DRAGONS (D&D5) - Forge du Destin - FORT ARDRACO (Grp N°01)

Soumis par Biel el'Jonson le sam 15/10/2022 - 00:50

Les Guetteurs de Mistad étaient stationnés dans la villa de Thetis Arather-Calion à la recherche d'indices.

L'artisan Gravkard, vieux gnome artisan de Libertad, vient leur parler de l'histoire de la villa :

Gravkard

Il y a 15 ans de cela, les sous-sols de la villa ont fait l'objet de grands travaux. Gravkard avait été embauché par Thétis et Pelée pour cet aménagement. Un aménagement très spécial dans une cave. Un chantier de 2 ans. Gravkard s'est vu contraint par Pelée Arather-Calion de faire venir un maçon d'Escaline (Acoatl) : Svetoslav Cyrmen.

Svetoslav Cyrmen

 

L'homme fit venir des pierres de taille bleue-nuit d'une ancienne place forte proche de la ville-comptoire d'Escaline. Il s'agissait de Fort Ardraco. Svetoslav Cyrmen tenait plus du militaire que de l'artisan. Il vint avec sa fille, Qeldra Cyrmen.

Qeldra Cyrmen

 

Il y a 8 ans de cela à Escaline,

Escaline

la prêtresse Nelvarra "Fille du Soleil et de la Lune", originaire de Mibu, attachée au Façonneur, vint avec un détachement de combattants pour éliminer le maléficien Svetoslav Cyrmen.

Nelvarra

Le détachement partit pour Fort Ardraco. Jamais personne n'en revint.

Depuis maintenant 7 ans, tous les ans, à peu près à la même date, les "Cultistes" cachés dans la forêt d'Ardraco et dirigés par Uruk Torven, investissent discrètement Escaline et enlèvent des personnalités (souvent des érudits).

Uruk Torven

Les deux derniers enlèvements portent sur :

Kuldur Le "Distillateur", un nain alchimiste dont les travaux sont importants pour l'économie de la ville :

Kuldur Le "Distillateur"

Taurikka Van Kuku, enlevée durant la nuit d'arrivée des Guetteurs à Escaline 

Taurikka Van Kuku

 

Les guetteurs ont été contractualisés par le conseiller Reman Atlquir.

Conseiller Reman Atlquir

Pour la splendide somme de 110 PO par personne (incluant 15 PO d'acompte), les Guetteurs doivent débarrasser la région de la menace du Culte.

S'ils ramènent sain et sauf Kuldur Le "Distillateur", il pourrait toucher en plus une prime de la part de la ligue des guildes.

La 1ère nuit, alors que Taurikka se faisait enlever, 3 membres du groupe furent pris de vision (Makana, Aziel et Berthorn) à l'Auberge du Tek Rouge tenue par Melma, halfelin artiste.

Melma

Berthorn hésite. Partir sur le champ de peur d'arriver trop tard pour sauver Taurikka ? Ou se préparer au mieux pour maximiser les chances de la sauver ?

Influencé par Nolwë, déesse de la patience, il propose à ses compagnons de se retrouver au Tek Rouge pour y prendre un bon déjeuner et discuter de leur expédition, après un petit tour aux commerces locaux où il achète : 

- Dague : 2 PO
- Menottes : 2 PO
- Tente 2 places : 2 PO

- Repas modeste au Tek Rouge : 3 PA

Total : 6 PO et 3 PA

Si vos persos sont d'accord pour prendre le temps de se restaurer au Tek Rouge, précisez-le moi svp, Berthorn aura des choses à proposer.

Bien tenté par l'idée de se restaurer, pendant le repas Octavius essaye de convaincre le groupe de rentrer mais sans succès...

Les achats : que du léger !

un sac de sable, du souffre (3 pépites) du charbon ( 3/4 morceaux), quelques rations (10 rations) de quoi préparer du thé, quelques plantes dont de la menthe (que des simples) pouvant agir contre du poison. 

Le temps que tous réfléchissent à la suite à donner, il  en profite pour coudre des poches secrètes dans sa "robe" il y glisse la fleur bleu, du charbon et du souffre ainsi qu'un petit rouleau de papier et du fil.

(les prix n'étant pas repris je dirai 2/3 po pour le tout?)

Aziel en profite aussi pour faire quelques emplêtes :

2 dagues pour remplacées celles laissées à la garde (4 Po), un sac à dos (2 Po), 2 outres (4 Pa), des vêtements neufs (pour remplacer les anciens suite à la chute dans un étal au petit matin 5 Pa), une couverture (5 Pa) et des rations pour 8 jours (20 Pa).

(Plus jamais elle ne goûtera à la cuisine de Octavius!)

=> 6 Po + 30 Pa.

Au détour d'une ruelle, elle jette le gourdin pris à la garde. Elle ne peut pas le revendre en ville, et elle n'aime pas cette arme.

Yup.

Après un repas consistant mais sans excès au Tek Rouge, Berthorn prend la parole :

« Nous pouvons mes amis, tels de jeunes jaguars impulsifs fondre sur nos proies à fort Ardraco. Avec de la chance notre opération sera couronnée de succès. Mais pour réussir sa chasse, le jaguar adulte sait que la patience est primordiale. La précipitation au contraire, la voue à l’échec... ou vous fait chuter au beau milieu de la garde. » Dit-il en lançant un clin d’oeil taquin à Aziel.

« Alors nous pouvons encore essayer d’obtenir de l’aide et des informations ici. Préparons nous soigneusement, et Nolwë, déesse de la patience, veillera sur nous.

J’ai pensé qu'il est possible de demander l’aide des Aldarons pour libérer cette jungle de la malédiction qui l’habite, et négocier avec les représentants de forgeron pour tenter de réussir là où Nelvarra a semble-t’il échoué. La Ligue des guildes devrait pouvoir nous soutenir s’ils tiennent tant à leur « Distillateur ». Nous pourrions aussi visiter le lieu où Kuldur et Taurikka ont été enlevés et interroger les éventuels témoins pour déterminer quels moyens physiques ou magiques le Culte a mis en œuvre pour parvenir à ses fins. Enfin, les caves dont tu nous as parlé Makana pourraient renfermer un Aetak, si elles sont réellement anciennes et faites des mêmes pierres que la cave des Arather-Calion et de Fort Ardraco. Ca expliquerait comment le culte parvient à s’introduire au sein du comptoir.

Qu’en dites-vous mes amis ?!! »

Berthorn ponctue son propos d'une lampée d'eau fraîche.

Aziel lève sa choppe :

'' Je suis d'accord avec Berthorn ! On ne peut pas aller à la forteresse sans avoir plus d'informations. La dernière fois qu'on est allé enquêter dans un lieu inconnu on a faillit tous y passer!'' 

Et elle finit sa choppe de bière. 

Yup. 

 

Octavius souriait en observant Aziel compter ses rations, mais elle reviendrait manger à sa table un jour ou l'autre quant elle aura compris, compris que si elle se comporte bien avec lui il lui rendrait la pareil comme dans la forêt noire. 

Jusque là qu'elle mange ses rations !

Le repas frugale de Berthorn était en parfaite opposition avec ce qu'ingurgitait l'elf et le halfelin, 

Beaucoup de blabla sur la préparation, la nécessité de ne pas mourrir etc... Octavius ne souhaitait que rentrer chez lui, un peu plus riche si possible (même si actuellement il était en possession de plus d'argent qu'il n'en avait jamais eu) mais surtout toujours vivant !

Il écoutait donc attentivement Berthorn, après tout ils s'étaient mutuellement sauvés la vie et celui-ci était maintenant son chevalier, son rempart.

Octavius valida toutes les idées qui pouvaient amener à sa survie ! 

Que jambe de bois meurt au passage le dérangeait tout de même un peu. Même s'il éprouvait de l'antipathie pour cette femme elle n'en restait pas moins du même groupe que lui...

et puis, il n'avait pas pu se venger sur la jambe de bois de la bougresse ce qui restait, en soi, un motif suffisant pour la sauver !

J'irai voir s'il s'agit d' Aetak, après tout je suis le seul à pouvoir l'utiliser et lire les runes, mais il nous faudra agir discrètement. 

Ce retournant vers Aziel :

Tu vois ! ce petit séjour au cachot aura été bénéfique finalement ! moi qui te prenais pour un chat, et pourtant il apparait que les gouttières ne sont pas faites pour toi 

Dissimulant un petit sourire en coin le halflin termina son repas et écoutait les contre-propositions. 

Berthorn sourit puis se tourne vers Octavius : "Je n'excelle pas en opération discrète. Mais si c'est la méthode que nous décidons d'employer, j'assurerai vos arrières."

Makana vide sa chopine en souriant et en acquiesçant aux propositions de ses comparses. La discrétion, ça la connait, contrairement aux apparences.

Côté shopping : 

  • 20 carreaux d'arbalète supplémentaires = 1 po
  • + 1 étui = 1 po
  • 1 couverture = 5 pa
  • 6 sifflets = 3 pa (5 pc l'unité)
  • 2 flasques d'huile = 2 pa
  • 2 torche (pas pour voir dans le noir mais dans l'espoir de faire quelques dégâts de feu) = 2 pc

 

Makana monte les sifflets en colliers avec son fil de pêche (environ 3m au total). Elle en offre un à chaque membre de l'équipe. En met un de côté pour Taurikka. Et passe le dernier autour de son cou. Ça permettra de se coordonner, d'appeler à l'aide en cas de besoin, de perturber un ennemi, etc

Berthorn regarde le sifflet. Méfiant, il lui fait signe de le poser à côté de son écuelle. Considérant les origines de la Tieffelin, il se concentre pour inspecter les objets à l'aide d'une Perception divine (capacité de paladin).

Si tout va bien, il enroule le sifflet autour de son poignet et demande au groupe : "Vous préférez procéder à cette inspection après le déjeuner ou à la nuit tombée ?"

Je penses qu'il faut attendre le renouvellement de la garde, après notre petite animation matinale il est possible que l'on nous ai remarqué 

Pour aider Sagh à préparer la session, faudrait peut-être lui donner pas trop tard les intentions de nos persos :)

Bien mes amis. Voilà ce que je vous propose :

- Après une petite sieste bien méritée, demandons audience à Dame Scicluna, au Temple de l'Etoile (cf. Discord). Représentante du culte de l'Etoile et de la Ligue des Guildes, elle pourrait nous accorder suivants, aide matérielle et des primes pour la libération de leur Distillateur et pour réussir là ou la prêtresse Nelvarra a échoué.
- Comme le crépuscule arrive vite en cette saison, la nuit devrait être tombée quand la garde se relaye pour se restaurer. Nous pourrions mener notre enquête dans les caves à l'heure du souper.

Comme la dernière fois, Berthorn profite de la fin du dîner pour faire un point avec ses compagnons :

Mes amis, si je résume : Escaline connaît des évènements troublants, ceux qui vont au Fort Ardraco n’en reviennent pas, et la guerre semble s’installer à l’ouest, dans ma région natale.

Comme vous le savez, j’ai grandi entre le comptoir Leagf Alathren et le clan d’Ylf. Ma famille avait de bonnes relations avec les Aldarons. Et ma bienfaitrice, Dame DIMé, ancienne Gouverneure du Comptoir Leagf Alathren, avait pacifié les relations entre les colons et le peuple d’Ylf.

Quand elle fut remplacée par l’ambitieuse Riza "Black Coin" Alvantari, les relations entre les deux communautés se sont dégradées. Les Aldarons sont devenus très méfiants et ils ont par accident, transpercé de flèches ma mère et mon grand-père. Mon père en a gardé une profonde rancoeur et est entré au service de Riza. Il est possible qu’il cherche encore à nuire aux Aldarons.

Demain une grosse journée nous attend :

- Octavius si tu souhaites consulter les écrits au Temple, nous pourrions en profiter pour informer Déandra SCICLUNA et Crave AXEMAN que le Conseiller Reman ATLQUIR a quitté sa villa et la salle ésotérique qu’elle contenait. Comme la guerre n’est pas loin du comptoir, je leur conseillerais bien de préparer les défenses d’Escaline et l’évacuation des plus fragiles par la mer. Et d’agir discrètement pour ne pas susciter de mouvement de panique dans la population.

- Ensuite, nous pourrions partir avec le chef de la garde et ses hommes pour l’entrepôt d’ATLQUIR. Nous pourrons les siffler si besoin (Berthorn montre un des sifflets préparés par Makana) et laisser AXEMAN mettre sous verrou l’artificier d’ATLQUIR.

- Enfin, je vous propose de nous préparer puis de partir vers l’ouest. Nous avons besoin d’alliés pour marcher sur fort Ardraco. Et si nous avons une chance d’en trouver, c’est là-bas.

Mais il y a autre chose dont je ne vous ai pas encore parlé. J’en ai un petit peu honte mais je n’ai pas fait le lien tout de suite.

Entre l’accession de Riza « Black Coin » au poste de Gouverneure et la mort de mon Grand-père, quelques années se sont écoulées. Des années pendant lesquelles je suis parti pour la Cité Franche. J’y suis resté quelque temps au service de Dame DIMé, avant d’être formé par une autre noble. Une noble originaire de la cité de Krateira en Cyrillane. Une paladine nommée Islandisse CYRMEN...

Mère, soeur, cousine, quels sont ses liens avec les autres CYRMEN dont nous avons entendu parlé ? Je l’ignore.

Et ce n’est pas fini. A l’époque déjà le nom des CYRMEN était associé à celui des TORVEN. Mais pas dans les mêmes circonstances. Elle n’était pas alliée aux TORVEN. Elle traquait et a éliminé un mérosi du nom de Jamal TORVEN.

Elle pourrait donc aussi bien être notre alliée qu’une écharde dans notre pied. Dans ce dernier cas, méfiez-vous d’elle. Elle est impitoyable et m’a appris le maniement des armes. De surcroît, elle n’a rien à envier à tes talents Makana. La nuit est tout autant son alliée que la tienne.

Je ne sais pas paladin, prendre le temps d'étudier alors que le temps nous semble à présent compté n'est peut être pas une bonne idée car pour le moment l'accès ne m'a pas encore été donné.

Cependant prévenir de nos découvertes est une bonne idée. Mieux vaut mourir d'un couteau dans le ventre que dans le dos comme on dit (même si mourir reste néfaste pour la santé en général!) 

Chercher des alliés semble une bonne idée, quant à Islandisse.... si elle nous veut du mal elle a intérêt à être immunisée à la magie....

Makana, jubilant intérieurement :

Tiens, tiens, tiens... C'est qu'il nous a fait des cachoteries notre beau paladin. Ceci explique cela. 

Tu as du bol, j'apprécie plus les cabossés que les propre sur eux.

Ton plan me va. C'est toi le stratège. Je te fais confiance. Surtout maintenant que tu as enfin compris à quoi sert un sifflet.

J'irai avec Octavius au temple pour décrire la salle ésotérique de Reman Altquir et bouquiner un peu moi aussi.

Au sujet d'Islandisse. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ses forces et faiblesses, s'il te plait. Genre, elle résiste au feu ? Au fleurs bleues ? A ta présence ? C'est quoi votre relation au juste ?

Je pense qu'il vaut mieux partir du principe que les Torven et Cyrmen connaissent ton nom, ton passé, tes stratégies, tes forces et tes faiblesse. Il vaut mieux être trop prudent que pas assez.

Allez, j'offre la tournée ! (pour notre table)
A l'honnêteté et aux cabossés !

Le problème est que si Reman est trempé dans cette affaire, il est sûrement parti prévenir ses potes à la forteresse. Il faut donc bien préparer notre coup car il n'est plus question d'effet de surprise. Même sur notre possibilité d'aller voir les Alaron, en chemin, nous pourrions tomber dans des embuscades...

 

Si Islandisse est d'ici, certains se souviennent probablement d'elle, on pourrait poser la question au temple et voir si il est possible de la contacter.

 

Berthorn regarde Makana : 

Mes rapports avec Islandisse étaient très professionnels. Elle m'a appris beaucoup mais pas sur elle. Je ne peux donc te dire que ce que j'ai pu observer.

Ce que Berthorn fait sans se faire prier. Par contre, sur la proposition d'Aziel de chercher à la contacter, l'expression faciale de Berthorn montre qu'il n'y est pas tellement favorable. Puis quand il va se coucher, il adresse une prière à ses déesses : 

Taurikka, Peuples d’Ylf, Dorsans, d’Escaline et de Leagf Alathre, Faune et Flore ancestrales, Famille et Compagnons, tous sont en danger. Mais Nolwë, le mal qui les menace n’a rien de naturel. Et si la mort de ceux qui ont fait leur temps sur Eana est naturelle, la guerre n’offre que souffrances et morts prématurées.

 

Déesse de la Détermination, de l’Humilité et de la Prudence, ton serviteur se présente à toi. Déterminé je le suis, à en sauver le plus possible. L’Humilité je m’y résigne, car tous ne pourront être préservés. La Prudence je m’y efforce alors que mon Coeur me pousserait à voler au secours de mes proches.

Hooo Soeur du Crépuscule, puissent tes enseignements m’aider à servir tous ces innocents et que ma prudence ne leur soit pas néfaste. Et toi Soeur de l’Aube, puisses-tu leur apporter joie et gaieté à ton réveil.

Alors que Berthorn invite ses compagnons à respecter toute forme de vie en présence des Aldarons, agacée par l’attitude du paladin et fatiguée par le voyage en pirogue, Makana lui reproche la méfiance qu’il manifeste à son égard :
« Et tes semblables ils sont tous aussi racistes que toi ? »

Surpris, Berthorn marque une petite pause avant de répondre avec une voix ferme mais suffisamment calme pour montrer qu’il ne cherche pas le conflit :
« Tu ne parles pas souvent mais tes lèvres piquent autant que tes dagues... Je n’ai rien contre toi Makana. Mais contre ton géniteur oui.
- Il n’est rien pour moi. Rien de plus que le foutre qu’il a osé mettre dans le bide de ma mère.
- Mais je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce que ton géniteur a laissé en toi, car il a laissé quelque chose. Tes cornes certes mais aussi tes courbes faites pour attirer les hommes, ta clairvoyance et les aptitudes dont tu as fait preuve récemment, tout ça sort de l’ordinaire. Et comme tu ne te livres jamais, je me demande fréquemment ce que tu caches...
- Je ne suis pas sûre que tu ais envie de connaître tout ce qui me passe par la tête. Mais puisque tu demandes, je vais en profiter et mettre les choses au clair. Plutôt me couper la langue avec un couteau rouillé que de discuter plus longtemps d’une éventuelle allégeance à cet être méprisant et méprisable, bien que puissant, je dois l’admettre, et à qui je dois la vie… Mais à qui je ne dois plus rien car j’ai largement payé cette dette. Ce qu’il m’a laissé, c’est toute une vie de racisme et d’accusations infondées. Ce que je lui dois, c’est d’avoir dû vivre la nuit pour être libre avec mes cornes et tout le reste. Ce qu’il m’a offert, c’est d’avoir dû fuir MON île à cause de ces cornes et des préjugés des gens de pouvoir. Et de tout le petit peuple qui ne songe qu’à boire allègrement tout ce qu’ils daignent vomir dans leur direction. D’où ma méfiance et le fait que je préfère souvent garder le silence pour ma propre protection. Surtout si j’ai le moindre doute sur qui que ce soit dans le secteur. Moi, c’est de ton racisme que je me méfie. Quant à ma clairvoyance, honnêtement, ce n’est pas tous les jours comme ça. Je me demande si notre halfelin ne porte pas bonheur.
- Taurikka te faisait confiance, ça me suffit pour travailler avec toi.
- Bon sang, tu as de la boue dans les yeux… Et tout ce que j’ai fait pour notre équipe et pour les guetteurs de Mistad ?
Après une courte réflexion, Makana ajoute :
- Et la prêtresse alors ?!! C’est une tieffelin elle aussi !
- Dame Sicluna ?
- Oui.
- Elle ne doit plus être liée à son géniteur. J’imagine que forgeron ne l’aurait pas acceptée comme prêtresse s’il en était autrement.
- Quelle sainte âme tu te coltines... Je me demande comment tu arrives à vivre avec un tel poids. Mais bon, c’est plutôt bien pour nous j’imagine. Ça doit contribuer à ta force d’esprit et de corps. Bon, je déteste couper cours à une discussion quand ça part à la rigolade, mais comme tu le sais, je ne suis pas au mieux de ma forme aujourd’hui. Alors est-ce qu’on peut abréger s’il te plait. Tu me fais confiance maintenant ? S’il te plait ? Qu'est-ce que je dois faire de plus ?

Berthorn sourit.
« - Je ne te donnerai pas une lame rouillée. Ca ne prouverait rien et il serait dommage de se priver d’une langue aussi affûtée. Mais ne te méprends pas. Ce n’est pas une question de racisme. Comme je t’ai dit, c’est de ton géniteur dont je me méfie. Et de l’influence qu’il a ou plutôt pourrait un jour avoir sur toi. »
Puis il se redresse et prend une voix un peu plus solennelle :
« Au nom de Givreuse je protège ceux qui n’ont pas renoncé à se battre Makana. Et le discours que tu me tiens est celui d’une battante. Alors si tu surprends à nouveau mon oeil inquisiteur, sois assurée que ce ne sont pas tes actes que je surveille chère consoeur, mais ceux qu’il pourrait te contraindre à faire. Si ce jour devait arriver, je me battrai à tes côtés pour te libérer de son emprise. »

Makana, soulagée et très fatiguée, se lève et va poser une main légère sur l’épaule de Berthorn. Puis elle hoche la tête et ravale discrètement une petite larme :
« Ça sera un honneur de me battre à tes côtés, Berthon. »
Puis après une petite pause :
« Quand tu seras prêt, j’aimerais que tu nous parles un peu plus de ton ancienne mentore. Cela m’aidera à mieux comprendre ce dont nous devons nous méfier. »

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Après la brève explication entre Makana et Berthorn, et la rencontre avec la cheffe Aldaron Alorr "Weeping Willow", les Guetteurs se reposent de leur croisière fluviale en montant le camp pour la nuit. Au repas, Berthorn se restaure, toujours sans excès mais copieusement :
« Givreuse nous enseigne à préserver notre nourriture pour les rudes mois d’hiver et les moments où nous en aurons besoin... C’est un moment où nous en avons besoin. » Dit-il avec un petit sourire.

Quand les discussions en viennent à aborder les Dorsans, Berthorn avoue :
« L’idée d’éliminer leur cheffe ne m’enchante guère. Déjà vous avez dû comprendre que je ne fais couler le sang que quand je l’estime nécessaire. Mais en plus, je ne vois pas comment ralier les Dorsans à notre cause après l’avoir occis... En tout cas, de nombreuses options s’offrent à nous. Plusieurs me sont venues mais je n’arrive vraiment pas à trancher :
- la tuer dans une embuscade,
- s’infiltrer dans leur camp et l’empoisonner,
- s’infiltrer dans leur camp et l’endormir pour lui voler sa hache maudite,
- capturer un cultiste et le faire parler pour qu’il avoue qu’ils ont volé l'Oeuf de Feu,
- voler des vêtements à une patrouille cultiste et tuer Corva "Weeping Axe" en se faisant passer pour eux...
Je ne vois pas quelle option choisir. Si vous avez des idées, je suis tout ouïe.» Termina-t’il en regardant un à un ses compagnons, notamment Octavius qui à ses yeux, les a sorti du pétrin au moins à deux reprises alors que Berthorn ne trouvait pas d’issue.

(POUR RAPPEL : nos persos n'avaient pas encore rencontré les deux soeurs de Berthorn à ce moment.)

Chers Ami, je pense que de tous les plans celui qui nous permet de nous mettre le moins de gens à dos et de rester le plus discret possible est le meilleur de très loin !

Crois-en un ancien serviteur..

Perdu un instant dans ses pensées les yeux dans le vague puis un petit sursaut ponctuant son retour à la réalité....

S'infiltrer, voler la hache, récupérer des plans ou tout document permettant de savoir qui veut faire quoi et qui est allié à qui, me semble le plus adapté.

 

J'ai moins de scrupule que toi sur le fait de tuer mais nous sommes une poignée potentiellement contre une légion et à l'origine nous étions venu demander son aide...

Être discret, récupérer ce que l'on est venu chercher, si en bonus on prend un prisonnier cultiste pour comprendre ce qui se passe serait la cerise sur le gâteau et me parait surtout le plus sensé.

N'oublions pas que le comportement de "notre ex-futur allié devenue cible" est peut être, voir est, certainement lié à cette hache.

Donc il nous faut la volée ou la détruire, je préfère la détruire ne sachant pas les effets qu'elle peut avoir sur nous.

Ensuite nous aviserons, au demeurant si nous ramenons la hache brisée cela peut être un signe suffisamment convainquant sur nos intentions tout en évitant un véritable conflit qui nous enliserait ici au lieu de nous aider dans notre tâche principale !

A savoir : rentrer à la maison entier en ayant gagner quelques piécettes !

Ensuite s'il faut que cela tourne au bain de sang autant le faire selon nos règles et en terrain avantageux.

Tu sais paladin, le feu aime les arbres et même si cet amour n'est pas réciproque il faut lui laisser une chance !

Et si les elfes répugnent cette méthode tant pis ! Elle nous permettra, peut-être, de repartir vivant et victorieux....

Octavius tend un thé délicatement parfumé aux différents membres en commençant par Aziel (en signe d'apaisement il en boit avant elle) pour clore le repas avant de commencer à gratter les douloureuses piqures de moustiques. 

Makana, encore un peu sonnée par sa discussion avec Berthorn, prend le temps de la réflexion et quelque gorgées de thé avant de répondre.

La discrétion me semble être notre meilleure alliée, quelle que soit la solution que nous choisissons : embarquer un prisonner, voler la hache ou la détruire, trouver l'oeuf de feu ou des documents compromettants ou sur les points faibles des cultistes. Pour l'instant, je penche pour récupérer le plus d'informations possibles avant de prendre une décision.

 

Corva se sépare-t-elle jamais de sa hache ? Et comment récupérer cette hache si nous ne pouvons pas la toucher ? La détruire sur place me semble une bonne idée. Mais là aussi, comment savoir ce qui pourrait détruire cette hache de façon efficace. Et sans se prendre un troupeau de cultistes sur le dos et sur leur propre terrain.

Tuer Corva ne me semble pas une bonne idée en première intention. Car, n'ayons pas de doute là dessus, si elle disparait, un autre s'empressera de lui succéder pour devenir à son tour le prochain Weeping Axe. Si nous devons la tuer, assurons nous d'être discrets et que personne ne pourra récupérer la hache maudite.

En première intention, un empoisonnement général à l'aide d'une plante lointaine pourrait certainement nous aider. Octavius, aurais-tu un quelconque somnifère ou un laxatif à mettre dans leur source d'approvisionnement en eau par exemple ? A moins qu'Aziel ne soit disposée à y verser ses miasmes ?

Octavius regarde Makana avec un petit sourire en coin :

Dormir non ! et même le contraire en fait !

Te souviens tu de cet épisode où tu as été privée de sommeil ? Ce qui aurait pu vous conduire à la mort la capitaine et toi, Il se trouve que j'ai toujours sur moi cette plante qui empêche de dormir.... au bout de 2 ou 3 jours ils s'entretueront et au bout de 5 ils seront mort d'épuisement ! J'aime ton style ! j'y adhère ! Nous pourrions les empêcher de dormir et les regarder dépérir sans avoir à les affronter !! 

Un petit rire à glacer le sang d'un démon franchit les lèvres de l'Halfelin. 

Et voili, dans mon message précédent, j'ai ajouté l'explication que Berthorn et Makana ont eue (écrite avec la participation de Karnaïan (merci encore :) ).

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*RP ON*
« Soyons bien clairs. Moi vivant, personne ne mettra le feu à cette forêt. Les Aldarons qui en dépendent sont de ma famille. De lointains cousins certes mais je partage des ancêtres en commun avec plusieurs d’entre eux. Mais plus encore, cette forêt m'a nourri toute mon enfance. Mon grand-père m’a appris à la respecter et à l’aimer comme un membre à part entière de notre famille.

Empoisonner les dorsans, je ne peux adhérer à cette solution. N'oublions pas que nous aurons peut-être besoin d'eux pour partir à l'assaut de Fort Ardraco et libérer Taurikka. Je ne me résoudrai à cette extrémité que si nous y sommes contraints. Le puissant ne l’est réellement que lorsqu’il parvient à maîtriser sa force, à en faire un usage raisonnable.

Quant à l’infiltration, quel qu’en soit l’objectif, ce n’est pas du tout mon domaine. » Dit Berthorn en souriant niaisement.
« Par contre je peux me montrer persuasif pour faire parler un prisonnier, et assurer vos arrières. » Ajouta-t’il en montrant le sifflet de Makana qu’il a enroulé autour de son poignet.

il est marrant de voir "Paladin" comment d'un coup tu t'opposes à tes propres dires :

Le Haleflin pris alors une posture qui, dans d'autres circonstances, paraitrait ridicule :  

gnagnagna pas tuer, gnagnagna pas discret, gnagnagna pas jouer avec le feu mais par contre je peux torturer pour faire parler les prisonniers... entend cependant ceci : j'utiliserai tous les moyens que je jugerai nécessaire à ma survie ainsi qu'à la votre.

Plantant son regard dans celui du Paladin sans sourciller il poursuit : 

Si ton indécision et tes principes, que je respect en temps normal, risque de nous porter préjudice alors j'agirai contre ces principes

 Jetant un regard rapide vers Makana puis de nouveau sur Berthorn :

Tu es certes, paladin, un compagnon que je commence à apprécier,

mais ce ne sont ni TES idéologies ni TES croyances qui nous guide, tu n'es pas notre berger !

Nous avons notre libre arbitre et nous, non pas nous, JE n'ai pas besoin de ta complaisance ni de devoir satisfaire à tes croyances sur les démons ou les géniteurs des uns ou des autres, il est plaisant de voir qu'au moins vous n'êtes plus à couteau tiré tous les deux. Cependant ne t'avise jamais... jamais de porter un jugement sur moi je ne suis plus et ne serai plus jamais sous le joug d'autrui et ne vivrai plus par les croyance d'autrui non plus.

Resserrant ses mains sur son ventre le Halfelin repris en regardant la foret puis tour à tour ses compagnons :

Je suis peut être le plus petit et fragile d'entre vous, c'est un fait. Mais il 'en demeure pas moins que je peux être bien plus dangereux que la plupart si je suis acculé, certes mes frasques ne sont pas toujours à votre goût et peuvent parfois aller trop loin, mais je suis libre depuis peu et il me faut encore m'adapter à ce nouvel état et si j'ai blessé l'un d'entre vous et bien je m'en excuse. 

Ponctuant cette déclaration le Halefin pris la direction de son hamac tournant le dos à ses  compagnons. 

« Je ne suis plus et ne serai plus jamais sous le joug d'autrui et ne vivrai plus par les croyance d'autrui non plus. » Lui aussi a l’air d’avoir traversé des périodes difficiles, pensa Berthorn.

Tel l’animal pris en plein blizzard attendant la fin de la tempête, Berthorn se réfugia dans ses pensées et la musique. Le lendemain, il faudrait décider si nous infiltrons les Dorsans ou les cultistes. Après quelques airs de flûte et de chant tirés de ses visites d'enfance auprès des Aldarons, il propose :

« Je peux surveiller le camp en début de nuit. Ecailleur, si tu peux me relayer, Aziel devrait avoir terminé sa transe à la fin de ton tour de garde. Ca vous va ? »

 

Le lendemain matin, advint le temps des retrouvailles. Entre la joie de se revoir en pleine santé et la tristesse à l’évocation de leurs parents et de leur petit frère disparu, Berthorn essuya quelques reproches de ses soeurs qui se sont senties abandonnées à son départ d’Acoatl. Amertume rapidement dissipée quand Berthorn les félicita pour ce qu’elles étaient devenues, et qu’il avoua s’être senti davantage un poids qu’une aide pour ces deux redoutables chasseuses alors en âge de quitter le nid douillet de la tribue.

 

Vi et Jinx

Matado, assis près du feu, joue avec un bâton dans les braises. Avec un accent qui rappelle à tous que le Ranger a passé un bon moment de sa vie en mer, en compagnie d'une faune pas toujours des plus recommandable, il donne son point de vue :

« Faut couper l'amarre entre la Corva et sa hache. P’être qu’on peut la chouraver, mais sans y foutre les doigts dessus … en la chopant avec une pince, et l’enroulant dans des tissus épais pour pas qu’son pouvoir maléfique nous colle pas la scoumoune. Va falloir faire dans l’feutré. Si on met suffisamment de distance entre les deux, c’est possible que l’arme cesse d'la marabouter.

… Sinon, on peut toujours s’trouver un volcan en activité et la balancer dedans - la hache, bien-sûr, pas la Corva ! Ha Ha Ha ! »

L'Ecailleur se laisse absorber quelques instants dans la contemplation du feu de camp, puis relève la tête, se cure les dent avec une arrête de poisson et lâche une éructation sonore.

Berthorn : « Je peux surveiller le camp en début de nuit. Ecailleur, si tu peux me relayer, Aziel devrait avoir terminé sa transe à la fin de ton tour de garde. Ca vous va ? »

« Ça me va, Paladin, j'prendrais mon tour - Sacrée bande de Marsouins, vot' équipage, ça m'plait, on va bien s'marrer ! Quelqu’un veut un coup de ratafia ? »

Aziel accepte le thé proposé par l'Octavius avec méfiance. Depuis quelques jours il veut montrer un change après avoir tenté d'empoisonner tout l'équipage du bateau... Qu'est ce que cela veut dire? Elle n'arrive vraiment pas à le cerner.

Son monologue sur sa pseudo liberté lui remet les idées en place. Il n'est pas si fiable qu'il veut le faire croire, si il se montre gentil ce n'est pas pour ça qu'il prend vraiment sa place dans l'équipe. Que fait-il ici si il ne veut plus recevoir d'ordre? 

Même quand il a sauvé l'équipe au fond, c'était surtout pour être sûr de s'en sortir lui même. D'ailleurs il ne veut plus être sous un joug mais n'hésite pas à mettre le grappin sur Berthorn. Au fond elle s'en méfie toujours autant même si il semble s'être calmé.

Quant à la discussion de ce soir, elle n'y prend pas part. Elle n'a rien à ajouter (comme souvent) et suivre la direction du groupe quand ils auront pris une décision. C'est bien pour cela qu'elle est là finalement.

Makana soulève un sourcil à la proposition d'Octavius : 

Et si nous gardions ta plante pour Fort Ardraco, Octavius ? Elle nous sera plus utile face aux gros cultistes, autrement plus résistants que Corva et sa clique. Qu'en pensez-vous, tous ?

 

En attendant, je continue de pencher pour une mission de récupération d'infos. Et de halfelin et de hache si l'occasion se présente. Avec un petit plus laxatif dans leur arrivée en eau. Ça nous simplifiera la tâche. Au pire, il doit bien trainer dans le coin un cadavre de souris des forêts à balancer au bon endroit pour un effet adéquat.

Et puisque nous parlons feu. N'y a-t-il pas un dragon dans le coin ? Si je ne m'abuse, dans le cas où nous n'arriverions pas à détruire la hache, nous pourrions toujours la confier au feu d'un dragon. 

Puis, après un coup d'oeil et un sourire amusé à Matado : 

Vivant, le dragon

Puis, après un coup d'oeil et un sourire amusé à Matado : 

Vivant, le dragon

Ce dernier récupère sa gourde qui passait à la cantonade, reprend une rasade et rend son regard à Makana et sur le même ton répond un "cela va sans dire" plein d'ironie puis éclate de rire

  

Yop Sagh,

1. Comme on a dû accélérer, j'n'ai pas eu le temps de te demander si on a trouvé des documents ou objets importants sur les cadavres du père de Berthorn ou de Black Coin ?

2. Leagf Alathren étant devenu un lieu d'où partent des expéditions vers les montagnes, Berthorn va rapidement chercher des tentes pour le reste du groupe (on a déjà eu de la chance de ne pas dormir sous la pluie) et une ou plusieurs trousses de guérisseur (page 313) à l'armurerie de la garde par exemple, pour le groupe et les mourants. Puis il va passer l'essentiel de la soirée à se remettre de son combat et à cogiter un plan diplomatique ambitieux. Peux-tu me dire s'il trouve tout ça et s'il a une trousse de guérisseur, combien il reste d'utilisations une fois qu'il a distribué aux blessés ?

Merci :)

3. Je ne sais pas comment positionner Berthorn par rapport à la lignée de dragons et les expéditions organisées pour pilleur leurs richesses. S’il n’a pas entendu parlé de ces dragons pendant son enfance, il interroge ses soeurs, un ancien de Leagf Alathren qui aurait miraculeusement survécu au carnage et/ou un ancien du clan Ylf pour obtenir des réponses à ces questions :

- Que disent les légendes sur ces dragons ? Sont-ils bienveillants, malveillants ou neutres ?

- Et comment ont-ils amassé leurs richesses ? Ont-il récupéré les biens de ceux qui ont tenté de les détruire/asservir ou ont-ils attaqué les locaux/colons et pillé leurs biens ?

N'ayant pu soigner Matado et ne comprenant pas pourquoi les soins refusaient de fonctionner, il avisa Aziel, dans le même état que son voisin, il était totalement inutile de tenter de la secourir à la vue du résultat sur Matado...

Observant la situation dans son ensemble :

  • 2 alliés sur le carreau,
  • un troisième à distance qui couvrait la zone mais ne serait d'aucune assistance pour soigner ses compagnons dans l'instant.
  • Berthorn, qui venait tout juste de lâcher son arme, était à la merci de Corva

 

La situation était du genre désespérée.... il fallait le faire il n'avait plus le choix !

malgré le prix à payer et le risque de se consumer.

Il lança alors, malgré la douleur que ça allait engendrer, l'utilisation de ce sort.. 

KarrethEdittornBaenrecokdiemreynocutero ! 

 Au prix d'une partie de sa vie, finalement pas de la totalité, et de celles des personnes l'entourant la puissance influait en lui, Corva subit l'effet mais tint bon, Berthorn s'effondra inerte.

Le halfelin espérait ne pas avoir tuer son ami

La puissance s'accumula suffisamment au point qu'il se sentait rayonner d'un aura écarlate !

Il se précipita sur Corva et d'un simple contact lui infligea un sort qui l'empoisonna.

Dans un premier temps elle ne se rendit pas compte et pensait avoir résistée ! Puis le sort fit son office et ses organes internes furent liquéfiés et elle tomba... morte.

Octavius se précipita pour vérifier l'état de Berthorn.

Plus tard il se posa sur une barrique au milieu du village avant d'aller s'isoler, ses membres le portèrent à peine il était exténué, vide. Ampli d'une fatigue telle qu'il perdait sa lucidité.

Les autres membres de l'équipe s'animaient mais lui restait seul..... mais avec une idée.

Il ne pris pas la peine de se joindre au groupe ni de les aviser de ce qu'il allait entreprendre d'ailleurs, de toute façon ils étaient tous occupés.

Il tira la hache jusqu'à jusqu'aux ruines d'une maison toute proche, n'ayant pas la force d'aller plus loin.

Repris son souffle une bonne 10aine de minutes.

Puis commença à sortir l'artefact de la gangue de cuir protectrice...

Il allait plier la volonté de cette hache ! 

Tu vas voir ma belle, tu vas me parler, et nous aider ! je serai ton maitre ! et Berthorn pourra-t-utiliser au combat pour prendre la vie de ceux qui sont à l'origine de tout ça et après.... après...

Laissant sa phrase en suspend il commença. 

1. Les valeurs pécuniaires d'Eldil et Black Coin ont été comptabilisées dans l'ensemble annoncé en fin de séance. C'est peu. Black Coin était connue pour "amasser" un maximum. Aucun document n'est retrouvé dans les chambres respectives. C'est comme si Black Coin avait totalement arrêté son activité de gouverneur. Même pas un livre de comptes. Invraisemblable.

2. Il est possible de récupérer 2 tentes 6 places en très bon état ou encore 4 tentes 1 place en état correct. Pour la partie "trousses de guérisseur", il est possible d'en retrouver 4. Après avoir soigné les blessés, il en reste une de dispo avec 6 utilisations.

3. Les dragons des volcans sont connus de tout temps. Les légendes parlent de leurs antres au coeur des grandes chaînes des montagnes de feu.. Mais spécifiquement la lignée d'Eirderreth, c'est un élément nouveau, arrivé avec la diffusion des textes comme ceux retrouvés dans le secrétaire de la maison de Black Coin.

Les dragons des volcans sont réputés pour avoir des tempéraments proches des dragons rouges. Ils font peu cas de la vie d'autrui et cherchent toujours à amasser de nouvelles richesses. Cette fin justifie tous les moyens.

Aucune idée sur la manière dont ils ont constitué leur patrimoine (Objet Magique : Livret A, 3%). De mémoire de colons, ils ne sont jamais descendus dans le secteur d'Escaline, du côté de la mer pour ravager le secteur et piller.

https://www.youtube.com/watch?v=RDN4awrpPQQ

Alors qu'il allait entamer le rituel, l'odeur de la forêt à la tombée de la nuit mêlée à celle du sang renforcée par l'épuisement, Octavius se perdit dans ses pensées :

Une plaine donnant sur une forêt, l'odeur douce d'un parfum féminin? une silhouette flou penchée au dessus de lui, la chaleur d'un contact... quelques couleurs chatoyantes, puis l'enfer.

La salle de réception haute en couleur, avec ses teintures, ses tapis, les meubles riches d'ornements et la silhouette du maître au dessus du cadavre de Richburg, qui avait renversé une tasse de thé, un des halfelins de cuisine...comme lui, mort pour rien lui aussi.

L'odeur du sang frais lui emplissait les narines, il devait nettoyer, frotter les tâches et ramasser les morceaux de tasse brisée alors que son maître le regardait en souriant tremblant d'excitation devant la scène, puis être battu à son tour pour avoir osé lever les yeux sur lui, et enfin être privé de nourriture et de sommeil comme punition pour ce manque de respect.

Vivre dans des conditionsplorables, non ! survivre dans ces conditions impitoyables toujours sur la brèche en fonction de l'humeur variable du maître voilà son quotidien pendant plus de... il en avait perdu le compte des années.

Soumis à des travaux durs et épuisants et constamment maltraité. Il avait dû être fort pour survivre et garder espoir jusqu'à ce jour...... où l'espoir le quitta.

Aujourd'hui la forêt, le sang faisait remonter toutes ces images... ces sensations horribles.... mais pas que.

C'était la première fois qu'en souvenir il revivait quelque chose d'agréable.

Cette sensation de chaleur, d'être aimé et ainsi qu'une odeur douce et épicée... le parfum de sa mère? Peut être... ou de son aimée avant qu'il ne la....

Les larmes montaient à ses yeux sans savoir pourquoi.... de la tristesse et de la joie ?

Il "vivait" réellement de puis peu et commençait à s'attacher au petit groupe... sans trop savoir pourquoi...

Secouant la tête il se remit à la tâche.... il fallait réussir ils avaient trop peu d'indices.....

Au comptoir, naturellement, les survivants se regroupent pour se rassurer et pleurer les disparus. Berthorn soigne plusieurs blessés puis un repas commun s’organise au cours duquel un bûcheron bien bâti, rare à avoir pu sauver toute sa jeune famille, montre à Berthorn une jeune femme donnant à manger à quelques orphelins : Sophia. De tous les Lorakalyn vivants à Leagf Alathren, elle est la seule à avoir échappé au massacre.

Sophia

Bien qu’âgée d’à peine 16 ans, sa cousine est en ligne directe l’héritière de la branche humaine des Lorakalyn. Et de ce fait, propriétaire de la demeure familiale et de l’atelier dans lequel son grand-père appris les métiers du bois. Quand elle s’effondre de chagrin, réalisant qu’en une soirée elle venait de perdre père, mère, frères et sœurs, Berthorn la réconforte. La soirée touchant à sa fin et pour honorer les défunts, il entame une chanson nostalgique à la flûte de pan, rapidement rejoint par les chants de ses deux sœurs jumelles. En ce moment magique, la nature féérique des aldarons s’exprime à travers leurs voix, tantôt se mêlant comme si elles n’étaient qu’une, tantôt emplissant l’air comme si plusieurs chanteuses entouraient la petite communauté.

Peu après la fin du chant, alors que les plus jeunes commencent à s’endormir, une maison implose et s’effondre. Dans les décombres de la bâtisse de bois, un villageois retrouve Octavius inconscient  mais miraculeusement vivant. A côté de lui se trouve la hache. Elle est terne. Toute magie semble avoir quitté l’arme. Mais Berthorn la sécurise dans la gangue de cuir pour que personne n’y touche.

Octavius reprend conscience mais a besoin d’un vrai repos jusqu’au lendemain matin. Avec l’accord de Sophia, Berthorn l’accompagne et invite les autres Guetteurs dans la demeure familiale. En s’endormant, une idée lui vient. Un plan diplomatique ambitieux qui pourrait offrir la paix dont tous ses pairs auraient bien besoin :

Dès le matin, il se met à l’œuvre et parvient à convaincre les survivants de Leagf Alathren et les Aldarons de rétablir et renforcer les anciens accords conclus sous la gouvernance de Dame DIME : les Aldarons offrent aux membres du Comptoir un accès exclusif et raisonnable aux bois et leur protection. Les Aldarons gagnent ainsi la reconnaissance tacite qu’ils sont propriétaires des zones boisées, mais aussi le respect et la protection des bois et prairies sacrés par les membres du Comptoir et l'accès au marché du Comptoir.

Berthorn propose à sa cousine dont il a pu constater la bonté, d’accueillir quelques orphelins dans sa grande demeure et de consacrer une partie de cette bâtisse à l’édifice d’un Temple de taille très modeste dédié aux Soeurs de l'Aube et du Crépuscule. Si la Communauté de Leagf Alathren ne peut plus exploiter en abondance les bois du Clan d’Ylf, ils pourraient trouver un débouché en développant la création d’un artisanat d’art autour du bois. Le Culte des deux Soeurs insistant sur l’élévation de l’âme par la pratique des arts, il espère convaincre un ou deux adeptes de venir enseigner l’artisanat sur bois à Leagf Alathren en vantant les qualités des matériaux disponibles sur place.

Le reste de son plan, plus ambitieux encore, Berthorn en fait part à ses compagnons et à ses soeurs, en prenant soin de ne pas être entendu par d’autres personnes. Il espère :
- convaincre les Melessë de la Caverne de Torech (la Communauté de son enfance) de participer à ce renouveau, en s’installant au Comptoir ou en travaillant le bois en partenariat avec eux.
- convaincre les Aldarons d’aider les Dorsans à récupérer leur relique. Contre cette dette, les Dorsans s’engageraient à venir en aide aux Aldarons s’ils sont en danger. Les Aldarons auront ainsi un recours si un jour les gens de Leagf Alathren ne respectent plus les accords. De notre côté, nous y gagnons des Aldarons et des Dorsans pour venir en aide à Taurikka.
- en récupérant la relique, Aldarons et Dorsans aideront Escaline à se débarrasser des cultistes. En échange, Berthorn essaiera de négocier que les autorités d’Escaline reconnaîssent l'accord entre les Aldarons et l'autre comptoir. Quant à nous, s’est osé mais nous pourrions négocier la propriété de Fort Ardraco et de tout ce qui s'y trouve, au nom des Guetteurs de Mistald. Ainsi nous aurons un avant-poste pour enquêter sur les artefacts qui pourraient se trouver dans les montagnes. (Rappel HRP : les artefacts sont le fond de commerce des Guetteurs).

Makana réfléchit à toutes les implications du plan de Berthorn. Et pour s'y aider, elle s'occupe les mains à répartir soigneusement le petit butin entre membres de la troupe. 70 po dans sa propre bourse.  70 po pour le halfelin sorcier explosif. 70 po pour la jeune elfe guerrière. 70 po pour le chasseur de dragon. Et les 70 po restants pour le paladin missionnaire des soeurs de l'aube et du crépuscule qui semble s'anoblir d'heure en heure... Ce qui la hérisse quelque peu.

Elle termine en répartissant aussi le nouveau stock de crème antimoustique en fonction des surfaces de peau à recouvrir.  Afin que chacun en ait suffisamment pour tenir une semaine entière.

Il est temps d'arrêter de tergiverser. Et de migrer enfin vers Fort Ardraco. 

La mort du corbeau, un visage enflammé qui le regarde se trémousser au creux de sa main géante comme la flammèche qui danse dans la main d'un démon. Cette chaleur insoutenable lui broyait le corps et l'esprit. l'effondrement, l'obscurité, la douleur et maintenant le néant.

Octavius se réveil en sursaut dans une pièce qu'il ne connait pas.

Après être sorti du lit il sort de la pièce avec précaution, les jambes tremblantes, la tête qui tourne, et toujours épuisé.

Il essaye de rassembler ses esprits : après sa tentative de neutraliser la hache et y être parvenu non sans y avoir presque perdu la vie il ne se souvenait pas de comment il était arrivé jusqu'ici...

Rejoignant le groupe proche qui discutait au coin du feu, il s'assit en silence.

Le regard perdu dans les flammes du feu sous la marmite il écoutait, hagard, les propositions et points de vue de chacun....  puis, avec effort, il pris la parole à son tour :

Il me semblait qu'à la base nous étions en mission de sauvetage et pas ici pour une campagne commerciale.... plus nous attendrons ici et plus nous perdons de chance de retrouver jambe de bois vivante... Faite comme bon vous semble de toute façon quelque soit la décision je suivrai..

Sur ces mots d'Octavius fût pris de vertiges comme si l'effort de parler avait été de trop et il s'effondra inanimé... 

"Ne vous méprenez pas mes amis. Le commerce en lui même ne m'intéresse guère. Je ne cherche qu'à apporter la paix à mes parents et à regrouper un maximum d'alliés pour libérer les prisonniers de Fort Ardraco. Si ce faisant nous pouvons revendiquer la propriété du Fort au nom des Guetteurs, tant mieux. Mais ce n'est pas ma motivation première."

Berthorn regarde les pièces données par Makana. "As-tu pensé à mes soeurs ?"

Aziel suivait la discussion silencieusement. Elle repensait aux évènements qui les avaient amenés ici.

La recherche d'Achille Arather-Calion afin de retrouver un livre. Des combats contre des monstres où ils avaient tous faillis mourir plusieurs fois sur une île qui a finit par disparaître sans avoir pu mettre la main sur Achille. La téléportation dans la villa et cette attente interminable à Libertad. Puis ce vieux gnome qui les envoie sur la trace de la famille Cyrmen dans cette foutue forêt à la recherche de Taurikka...

C'en était trop pour elle. Elle était d'accord avec Makana mais aussi (et cela lui faisait mal de le reconnaître) avec Octavius. L'enquête se transformait en mission diplomatique et ils n'étaient pas là pour ça!

Se levant elle pris la parole presque à crier, accompagnants son discours de grands gestes :

Ca suffit! Si nous sommes ici, dans cette forêt pourrie c'est pour suivre un contrat des Guetteur! On n'est pas là pour régler les problèmes des habitants de la forêt ou des comptoirs. Taurikka est en danger, et plus on tarde, plus elle risque de mourir!!

 

Bordel! Le but était de se débarrasser du problème des Dorsans. Les histoires de dragon dans la montagne ou de vente de bois ne nous intéresse pas! Si tu veux rester ici, Berthorn, avec ta famille fais-le, mais lâche nous la grappe avec tes problèmes familiaux!!

Les Dorsans n'ont plus de cheffe et plus de magie dégueulasse, je pense que les elfettes pourront s'en charger si ils ne partent pas d'ici! Et ils ne nous suivront probablement plus quand ils sauront ce qu'il s'est passé!

Octavius, si tu as fini de faire joujou avec la hache maléfique, on l'embarque dans un sac et on la jettera à la mer en partant histoire de libérer le monde d'un objet de chancreux!

Demain, on part pour le fort puisque le danger des Dorsans est écarté et qu'on n'a plus rien à faire ici! On suit la mission!

 Sur ce elle quitta le groupe en donnant un coup de pied au premier caillou que son pied rencontra.

Après quelques mètres elle s'arrêta, et se retournant vers le groupe ajouta en hurlant:

Et puis merde, Berthorn, les elfettes ne font pas parties des Guetteurs, je ne vois pas pourquoi on partagerai l'argent avec elles!

Bonne nuit!

Et elle parti se coucher.

*POC*

Octavius fût sorti de sa léthargie par une douleur au visage, il avait reçu un énième coup, ouvrant un oeil il vit le responsable de son réveil : un caillou.

Marmonnant que :

la hache n'est plus ensorcelée!

Pourquoi pensait-il à cette hache ? absolument aucune idée ! son esprit était embrouillé, il pensait répondre à une question qui ne lui avait même pas été posée.

La fatigue le rattrapa et sans même prendre la peine de se déplacer jusqu'à son lit, il ferma son oeil et s'endormi prêt du feu; les vieilles habitudes sans doute ? s'endormir près du feu et de la marmite au milieu de cris et de hurlements ne le dérangeait plus ça lui rappelait la "maison".

J’entends votre impatience et elle est légitime. Je me permets juste de vous rappeler que nous sommes venus ici pour trouver des alliés en vue d’attaquer le Fort.

Les Aldarons nous ont demandé de régler le problème Dorsan et notamment de leur cheffe possédée, nous l’avons fait. Les Dorsans pensent les Aldarons responsables du vol de leur Orbe de feu, parmi les écrits que j’ai trouvés, il y a la lettre qui montre qu’ils ont beaucoup plus de chances de le retrouver au fort qu’ici.

Nous avons donc les cartes en main pour demander l’aide des Aldarons et des Dorsans. Il n’y a plus qu’à la solliciter. Que préférez-vous, marcher sur le fort avec ces alliés ou repartir à cinq, tels que nous sommes venus ?

Je vous laisse y réfléchir et demain matin, je me plierai bien sûr à la décision collégiale. Bonne nuit mes amis.

  • Berthorn s’adresse aux Aldarons avant d’entrer à Escaline :

"Merci pour votre aide et dites à Alorr que je suis bien heureux que vous retrouviez la paix avec les habitants de Leagf Alathren. Pourriez-vous dire à mes soeurs que je les aime mais que je ne peux rester. Si elles veulent me rejoindre, j’indiquerai notre prochaine destination à Melma la patronne de l'Auberge du Tek Rouge. Sinon, qu’elles prennent bien soin de Sophia notre cousine. Si besoin, elles peuvent m’adresser un message au Temple des Soeurs de l’Aube et du Crépuscule à la Cité Franche.

Si un ou plusieurs d'entre vous (plus aventureux que les autres) veulent quitter le confort des bois et m’accompagner à Escaline, vous êtes les bienvenus."

Puis il prend congé de ses cousins en les saluant avec un profond respect, à la manière des Aldarons.

Un couple d’Aldarons âgées de 260-270 ans et leur fille qui entreprendra son rite de passage à l’âge adulte dans quelques années se joignent à Berthorn. Attirés par les forêts équatoriales de Mibu, Alorr "Weeping Willow" n’avait retardé leur départ qu’à cause de la menace Dorsan. Maintenant que la paix est revenue, ils n’ont pas hésité à se joindre au Melessë quand ils ont eu connaissance de la destination des Guetteurs. Ils aideront les Guetteurs pour honorer la promesse du Clan Ylf. Mais quand Berthorn et ses compagnons quitterons Mibu, ces trois aldarons devraient rester pour explorer les forêts tropicales, afin d’y fonder un clan ou dans le but de développer les relations avec les clans aldarons locaux (s’il en existe).

 

  • A Escaline, Berthorn rend visite à Dame Scicluna :

Pendant leur entretien, Berthorn joue la carte de la séduction avec Dame Scicluna (jet précédent de « séduction » 22 ou 23). Il manifeste son contentement qu’elle n’ait pas été prise pour cible par les cultistes et s’abstient de mentionner leurs propres échecs vu l’évidence de la situation. Il lui fait part des individus qu’il a pu reconnaître dans le corps du chien nécromantique (Berthorn a la vision dans le noir mais peut-être pas à travers l’aura du chien).

Dame Scicluna lui demande de ramener le Conseiller Reman Altquir pour qu’il s’explique sur ses agissements. Berthorn indique qu’il va faire son possible et ne demande rien en échange. Comme il a une nouvelle qui pourrait déplaire à son interlocutrice, même si les deux affaires ne sont pas liées, il préfère ne pas se montrer exigent.

D’ailleurs le jeu de séduction du Melessë n’a pas vocation à s’attirer les faveurs de Dame Scicluna mais à mettre cette représentante de la Ligue des Guildes en bonne condition pour recevoir la nouvelle suivante : il explique l’accord conclu entre le comptoir de Leagf Alathren et le Clan Ylf. Il rappelle au besoin à Dame Scicluna la légitimité des accords oraux en ces terres, d’autant plus que celui-ci a été conclu devant témoins. Pour le rendre plus acceptable, il précise que cet accord ne concerne que le Clan Ylf et leurs bois, pas ceux des autres clans Aldarons. Enfin pour montrer sa détermination, il conclu en informant Dame Scicluna que comme il en est à l’origine, cette position l’oblige à vérifier la bonne exécution de cet accord et si nécessaire, à le faire respecter.

Dame Scicluna prend très bien l’annonce de l’accord conclu. Mieux vaut cela au recul ou à la disparition du Comptoir. Elle propose de rester en contact. Berthorn ne cache pas son soulagement pour ces populations qui vont enfin pouvoir retrouver la paix. Dame Scicluna remarque également sans difficulté qu'elle monte dans l'estime du Paladin, qui sera ravi de la revoir lorsqu'il reviendra à Escaline : "Votre âme est noble Dame Scicluna, puissent les Dieux vous apporter prospérité et la grâce de la paix".

Il prend enfin congé pour aller prier Nolwë (Givreuse).

 

  • Avant de partir pour Mibu, Herakal Lorakalyn rejoint son frère :

Juste avant de monter sur le navire pour Mibu, Berthorn est hélé par une voie connue :

- Berthorn !!!
- Herakal ? Que fais-tu là ?
- J’ai couru aussi vite que j’ai pu quand j’ai eu vent de vos projets. Emmène-moi avec toi.
- Et Dionisis, où est-elle ?
- Tu n’as rien remarqué ? (dit-elle avec un sourire crispé, les larmes lui montant aux yeux)
- Heuu non, quoi ?
- D’ici peu, avec la bénédiction d’Eana, tu seras tonton. (Berthorn met quelques secondes à réagir, content pour sa soeur mais surpris par cette nouvelle à laquelle il ne s’attendait pas).
- Quoi ?!! Et tu l’as laissée se battre à Leaf...?
- Ta gueule ! » Ponctua-t-elle en s’effondrant en larmes dans les bras de son frère, encore trop affectée par la séparation avec sa jumelle qu’elle n’avait jamais quittée depuis le ventre de leur mère. Berthorn la serre dans ses bras et l’emmène avec lui.


Il y a peu, Dionisis Lorakalyn a fini par céder aux avances d’un des rares Melessë à être resté à la Caverne de Torech. Deux-trois mois après être repartie en expédition avec sa soeur, elle comprit que quelque-chose avait changé. Enceinte, elle a décidé de mettre un terme à ses expéditions pour se sédentariser. C’est la raison pour laquelle les Guetteurs ont pu rencontrer les jumelles près du clan Ylf. Considérant les récents évènements, elle va s’installer au Comptoir de Leagf Alathren avec son compagnon et sa jeune cousine Sophia.
La séparation fût déchirante pour celles qui ne ne sont jamais quittées. Mais Herakal est trop aventureuse. Les deux soeurs savent qu’elle ne supporterait pas longtemps une vie sédentaire. L’occasion qui se présente de découvrir une nouvelle contrée est trop belle pour cette exploratrice et tombe au bon moment.

          Sur le bateau, Berthorn soigne les éventuelles blessures et maladies. Mais vu l’ambiance à Escaline (enlèvements, corruption, magie noire), il va se montrer prudent. Quand l’équipage sera réuni il va prétexter une prière à Givreuse pour lancer dans le même temps une Perception divine. Et pendant quelques jours il va observer et discuter de banalités avec l’équipage pour essayer :
- de percevoir d’éventuelles mauvaises intentions (Intuition et Perception +3),
- de trouver un messager fiable : Ethanael s’il repart pour la cité Franche, sinon un adepte des deux Soeurs si par chance il y en a un, ou quelqu’un qui lui semble fiable.

 

          Pendant ces quelques jours, il va aussi demander à Ethanael s’il veut bien vérifier l’anneau en argent qu’il a récupéré sur le cadavre du conseiller venu du nord, avec ses sorts « Détection de la magie » et « Détection du Mal et du Bien ».

Conseiller

 

          Comme ils ont du temps à tuer, il discute avec ses compagnons sur différents sujets :

- Quelqu’un connaît-il Mibu ? Climat, système politique (royaume, démocratie, etc...), les lois ou interdits majeurs (nécromancie et magie noire bien sûr, port d’arme, esclavagisme), Divinités vénérées, tout ce qui peut intéressé nos persos en somme. J’ai vu qu’Ethanael notamment a une partie de son historique lié à Mibu.

- Les motivations des uns et des autres. Berthorn en a six : Empêcher que le Culte renouvelle ses méfaits à Mibu. Retrouver le nécromancien à l’origine du Molosse Charogneux afin de le forcer à libérer Taurikaa et les autres victimes avant de l’éliminer. Capturer le Conseiller Reman Altquir pour le ramener à Escaline. Récupérer l’Oeuf de feu volé aux Dorsan. Faire ressusciter ou en enterrer dignement Taurikaa et les autres victimes. Poursuivre l’enquête qui les a menés jusqu’à Escaline.

- Il demande à Octavius s’il a l’impression que l’esprit dont était imprégné la hache a été détruit ou s’est échappé ? Etait-il prisonnier de la hache ou l’imprégnait-il volontairement ?

- Berthorn fait aussi part à Octavius de la leçon d’humilité qu’il a prise quand son compagnon a éliminé la chef des Dorsans. Les mots maladroits employés par Berthorn peuvent faire croire à Octavius que Givreuse a pris de son temps pour observer et glorifier auprès de ses serviteurs l’attaque du petit sorcier. Même une déesse prend pour exemple Octavius le grand !!!

- Berthorn essaie aussi de discuter avec l’Ecailleur pour en savoir plus sur ses origines, ses capacités, mais aussi les raisons qui le poussent à haïr autant les Dragons. Si Matado est ouvert à la discussion, il essaiera bien sûr de le convaincre que si les écailleux emplis de mauvaises intentions sont à éliminer, les autres méritent de vivre comme tout être vivant sur Eana.

 

          Enfin, il pratique la musculation (lâcher une hache en plein combat est inacceptable), l’endurcissement de son corps et le combat. Notamment des techniques qu’il n’a pas eu le temps de maîtriser quand il suivait les enseignements de Dame Cyrmen : l’Enchaînement (Don p.257). Il arrivait régulièrement qu’elle lui demande d’éliminer des sbires pour qu’elle s’occupe de la menace principale. Il pense pouvoir gagner en efficacité pour que ses puissants compagnons comme Octavius le Grand aient le champ libre.

Aziel embarque à contre coeur sur le navire, elle aurait préféré aller faire un rapport de la situation aux guetteurs et avoir du renfort si la mission l'exige. Leur équipe ne se prête pas du tout à ce genre de mission, elle s'en bien compte. Depuis le début ce n'est qu'une succession d'échec.

Elle en veut particulièrement à Berthorn, elle estime qu'il leur a fait perdre un temps précieux à aller se promener dans la forêt retrouver sa famille. Si ils étaient restés en ville, ils auraient pu prévenir de l'arrivée des cultistes et aider la ville à se défendre.

Pendant les trajet elle évite au mieux ses compagnons et surtout Berthorn, elle en profite pour passer du temps avec les marins, elle retrouve l'ambiance décontractée des bas fonds. Tout le monde fait un travaille difficile alors dès qu'on peut, on s'amuse.

A ses heures perdues elle aidera un peu au travaille sur le pont histoire de ne pas rester inactive, et cela lui permet de s'intégrer au groupe de marin. Elle apprendra à l'occasion de nouvelles insultes et provocation bien senties...

Petit à petit, au cours des soirées, Matado livre au groupe de plus amples informations sur son parcours, aidé en cela par un cruchon de vieux rhum. Celui-ci est ravi de reprendre la mer, ça lui rappellera sa jeunesse ! Le rodeur assume pleinement un passé de pirate à courir les mers autours des Îles Barbaresques. C'est avec une grande joie qu'il narre à la compagnie moultes anecdotes, hautes en couleurs et des plus salées, sur ses exploits et ses déconvenues de ruffian, le tout entrecoupé de refrains paillards à faire rougir une mère maquerelle de Libertad ...  

Lorsque Berthorn l'entreprend sur les causes de son amour pour les dragons, L'Ecailleur perd de sa jovialité. 

"Ami Paladin, la raison de cette haine est qu'il y a 8 années de cela,  le Riftcard, navire sur lequel je servais, a été attaqué et coulé par le puissant dragon-tortue Oti'Mai'Lalo (La Mort d'en-bas).  Le combat fut terrible, l'équipage anéanti ;  Mon mentor, le capitaine John Windward y perdit la vie. Je fus le seul rescapé de ce désastre, quoique je ne soie pas bien sûr de savoir comment je m'en sorti indemne ... Je sens encore chaque nuit l'odeur fétide de l'haleine du dragon happant mes compagnons et j'entends le fracas du pont du navire se disloquant sous les griffes du monstre ... L'épreuve fut telle que c'est pour cela qu'aujourd'hui encore, quand j'entends le mot dragon, j'encoche une flèche et je bande mon arc !"

Pour sa part, Makana est ravie d'embarquer pour Mibu. Impossible pour elle de revenir à la Cité Franche après une telle séries d'échecs et le décès de Taurikka. Elle voit en cette expédition une occasion de redorer le blason de l'équipe pour rentrer la tête haute chez les Guetteurs de Mistad. Si personne ne l'a fait, elle prendra le temps d'écrire une lettre à Azra "The Wheeler" pour la prévenir de la disparition de sa cousine, et du voyage de l'équipe vers Mibu.

Dès le début du voyage (avant le départ si possible), elle propose ses services de navigatrice et de marin expérimenté au capitaine du navire. S'il accepte en échange d'un moindre coût pour son voyage ou d'une paye raisonnable (pour commencer à rembourser ses dettes), elle met tout son coeur à cet ouvrage et en profite pour faire connaissance avec l'équipage. Sinon, sous prétexte d'aider par ci par là en fonction des besoins, elle prend le temps se faire une idée sur chaque personne présente à bord. Et surtout, elle s'assure discrètement de l'avancée du voyage grâce à ses outils de navigation.

Pendant son temps libre, elle profite des cales pour apprivoiser discrètement le Bushwhacker's Firespitter. Et elle se balade tout aussi discrètement dans le navire en laissant trainer ses oreilles et ses yeux pour récolter toute information potentiellement intéressante (et monayable). Si toutefois la cabine du capitaine semble accessible, elle prévoira d'y faire un petit tour avec l'aide d'Aziel, si celle-ci semble disposée à participer.

Le groupe fait le choix de partir en direction du continent de Mibu. Les Guetteurs partent à la poursuite de Qeldra Cyrmen, leader des cultistes d'Ardraco.

Qeldra

Leur navire leur ayant été volé, les aventuriers s'offrent les services du capitaine Erinas Windward des Iles Barbaresques et de son navire ; La Caravela.

Erinas

Caravela

La destination visée est la cité côtière d'Emzini en prenant au large du Triangle de la Perdition. 14 jours de voyage sont prévus.

Trajet