Nos Héritiers se sont plutôt bien tirés de leur voyage en Avalon.
Reste qu'ils ont pris un peu de retard dans leurs dossiers en cours... Léger problème de... Calendrier.
Mais bon, rien d'insurmontable.
Un petit sujet à posteriori pour traiter des quelques éléments glanés...
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Les vers du Barde Taliesin
Voilà donc que s’approchent quelques oreilles nouvelles
L’esprit lourd de nombreuses questions sans réponses
Mais toutes leurs langues se trouvent emmêlées de ronces
Bien dommage pour celles qui pensaient en faire du zèle
Aussi, assis, et écoutez.
Des temps les plus lointains où viennent les histoires
Il est une certitude que celles-ci nous racontent
C’est bien que de toutes ces rumeurs et tous ces contes
Un bien grand nombre ne nous ouvre pas leur savoir
Ainsi, celle-ci, en fait partie.
Comment, quand et où donc, est née la toute première ?
Malvenu que celle-ci n’ait pas trouvé le temps,
Enfin, le temps ou même le moyen tout autant,
De bien vouloir nous en apporter la lumière,
S’eut été beaucoup plus aisé,
Mais d’autres ensuite ont eu l’idée ou le moyen,
D’offrir le savoir que le beau lieu du beau peuple,
N’a jamais existé l’un sans l’autre c’est certain,
Tout comme il en était des liens à l’autre peuple,
Cette rime est facile, j’en conviens,
Les uns vivaient d’un côté, les autres juste en face,
Mais les visites et les rencontres étaient fréquentes,
Jusqu’à ce qu’un homme arrive et ce lien défasse,
Par sa mort créant séparation permanente,
Ainsi fut fini la première,
Une seconde fois fut tentée en vain par la Fée,
Le beau peuple resta sur le Beau Lieu éloigné,
Chacun chez soi, puisqu’autrement était mal vu,
Sauf quelques-uns restés pour raison inconnue,
Mais ceci, est une autre histoire,
Intéressons-nous au contraire à nos moutons,
Pas de ceux qui sont blancs mais de ceux qui sont noirs,
Et qui contre l’envie de tous nourrissent l’espoir,
Par-dessus les eaux troubles de construire des ponts,
Un pont, grâce à des ponts… Malin
Ce qui s’est fait autrefois s’est fait autrefois,
Non pas que le procédé eut été moins lent,
Du temps il en fallut, comme il en eut, du temps,
Mais trop vite et nombreux sont les moutons, cette fois.
Mais ne sautons pas les moutons.
Ce qui fut fait pourrait bien se faire à nouveau,
Mais le plat dans la marmite est déjà très chaud,
Il faudra vite souffler pour ne pas se bruler,
Et faute de temps, que d’autres soufflent sans reculer,
Et vous êtes ici pour ceci…
En attendant, profitez du temps qu’il vous sied,
Pour mieux connaître ceux qui auraient pu être vous,
Et qui habitent dans ce monde sans se soucier,
Qu’il est condamné jusqu’à son dernier caillou,
Enfin de souci, certains l’ont,
Mais de désaccord en chamaillerie nous vivons,
Ainsi dans deux pays qui par nature s’opposent,
De même que leurs congénères qui les composent,
Répartis selon les lignages que nous avons,
Mais, nous nous visitons parfois,
Il est dit dans de lointaines légendes oubliées,
Qu’un jour cette division trouvera une fin,
Lorsque reviendra le seigneur qui a été,
Les chauds et les froids à nouveau main dans la main,
Plus d’autres nombreuses créatures,
Ainsi en conclusion vous pourrez constater,
Qu’il est plus aisé que chaque chose ait sa place,
Et que ce lieu puisse se retrouver perturbé,
Lorsque cet ordre des choses un intrus ne casse,
Le plus souvent à son insu,
Mais allons, je vois que vous n’êtes pas satisfaits,
Je déclame en éludant de votre nature,
Et pourquoi celles d’ici ont parfois la dent dure,
Contre ce qui n’est pourtant rien d’autre que d’autres fées,
Vous verrez, sujet délicat,
Si la première déjà évoquée fut souffrance,
La seconde et ses conséquences fut une offense,
Qui mena le coupable à terrible punition,
De soumettre ses protégés, à malédiction,
Et de là, je lâche mon luth,
Car les mots qui suivent ne sont pas ceux d’un poète, mais d’un marcheur :
Loin les unes des autres, vous oublierez votre féérie.
Proches, vous serez vos pires ennemis.
En cela, l’argent sera votre arme.