignotement de lumière blafarde scintillant faiblement au fond du couloir. Nous prîmes donc en file indienne le chemin de gauche. Et nous aboutîmes à une porte usée sur notre gauche, juste avant un virage à droite du couloir, d’où provenait la lumière. Ixchel et Casse-Pompons prirent la porte de gauche, tandis que Mega allait s’assurer qu’aucun danger ne rodait après le virage. Et tandis que le caniche-garou et la momie découvraient un laboratoire débordant de fioles et de flacons mais vide de clients, elle découvrit une alcôve contenant en son centre une immense statue du Dieu Faucon tenant un client dans son bec. Rien d’autre à l’horizon. Elle rejoignit ses compagnons au laboratoire où ils n’avaient prudemment touché à rien. Et elle les informa de la présence du client. Alors que tous les trois avançaient dans le couloir, un bruit fracassant retenti dans le laboratoire apparemment mal conçu.
Après un sursaut surpris, nous aboutîmes dans l’alcôve. Le bon client avait à l’évidence arraché un œil de diamant de la statue du Dieu Faucon qui avait puni le malappris en le découpant en presque 2. Nous décidâmes de descendre le bon client de son promontoire. Casse-Pompons monta sur la pertuisane maintenue en l’air par Ixchel sous les encouragements stimulants de Mega. Et plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire, nous descendîmes le bon client jusqu’au sol. Nous laissâmes la statue et le diamant sur place sans les toucher. Pas fous, les Bétas ! Et amenâmes le bon client et son matériel dans le tas dédié à cet effet dans la pièce aux 6 colonnes.
Puis nous nous avançâmes courageusement vers la partie droite et obscure du couloir et … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) l’ESCALIER SCINTILLANT ! N’y voyant rien du tout du tout, Mega alluma sa dernière torche et nous aperçûmes alors la beauté indescriptible de l’escalier et du couloir dans lequel il aboutissait. Chaque pan de mur, de marche, de sol brillait de mille feux sous la lueur mouvante de la petite torche. Mais nos 3 compagnons éblouis, n’écoutant que leur courage, n’oublièrent pas leur mission. Et nous partîmes prudemment à la recherche du 4° bon client. Arrivés en bas de l’escalier, il s’avéra que le sol était recouvert d’un fluide gélatineux désagréable pour les coussinets de caniche et de yéti. Ixchel pris Casse-Pompons sur son dos pendant que Mega étudiait la visqueuse matière. Elle testa son inflammabilité du bout de sa torche mais cela n’eut aucun autre effet que d’éteindre cette dernière. Elle entendit alors un appel joyeux de ses compagnons annonçant qu’ils avaient trouvé le 4° bon client. Celui-ci se trouvait dans une alcôve au fond du très fin couloir de droite en bas de l’escalier, en plein milieu d’un gigantesque cube gélatineux. Nous échangeâmes sur la marche à suivre. Et Ixchel, qui était la plus proche, tendit sa pertuisane pour crocheter le bienheureux tandis que Casse-Pompons et Mega faisaient une chaine vivante pour la maintenir en arrière et l’aider à tirer. Grâce à nos intenses efforts combinés et notre magnifique esprit d'équipe, nous vainquîmes ensemble le cube gélatineux. Et telle une gynécologue de l’inframonde, Ixchel extirpa le bon client de la gélatine en échange de 2 de ses phalanges. Mega et Casse-Pompon la consolèrent en proposant immédiatement de tous participer à la galette des doigts. et lui promirent de lui offrir le doigts s’ils gagnaient.
Notre mission accomplie, nous revîmes, chargé de notre dernier butin, dans la salle aux colonnes où nous finalisâmes la pile à destination des autres services du donjon. Fort de notre nouvelle expérience et plus soudés que jamais par l’esprit d’équipe des Bétas, nous refranchîmes la porte de service. Mission accomplie ! Les Bétas pour la vie !
Nous retrouvâmes avec joie Glurk, le gobelin liftier machiniste. Puis suivîmes le protocole de fin de mission. Donc voici l’étape finale : … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) le RAPPORT DE MISSION !
xoxo
Mega 🌸
Résumé du rapport détaillé :
Nous partîmes 3 bleus. Nous accomplîmes notre mission. Nous revînmes plus fort et plus soudés. Le cœur et le corps plus léger. Les Bétas pour la vie !
xoxo
Mega 🌸
Compte-rendu entretiens d'embauche...
Rapport 8643 : Échauguettes du jour :
Différents profils se sont présentés aujourd'hui.
Certains intéressants, d'autres exécutés à la sortie car leur profils n'étaient pas adaptés à l'entreprise.
Profils "rejetés" :
Profils avec du potentiel :
*Edit après erreur de l'administration... les 3 embauchés ci dessus ont été envoyés en mission AVANT FORMATION ! ils ont réussi (OUF).... leurs dossiers sont donc validés comme "Cogneur" (faire effacer les notes sur les dossiers pour les orientations des nouveaux embauchés).
**Casse Pompon est employé du mois on aura tout vu... je ne l'aime pas beaucoup....
*** rayer la mention Cogneur et la remplacer par "Hôte d'accueil"
Marzkel #céphaloïde #inquisiteur #affable
Bazar du Cogneur et autres magasins
Bazar du Cogneur
En plus de l’équipement qui leur est confié pour les missions dans leur paquetage, les hôtes d’accueil peuvent vouloir se procurer leur propre matériel pour ne plus être
dépendant de ce que leur prépare leur économe. Le meilleur endroit pour ce faire est d’aller au Bazar du Cogneur, rempli d’un bric à brac invraisemblable, mais où l’on peut espérer trouver la plupart des objets que l’on recherche.
Le Bazar du Cogneur est établi au palier des salles de loisirs des hôtes d’accueil et il est tenu par Grümf Verdace, un ancien hôte d’accueil orc qui n’a plus qu’une jambe et un oeil. Il est de bon conseil, particulièrement à l’égard d’autres hôtes d’accueil.
On trouve chez lui toutes sortes d’objets, mais rien qui soit de particulièrement bonne qualité. D’une manière générale, on y trouve que des objets pouvant s’acheter avec du cuivre ou de l’argent :
ͽ Les armes et armures faisant
d4 de dommages sont payées
en cuivre.
ͽ Les armes et armures faisant
d6 de dommages sont payées
en argent.
L’Emporium de Maître Marlin
Les goûts des huiles étant autrement plus raffinés que ceux des grouillots,
la boutique exclusivement accessible aux cadres de Donjon & Cie (et aux employés du mois) est d’une toute autre sophistication que le Bazar d u Cogneur. L’Emporium de Maître
Marlin est bien éclairé, joliment décoré et les objets mis en vente sont triés par rayons et étiquetés.
L’Emporium est tenu par Maître Marlin, un gnome à lunettes toujours vêtu d’un pourpoint de velours coloré du plus bel effet. Sa barbe est taillée au millimètre, et il est d’une affabilité
sans faille. C’est aussi un redoutable commerçant, qui non seulement sait aiguiller les clients vers le produit dont ils rêvent mais aussi négocier comme les meilleurs.
Maître Marlin propose à la vente une variété de produits de qualité.
En pratique, tout ce qu’il vend nécessite de l’or ou du platine.
ͽ Les armes, armures ou focus à d8 sont payés en Or.
ͽ Les armes, armures ou focus à d10 sont payés en Platine.
Quel que soient les objets que cherchent les hôtes d’accueil dans l’Emporium, on peut supposer qu’ils existent en stock (à moins qu’ils ne soient vraiment trop exotiques). .
Maitre Marlin #gnome #affable #cupide
Maison C lose
Donjon & Cie n’a pas pour vocation d’encourager les activités amoureuses
de ses employés, mais par pur pragmatisme a décidé de les canaliser. Sans interdire les relations amoureuses entre employés, la direction reconnaît que dans l’environnement
fermé qu’est Donjon & Cie si celles-ci sont le seul exutoire charnel des employés, le risque que cela nuise à l’efficacité des équipes est important. Une maison close a
donc été ouverte qui propose des services pour à peu près tous les goûts. Elle porte pour nom le Palais des Plaisirs, et est tenue par un incube (ou une succube, ce n’est pas
clair, et c’est peut-être les deux) qui se fait appeler Désiré(e).
Le Palais des Plaisirs, contrairement aux boutiques et aux auberges, sert l’ensemble des employés de Donjon & Cie qui souhaitent ses services, en toute discrétion et sans considération d’ancienneté ou de hiérarchie. Il y a tout de même deux entrées séparées, et le bâtiment est réparti sur deux paliers, permettant aux huiles d’y pénétrer sans être vu des grouillots. Le coût des prestations va de quelques pièces d’argent au platine selon le nombre, la qualité et l’exotisme des compagnons du client.
Le nom de l’établissement de Désiré(e) n’est pas fortuit : il (ou elle) souhaite réellement satisfaire autant que possible tous les désirs des employés prêts à payer le nécessaire.
Les prostitué(e)s qui travaillent pour lui sont donc de toutes races et de tous genres, mais aussi préparés à proposer une grande variété de "prestations".
Mais bien entendu vous pouvez aussi innover et me proposer d'autres choses (coiffeur, tailleur, onglerie etc...) le donjon à la particularité d'évoluer avec les histoires que vous voulez créer
Rapport de mission : la caverne de la vouivre
Pré-scriptum :
Coucou, c’est Mega,
En complément du rapport oral de notre cheffe Aziel, je me permets de vous fournir ce rapport de mission écrit et complet. Comme d’habitude, quoi 😊
A tout à l’heure à la cantine ! Aujourd’hui, c’est navet confit. Je te garde une place ?
xoxo,
Mega
Mission multiple : dans la caverne de la Vouivre (niv -8)
Equipe : Béta
Mission : partiellement accomplie…
2 mauvais clients en fuite – mais actions et suggestions ci-dessous pour les convertir en bons clients
Gains vivants pour Donjon et Cie :
URGENT ! Pour le service vétérinaire :
Gains matériels pour Donjon et Cie :
Matériel de paquetage usagé :
Pour le service de maintenance :
Pertes et dégâts :
Notes pour plus tard :
Rapport détaillé :
Impatients de débuter notre deuxième mission de salariés de Donjon et Compagnie, nous bondîmes joyeusement à l’appel des Bêtas. Conformément à l’annonce, nous nous rendîmes prestement dans le bureau du contremaitre Harry. Et nous lui présentâmes notre stimulant Haka des Bêtas. « Viva Bêtas ! Haka Bêta ! On est les... Bêtas ! » Avec notre final grandiose de pyramide inversée pour former le V de la Victoire des Bêtas ! Certaines mauvaises langues parlent d’un « Y », mais ce sont les mêmes qui taquinent gentiment Mega sur sa petite taille. Ils ne peuvent donc que reconnaitre qu’il s’agit d’un « V » de la Victoire.
En échange de la présentation de notre Haka des Bêtas, Harry nous présenta une ancienne elfe (décatie) décorée d’armes d’apparat (en toc), de retour d’un long congé maladie de 150 ans pour phlébite. Nous accueillîmes vigoureusement Aziel au sein de notre belle équipe des Bêtas en lui offrant rien que pour elle une prestation spéciale de notre Haka des Bêtas. Elle ne sembla pas très réceptive à notre accueil enjoué. Du haut de ses longues et nombreuses années d’expérience, elle s’empara du rôle de notre cheffe. Nous partîmes donc 1 rose, 1 brun, 1 gris, 1 vieux pour notre deuxième glorieuse mission au sein de Donjon et Compagnie : … (« tadaa ») … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) La CAVERNE DE LA VOUIVRE aka Jacqueline !
(Aziel veut que j’abrège donc je fais une ellipse) Bon an mal an, joyeusement ou sérieusement, nous entrâmes dans l’obscure et humide caverne. Nous découvrîmes un balisage d’étranges runes nordiques tracées à même les murs. Les clients étaient donc passés par là. Nous étions sur la bonne piste ! Viva les Bêtas ! N’écoutant que notre courage, et forts de notre désir de faire honneur à la 1° règles de Donjon Et Compagnie « on n’est pas là pour faire du tourisme », nous suivîmes immédiatement le chemin de gauche, celui qui mène à l’ilot. Ilot sur lequel de potentiels bons clients auraient pu être emportés par les flots du puissant courant de la rivière souterraine. Pour notre plus grande joie, nous découvrîmes un bon client immobile et vautré sur le dit ilôt. Ne faisant ni une ni deux, nous créâmes un filin de sécurité avec une bandelette d’Ixchel. Nous attachâmes Casse-Pompon à ce filin. Et il bondit tel un acrobate canin jusqu’à l’ilot ! Où il découvrit que le bon client était un postulant parfait pour une petite nécromancie. Il balança ses biens volumineux de notre côté de la rivière, et ramassa une belle dague particulière, une bourse de piécettes et une brillante pierre précieuse pour les ajouter au butin. Car « ce qui appartient aux clients appartient à Donjon et Compagnie ! ». Puis il plongea dans le courant glacial et nagea vigoureusement dans notre direction. Grâce à notre belle coordination d’équipe des Bêtas, Ixchel et Mega tirèrent avec force pour ramener Casse-Pompon au plus vite. Victoire ! Bêtas ! Bêtas ! Bêtas !
Nous continuâmes notre chemin en direction du pont. Quand, à notre grande stupeur, nous découvrîmes des morceaux de coquille d’œuf de vouivre ! Nous accélérâmes vivement mais nous tombâmes sur une scène terrible. Un troupeau de scrongeur plantant ses dents et ses griffes dans la tendre chair de malheureux petits vouivrons démembrés et transpercés de violents coups d’épée. Les yeux écarquillés d’horreur, nous ne pûmes que faire fuir ces viles bestioles nécrophages. Et nous sauvâmes un petit vouivron survivant et traumatisé par cette affreuse expérience de nouveau-né. Ravalant nos larmes, nous ramassâmes les morceaux de coquille qui, eux aussi, reviennent au trésor de Donjon et Compagnie. Et nous mîmes le petit vouivron à l’abri. En aucun cas les scrongeurs n’auraient pu manier l’épée ni apporter ces œufs jusqu’à cette partie du labyrinthe. Nous étions sur la piste de clients sauvages et ultra-violents meurtriers de bébés sans défense !
Nous attînmes le pont où nous eûmes l’excellente idée d’allumer une torche afin d’attirer les mauvais clients assassins de vouivrons. C’est alors qu’ils apparurent par-delà le pont, tels une horrifique vision, sortant maléfiquement de l’obscurité. Une puissante valkyrie, un affreux guerrier nain armé jusqu’aux dents, un chaman effrayant et un sournois gnome agile. Immédiatement, le gnome se fondit dans la noirceur. Mais grâce à notre ouïe superfine, nous entendîmes un martèlement de petits pas s’approchant de nous. Le gnome était tombé dans notre piège ! Aziel, postée près du pont, ouvrit la trappe pile au bon moment, comme lui avait enseigné Robert le nain de la maintenance. Nous entendîmes un gros plouf et le gnome fut converti en bon client. « Un bon client est un client mort ! »
Le silence se fit de part et d’autre du pont. D’un côté les courageux Bêtas, salariés de Donjon et Compagnie. De l’autre, les mauvais clients maltraiteurs de vouivrons. Les yeux dans les yeux avec la gigantesque valkyrie, Mega retourna la torche et l’éteignit hargneusement dans la poussière du couloir afin d’aveugler nos ennemis. Et commença… (« tadaa ») … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) LA BATAILLE DU PETIT PONT DE BOIS !
Les flèches volèrent de part et d’autre de la rivière. Ixchel et Mega fîrent retentir la douce musique de la couleuvrine. Casse Pompon inspira brusquement et rugit le majestueux cri de la vouivre mâle en rut ! De surprise, Mega se fit une bosse. Tandis que tels d’infâmes lâches, les clients fuirent en direction du labyrinthe au geysers.
Faisant preuve d’un grand professionnalisme, nous suivîmes les ordres éclairés de notre cheffe Aziel et entamâmes une fouille en long en large et en travers l’intégralité de ce premier labyrinthe. Ce qui nous ne pris que 2 heures. Une fois notre cheffe Aziel satisfaite, nous traversâmes le petit pont de bois et reprîmes enfin notre mission d’abonnir les mauvais clients assassins de bébés. Nous entrâmes alors dans… (« tadaa ») … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) LE LABYRINTHE AUX GEYSERS !
Suivant les indications d’Eglantine, la dryade harpiste, Mega pris la tête du groupe et guida les Bêtas au travers des dangereux geyser de souffre. Aucune trace des mauvais clients. Nos vaillantes vétéranes tentèrent, malgré le poids de l’âge, de suivre le rythme. Mais n’y arrivèrent malheureusement pas. N’écoutant que leur courage et leur esprit d’équipe, Mega et Casse-Pompon retraversèrent le champ de geysers instables pour les aider. Et toute l’équipe atteignit enfin l’autre côté. Bêtas ! Bêtas ! Bêtas ! Viva Bêta ! Haka Bêta ! On est les… Bêtas !
Nous fîmes silence. Et nous pénétrâmes précautionneusement dans… (« tadaa ») … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) La CAVERNE DE LA VOUIVRE !
Nous découvrîmes Jacqueline étalée sur le sol poussiéreux, ses yeux vitreux ne laissant transparaitre d’un mince filet de vie. Et devant elle, un malheureux petit vouivron couinant de terreur sous l’attaque frénétique d’un troupeau de scrongeurs. Vive comme l’éclair, Ixchel fit fuir les vils mangeurs de bébés et sauva le petit vouivron.
En l’absence de directive claire comme de clients, nous nous répartîmes les tâches. Aziel examina sa copine Jacqueline, Casse-Pompons retourna courageusement fouiller le labyrinthe aux geysers, Mega fouilla l’ensemble de la caverne et Ixchel conçu un piège à clients fort pratique et fort bien placé à l’aide une bandelette et d’une faux. Aziel et Mega fournirent à Jacqueline 3 potions de soins pour la requinquer. Car « on ne casse ni le matos, ni les résidents ! » Quand elle fut suffisamment remise, elles lui confièrent la garde de son petit vouivron ravis de retrouver sa maman. L’équipe se rassembla et établi en un éclair un plan infaillible pour mener les mauvais clients au piège nouvellement conçu. Ha ! Ha ! Ha ! Tenant compte de la mobilité de chacun, Mega leur enseigna la méthode de Damien, le vampire édenté. A savoir comment déceler un geyser sur le point d’exploser. Et chacun pu avancer sereinement à la recherche des mauvais clients. Casse-Pompon pris la tête de l’expédition et nous les découvrîmes au croisement d’un tunnel. Et commença… (« tadaa ») … (effet de silence dramatique) … (grosse voix : ) La brève mais sanglante et effroyable BATAILLE DU LABYRINTHE AUX GEYSERS !
Les effroyables clients refusèrent de s’abonnir et nous donnèrent beaucoup de fil à retordre. Mais nous ne lâchâmes pas l’affaire. Pour l’honneur des Bêtas et le bien de Donjon et Compagnie ! Ixchel se défendant bec et ongles se retrouva épinglée au mur par la dague d’une sournoise voleuse qui était jusque-là restée invisible. Mais elle continua à se battre. Aziel cracha un spectaculaire spaghetti de feu. Casse-Pompon tailla le fer avec l’immense valkyrie et failli y perdre un membre plus utile que sa queue. Mega lui sauva la vie in extremis et ensemble ils terminèrent d’abonnir la valkyrie. Puis ils attirèrent la voleuse en direction du piège à faux. Et malgré sa fâcheuse posture, Ixchel réussit à déclencher pile au passage de la voleuse, un méchant piège à lances qui planta notre dernière adversaire.
Malheureusement, nous ne trouvâmes trace du nain guerrier armé jusqu’aux dents ni du chaman grommelant. Notre mission à moitié accomplie, nous fîmes de notre mieux pour garder le moral. Et grâce à un excellent et rapide brainstroming, nous trouvâmes des solutions pour nous améliorer et pour que la mission se termine toute seule grâce à des pièges bien placés (voir suggestions ci-dessus). Nous ramenâmes le premier petit vouivron à sa maman Jacqueline, puis nous revînmes apporter le butin au service du matériel de Donjon et Compagnie.
xoxo
Mega 🌸
Résumé du rapport détaillé :
Nous partîmes joyeux. Nous accomplîmes presque notre mission. Nous revînmes plus fort mais pas encore bien organisés mais plein de bonnes idées ! Les Bétas pour la vie !
xoxo
Mega 🌸
Demande au service des ressources vivantes :
Merci de nous proposer un stage de team building afin d’aider notre cheffe Aziel à prendre sa place dans notre joyeuse équipe des Bêtas et que nous retrouvions notre réussite de 100%. Viva Bêtas ! Haka Bêtas ! On est les… Bêtas !
xoxo
Mega 🌸