Les Héritiers - Résumé des aventures

Vous trouverez dans les posts ci-dessous, le résumé des scénarios effectués par le groupe d'Héritiers des Tisseurs de Chimères.
Par leur nature, ces textes contiennent bien entendu des révélations sur les scénarios de la gamme et sur l'univers.

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Nos Faux-Semblants se retrouvent tous réunis, dans le salon d’attente d’un certain Dr Rivière.Dr Rivière
L’homme est un aliéniste qui leur a été conseillé par diverses connaissances, pour trouver une éventuelle réponse aux étranges rêves qu’ils vivent depuis quelques temps.
Parmi eux se trouve aussi une Ondine, dénommée Océane, qui ne peut rester jusqu’à la conclusion.
Le Dr Rivière les reçoit et les interroge tous séparément, s’étant assuré au préalable que ses « patients » ne se connaissaient pas déjà.
Ils attendent les résultats de ces entretiens, persuadés déjà d’une chose : ils ont rêvé de cet instant.
Le Dr Rivière finit par leur expliquer que selon lui, ils font effectivement tous les mêmes types de rêves, tout comme d’autres individus déjà recensés chez les Faux Semblant.
C’est alors que les lumières s’éteignent. De l’extérieur une silhouette brise la vitre et dépose un objet sur le piano.
OcéaneLe tic tac significatif précède une explosion propulsant des éclats d’argent dans toute la pièce !
La suite est un combat chaotique contre différentes fées, deux Gobelins, un Ogre et un smog et surtout le poseur de bombe, une Gargouille qui parvient à s’échapper.
Après que les Gardiens du Silence, mené par un certain Commissaire Zehnaker, de la police de Paris, soit venu faire un peu de « ménage » et masquer les événements auprès de la foule locale, nos amis peuvent faire une petite enquête.
Ils apprennent deux choses :
- Le dernier Gobelin survivant sait juste qu’ils ont été missionnés par un homme pour venir attaquer ce soir. Ils ont rendez vous le lendemain soir devant le Lion de Denfert-Rochereau pour récupérer le reste de la prime.
- Il manquait un individu lors de cette entrevue, un certain Albert Villefort, rencontré via le Albert Villefortconfrère du Dr Rivière, un certain Ernest Pommardin.
- La dénommée Océane, de son nom Desbordes, qui est étrangement partie quelques temps avant l’attentat, est une chansonnière se produisant au cabaret Le Paradis Latin.
Ceux que l’on nommera désormais les Héritiers, suite à la révélation du Dr Rivière, choisissent de se rendre au Paradis Latin, mais en faisant un détour pour s’équiper un peu.
Ils arrivent ainsi trop tard : la police cerne les abords du Cabaret : Océane Desborde a été retrouvée morte dans les loges. Sous le couvert d’une overdose, il semblerait que l’Ondine ait été tuée. Ils apprennent par ailleurs que la jeune femme avait reçu juste avant la visite d’un homme, un de ses nouveaux « admirateurs », ayant un accent étranger.

Dans la nuit, ils font tous d’étranges rêves, dérangeant. Ils se voient notamment allongés sur une table, dans ce qui semble être une cave, subissant des tortures de la part d’un homme à l’accent étranger, le tout sous les sonorités d’un air d’opéra.

Le lendemain, ils se retrouvent pour suivre la piste de Villefort.
Via Pommardin, ils remontent la piste jusqu’au café Voltaire où ils rencontrent un duo coloré, Laurent Tailhade et Bernard Lazare. Ces derniers leur confirment avoir rencontré et discuté avec Albert Villefort, un peintre, même s’ils se souviennent surtout de la jeune femme qui Camille lesagel’accompagnait, une poétesse du nom de Camille Lesage, et qui vivrait rue d’Arras.
Cette personne charmante, laissant hésiter sur son statut d’humaine ou de Faux Semblant, vit une relation ambiguë avec l’artiste, recevant de lui un amour à ce jour non réciproque.
Elle leur communique l’adresse d’Albert, l’arrière cour d’une boutique de fleur de la rue Monge.

Sur place, ils découvrent l’atelier d’un artiste sans le sou. Mais aussi et surtout, une petite planque souterraine abritant les secrets de ce qui semblait être finalement un Gnome récemment révélé.
Un Gnome faisant aussi d’étranges rêves, étonnamment proches de ceux de nos Héritiers.
Dans son journal, Albert Villefort indiquait avoir été approché par un mécène, un homme d’origine Russe du nom d’Onéguine.
Ce dernier s’avérait très intéressé par les travaux du peintre et lui avait donné rendez vous à son atelier. Albert Villefort n’avait pas donné de signe de vie depuis.

Dans les dessins, ils trouvèrent une étrange porte qui faisait référence à Dante, et par extension, aux Catacombes de Paris.
Ils décidèrent donc de surveiller les lieux, dont l’entrée principale se trouvait place Denfert-Rochereau. Ce qui ne pouvait être une coïncidence.
En discutant avec le tenancier d’un Kiosque à journaux, ils apprirent que d’étranges allers et venues se déroulaient la nuit, particulièrement depuis l’Hôtel Oriental.
Alors qu’ils s’y renseignent sur la présence d’un certain Onéguine, ils aperçoivent un gamin des rues les espionnant. Après lui avoir filé une belle frousse, ils obtiennent la position de l’entrée des Catacombes et apprennent que le reste de sa bande surveille la zone en dessous.

Ils descendent donc dans l’étrange et macabre Labyrinthe souterrain.
Après s’être rapidement et froidement débarrassés des guetteurs, ils pénètrent dans une salle où résonne un air d’opéra. A l’intérieur une vision d’effroi : un gnome, ayant subi de lourds sévices, est attaché sur une table en métal. Derrière, ils reconnaissent la silhouette de la Gargouille à l’origine de l’attentat.
Un combat s’engage, avec cet individu mais aussi avec une espèce de monstruosité, un amalgame de corps humains, mort mais pourtant mobile.
Une partie du groupe s’occupe de cette chose, alors que l’autre tente de poursuivre la Gargouille qui fuit à travers les tunnels.
Mais les événements prennent un tour étrange, comme si leur adversaire bénéficiait d’une chance, ou plutôt d’une prescience sur ce qui allait lui arriver.
Il finit par échapper à ses poursuivants.
Pendant ce temps, les autres Héritiers sont au chevet de celui qui est bien Albert Villefort. Par miracle, ils parviennent à le stabiliser.
ZehnackerDans un délire, celui ci les met en garde contre ce qu’il appelle « Les Chasseurs ».
Terme qu’ils retrouvent dans un carnet abandonné par la Gargouille, au milieu de son matériel de torture et d’une étrange fiole portant l’indication Euthocaïne sur l’étiquette.
Le passage est pour le moins dérangeant, puisqu’il fait référence à ce que vivent les Héritiers eux mêmes, à quelques nuances près.

Grâce à la bonne idée d’avoir alerté Zehnaker avant de descendre dans les Catacombes, la Gargouille n’a pu repasser par sa chambre d’hôtel.
La Police y découvrira des documents que Zehnaker transmettra aux héritiers.
Ils apprendront que Onéguine n’est autre qu’un certain Michael Rimski, et qu’il est à l’origine de la mort de l’Ondine Océane, qu’il fréquentait depuis quelques semaines.
Ils découvriront par ailleurs l’adresse d’un Manoir à Ville d’Avray, récemment hérité par ce Rimski de son oncle Vladimir.

Rimski

 

Par l’intermédiaire d’une source sur laquelle il restera discret, Henri prévient ses amis qu’il y a du mouvement depuis quelques jours, au Manoir de la Ronce.
Ensemble, ils décident donc, le soir du 16 novembre 1899, d’aller sur place et de mettre un terme aux agissements de Michaël Rimski, non sans avoir obtenu de lui quelques explications sur tout ça.
En arrivant sur place, ils découvrent en effet que la bâtisse de Ville d’Avray est occupée et décide donc de mener un plan pour y pénétrer.
Malheureusement, il s’agit là d’un traquenard monté par la Gargouille qui a embauché pour l’occasion une petite bande de Gobelins.
Le combat qui s’en suit tourne cependant vite à l’avantage des Héritiers et Rimski se retrouve à leur merci.
Henri en profite notamment pour lui couper la tête, contrariant de ce fait ses compagnons qui auraient bien aimé l’interroger. Ce qui devient, de fait, plutôt compliqué.
Ils décident donc de chercher des réponses dans les affaires du Russe à l’intérieur du Manoir.
Ils fouillent les lieux et comprennent vite que cet endroit n’était pas vraiment habité par la Gargouille depuis très longtemps. Ils découvrent que peu de choses ici lui appartiennent, notamment des caisses provenant d’Allemagne et renfermant du matériel assez similaire à celui trouvé dans les catacombes.
Bizarrement, leurs recherches sont orientées par quelques événements impromptus : des portes qui claquent, des bruits de pas dans le grenier, des fenêtres qui s’ouvrent à cause du vent… Bref, quelqu’un d’un peu superstitieux dirait que les lieux ne sont pas totalement vide de monde et que quelqu’un semble vouloir les mener sur la voie.
Une tentative d’Oscar de faire un tour dans le voile des « Limbes » le confortera dans l’idée qu’un fantôme, un peu en colère, hante les lieux.
KatrinaIls en apprennent par ailleurs plus sur ce précédent propriétaire, et notamment qu’il semble avoir été escroqué par Vladimir, l’oncle de Michael Rimski.
Trop de coïncidences. Ils décident donc d’en savoir plus et se rendent à la mairie, afin de savoir qui pouvait être le propriétaire de cet endroit, dont, mis à part une photo de mariage, ils ne retrouvent aucune identité.
A la mairie, le choc est double.
Un couple propriétaire de la demeure s’est bien marié à Ville d’Avray, le 23 août 1892. Une certaine Katrina… Rimski… A épousé un certain Eusèbe… Merlot !
Celle qui pourrait être la fille de Vladimir Rimski aurait épousé le père, disparu, de ce cher Oscar !Eusèbe
Les pièces de ce puzzle compliqué commencent à s’ordonner alors qu’ils reçoivent la visite nocturne d’un petit groupe de Faux Semblants.
Ceux qui semblent être très certainement des Sicaires recherchent activement Michael Rimski.
Nos amis réussissent à convaincre les nouveaux venus que ce dernier est déjà mort, Henri leur montrant sa tête qu’il avait conservé avec lui (allez savoir pourquoi ?) pour prouver leurs dires.
Après cette petite rencontre, les Héritiers confirment leurs doutes en enquêtant un peu plus, notamment auprès de l’ancien conseiller bancaire d’Eusèbe, qui leur fait part d’une histoire de malversation au sujet de Bons d’Emprunts Russe que le pauvre homme aurait payé… Sans en voir la couleur.
Il confirmera par ailleurs la mort du père d’Oscar, signifié par un acte de décès envoyé depuis Saint Petersbourg, il y a de cela près d’un an (11 janvier 1898).
En parallèle, Auguste de l’Empoing-Rocaille, président de la Communauté des Métaphysiciens, et proche d’Oscar, leur déconseille de trop gratter dans le sens de leurs découvertes concernant Vladimir Rimski.
AugusteL’oncle de Michael semble en effet en relation avec un groupe dénommé Communauté des Nécromanciens, qui comme leur nom l’indique, ont des pratiques qui ne les rendent que très peu fréquentables au sein de la société Féerique (et humaine).
La seule piste encore exploitable, selon les cinq faux-semblants, reste donc Saint Petersbourg et l’espoir d’y retrouver Katrina Merlot, la belle mère d’Oscar.
Sur place, ils disposent d’un nom communiqué par le Commissaire Zehnaker.
Un certain Andreï Vinkov, dont le charme qui ne laissera pas insensible la petite Adèle, semble indiquer que l’homme pourrait être un incube.
Ce dernier leur parle d’une certaine Antonia Zurikova, ex épouse de Vladimir et défunte mère de Katrina. Comme la dame est revenue en ville il y a quelques temps, il se pourrait bien que ce soit Katrina Rimski.
Ils finissent par rencontrer Katrina chez elles.
Cette dernière, sous le choc, leur explique en effet que Eusèbe s’est jeté dans les eaux du port de Saint Petersbourg l’hiver précédent, sans chercher même à lui parler. Elle ne comprend pas pourquoi.
Elle affirme n’être pour rien dans les malversations de son père : elle aimait profondément le Vampyre.
Oscar, de son côté prend conscience d’une chose : il a déjà rencontré sa belle mère et il en est rapidement certain, elle était présente le soir de la révélation de sa nature de gnome.
La dame confirme, elle était venue rendre un dernier hommage à Eusèbe, au printemps, et y déposer sous le kiosque du parc du Manoir de la Ronce, un médaillon qu’Eusèbe lui avait offert en lui déclarant sa flamme.
Bouleversé par ces révélations, Oscar entend à peine une voiture démarrer en trombe dans la rue.
En bas, Henri et Adèle, en surveillance, venaient de repérer le véhicule qui s’enfonce dans une rue adjacente.
Ils ne savent pas s’ils doivent croire ce qu’ils ont vu, mais le passager arrière ressemblait étrangement au portrait de Vladimir Rimski

Vladimir