DRAGONS (D&D5) - Descensus (Asqa le Moine)

Asqa est né dans un Monastère Drakéïde, au milieu de la jungle de Rackamangekr. Obéissant à une coutume régionale, tous les oeufs de Drakéïde y sont déposés avant leur éclosion, ainsi tous les enfants sont élevés par les moines. Ces derniers les observent au cours de leur croissance, et, en fonction de leurs aptitudes, leur assignent leur place future au sein de la communauté.

Asqa est un Drakéïde de Bronze, type extrêmement minoritaire dans cette région. Le fait qu'il crache de l'acide le place en bas de l'échelle sociale, et se trouve ainsi à être la cible de ses camarades, un peu comme un roux chez certains humains - La croyance populaire assimilant leur naissance à un mauvais présages.

Quelque peu renfermé sur lui-même, Asqa se divertit par le dessin, qu'il soit tracé dans la poussière ou gravé au couteau sur du bois. Très vite son talent est repérée par Aïta-Sinhualqa, un maître-moine en tatouage qui, malgré sa réticence à enseigner à un cracheur d'acide, le prend comme disciple. Sous son enseignement, le jeune Drakéïde finit par s'épanouir. Peu à peu avec les années, il se laisse absorbé dans les entrelacs typiques de cet art, au point d'atteindre régulièrement une sorte de transe.

Dans les motifs abstraits qu'il trace sur les peaux, Asqa découvre des paysages visibles de lui seul.

Tout d'abord, source d'émerveillement, l'apparition de ces lieux devint source d'interrogations, lorsqu'au cours d'un périple dans la jungle, il tomba nez-à-nez avec un Temple perdu, point central d'une vision récurante.

Très déstabilisé, Asqa pense que les Esprits s'adressent à lui, et s'en ouvre à son mentor. Contre toute attente, ce dernier se braque, le prend de haut et le raille. Qui est-il, ce jeune Bronze présomptueux, pour oser penser que des entités supérieures puissent prendre le temps de s'intéresser à lui ? Pour la peine, Aïta-Sinhualqa le punit très sévèrement, dans le but de lui inculquer un semblant d'humilité.

Asqa est désemparé, il ne comprend pas ...

Sous le coup de la colère et d'une certaine impulsivité, il prend quelques affaires et son matériel de tatoueur, quitte le Monastère et retourne au Temple perdu. Une fois sur place, le jeune Moine ne sait que faire dans cette retraite. Peu prévoyant, il souffre rapidement de la faim, et se laisse submergé par le désespoir ... Pour éviter de perdre complètement pied, Asqa sort son matériel et commence à se tatouer lui-même en entonnant des chants sacrés.

De nouveau, la vision d'un lieu inconnu s'impose à lui : un rivage, une ville, la statue d'un Drakéïde tenant d'une main une lance, de l'autre un orbe.

Asqa reprit la route, jusqu'à découvrir la statue au terme d'un long périple jalonné de péripéties et de rencontres.
Arrivé à ce repère, le jeune Moine se remis à tatouer, eut une autre vision et repartit à l'aventure. D'étape en étape, de contact en contact, le Drakéïde remontant vers le Nord, finit par franchir la porte de la Cité Franche, marchant résolument vers les Guetteurs de Mistad et vers son destin.