La Bataille finale - Les Scripts RP

Bataille Finale - Briefing RP

Il est 7 heure 05. Les choses se sont précipitées pour vous en un peu plus d’une heure.
Vous êtes tous dans un sale état, incapable sans doute de défendre une position de façon correcte.
Aussi, les ordres que vous avez reçus semblent être les plus adaptés à votre situation :
« regroupement à l’Hôtel des Invalides ».
En effet, selon les informations que vous aviez obtenues des Watson’s Eyes, l’endroit semblait particulièrement bien protégé contre l’Anathème. Espérons qu’il saura vous mettre à l’abri le temps que la suite arrive.
Les Enfants d’Avalon arrivent sur place en premier, déposés par Malus qui reprend tout de suite son envol. Quelque chose vous dit qu’elle risque de rapidement être mise à contribution pour une autre mission.
Peu de temps après, un Vector dépose la Coterie des Ouroboros.
Pas en son entier, cependant. L’armure de Hans Grüber est trop mal en point et George n’a pas été en capacité de la remettre en état.
Le Vector Harpy emporte donc votre compagnon vers une autre destinée, non sans un pincement au cœur.
Les minutes s’égrainent et vous commencez à voir s’approcher de manière dangereuse des groupes de Créatures de la Bête aux abords des Invalides.
S’il faut vous battre, vous le ferez. Mais quelque chose vous dit que ce combat ne durerait pas longtemps.
Et vous n’avez toujours pas de nouvelle des Watson’s Eyes.
C’est alors que vous entendez des bruits de moteur.
Non pas ceux de Vector, mais plutôt des vieux moteurs atmosphériques, des antiquités du début du siècle.
Vous voyez alors approcher une étrange cohorte, traçant sa route à vive allure à travers les groupes de créatures, à coups d’arme à feu ou d’armes de contact.
Des vieilles choppers se dirigent vers vous. Sur chacune d’entre elles, vous pouvez apercevoir un conducteur, en tenue de cuir et généralement armé. A l’arrière, ou dans des side-car, se tiennent des musiciens, violonistes, cuivres, ou percussions ou d’autres sortes d’instruments.

Ces derniers semblent jouer un même morceau qui arrive petit à petit à vos oreilles, masqué au début par les moteurs, mais devenant de plus en plus présent.
Arrivés sur la place, les véhicules bruyants déposent leur précieux équipages, qui viennent se regrouper dans la cours d’honneur des invalides, un à un, pendant que les motards entament des cercles vindicatifs afin de tenir à distance les créatures qui commencent à reculer sous cet assaut. Ils sont appuyés par la puissance de la lumière émanant des Invalides et celle s’amplifiant encore et encore, de la musique d’un orchestre en train de se constituer.
C’est près d’une cinquantaine de motos qui se déversent auprès de vous, avant que n’arrive cette fois un convoi tout aussi étrange, constitué de deux bus renforcés et blindés, qui se garent juste devant le bâtiment.
En sortent d’autres combattant tout aussi rock’n’roll, ainsi que d’autres musiciens, et au milieu de cela, trois des quatre Chevaliers des Watson’s Eyes.
Cette fois, vous êtes tous là !

Alors que les hommes de Johnny, puisque ce sont bien eux, éteignent leurs engins, ne reste dans l’air que le son de cette œuvre musicale, qui prend de plus en plus d’ampleur, au fur et à mesure.
Autour de vous, La lumière éclate et les couleurs se ravivent. Cela renforce votre ténacité et votre courage.
Dans ce calme avant la tempête, derrière les échanges de regard, c’est l’impatience de l’avenir qui s’exprime.
Combien de minutes avez vous attendu ainsi ? Difficile à dire.
Mais peu importe ces minutes passées, elles vont se trouver vite balayées par les instants suivant.
Des instants qui resteront à jamais gravés dans vos esprits.
Des moments comme cela, vous savez que vous n’en connaîtrez que très peu. Et quelque soit leur issue, la force de leur genèse vous emplie déjà d’une joie et d’une rage nouvelle.
Cela commence par une première traversée de Vectors Harpy. Leur balai dans le ciel, danse métallique parmi les Noctes, a toujours ce petit goût du danger et de l’exploit.
Les premiers messages résonnent dans vos casques : « Harpy 098 sur site, en approche objectif… Harpy 047: paquet déposé sur cible…Chef d’escadrille à DropShip: ciel libéré sur point Alpha, vous pouvez y aller»
Le spectacle suivant vous est moins commun… Beaucoup moins commun.
A travers le ciel de Paris, toujours plombé par l’Anathème, vous commencez à voir transpercer des petits points filant à vive allure. Les zooms de vos armures tentent comme elles le peuvent de faire le point sur ces ovnis trop rapides pour être vraiment perçus
Mais vous savez intérieurement ce qu’ils sont. Des dizaines de capsules, enfermant à chaque fois un de vos frères d’arme, largués à plus de 900km/h depuis le DropShip, positionné en stratosphère. Il atterrissent tous, avec plus ou moins de précision, aux endroits stratégiques prédéfinis.
Alors que les Harpy continuent leur chasse dans le ciel, suivent des Vectors plus Gros. Les Vectors Lourds de Transport s’approchent beaucoup plus du sol, ouvrant au dernier moment leur rampe d’accès et sans même atterrir, larguent ici, une Coterie en moto steed, là quelques stalions ou encore ailleurs, des maraudeurs, ces petits blindés légers chargés de leurs troupes entraînés.
Certains se retrouvent à proximité de votre position, parfois même suffisamment proches pour que vous puissiez échanger un geste ou deux avec eux. D’autres atterrissent dans des endroits plus éloignés du terrain d’opération.
Vous êtes entièrement quoi devant cette déferlante de puissance du Knight. Jamais vous n’avez eu l’occasion, tous comme vous êtes, d’assister à pareil spectacle.
Et alors que vous pensiez en avoir déjà tous pris pour votre tarif, c’est à ce moment que se déploie le clou du spectacle.
Perforant les ténèbres, baignée dans la lueur vive de ses centaines de projecteurs UV, une forme circulaire et gigantesque apparaît. La plate-forme de soutien aérien Frelon se découpe au dessus de vos têtes et couronne la zone de façon implacable et meurtrière. Même les Noctes, pourtant vifs et agressifs, semblent sous l’effet de sa puissance, s’éparpillant comme des ondes autour de l’impact d’une pierre dans l’eau.
Alors qu’elle s’approche du sol, vous apercevez, fixé sous la structure, un véhicule dont la forme et la taille ramène en vos souvenirs les quelques cours reçus à ce sujet, lors de votre formation :
La Forteresse Blindée Titan.
Cette dernière se détache alors du Frelon et à l’aide de ses stabilisateurs vectoriels, vient poser au sol à quelques dizaines de mètres de vous, provoquant à peine une petite secousse, ses immenses chenilles soutenant les 3 cabines articulées pour un total de 34 mètres de long, et 7 de large.
Sans délai, le Titan livre lui même deux transports blindés Centurions, prenant la direction vers le sud,  écartant ou écrasant de leur nez pointu la moindre créature qui envisagerait de se mettre sur leur passage.
Le reste du Titan abrite de nombreux agents de la Section Giant et Cyclope.
Vous prenez conscience que vous faites face à ce qui ressemble bel et bien à un QG de campagne.
Vous apercevez notamment des Chevaliers en armure Priest, dont une certaine Jessica, que certains connaissent déjà. Cette dernière descend au sol et s’approche de vous. Arrivée à quelques mètres, elle vous interpelle dans vos communicateurs : vous êtes invités à monter à bord pour bénéficier d’une petite remise en état rapide.
Cela vous semble une bonne chose, car au loin comme aux abords, vous percevez déjà les premiers signes du conflit, qui emplissent l’air de sons tonitruant.

Alors que vous progressez vers la forme imposante du QG de campagne du Knight, vos communicateurs résonnent à nouveau. La voix qui en sort est la même que celle qui a ouvert ce chapitre, quatre jours plus tôt :
« Chevaliers… L’heure de la contre-attaque a sonné. Trop longtemps nous avons subi. Trop longtemps nous nous sommes vus imposés les faits et les drames que nous réservait l’Anathème.
Il est temps pour nous d’inverser la tendance. De regagner du terrain, pouce par pouce. Ce qui a été perdu doit être reconquit. Ce qui est mort, doit revivre. Ce qui a été oublié, doit à nous se rappeler !
Chevaliers ! Ce tournant est arrivé. En ce jour, du 3 avril 2038, nous devons montrer à l’Anathème que nous ne nous battrons plus uniquement pour notre survie. Et nous devons montrer à l’Humanité qu’elle doit se battre pour son avenir, qu’elle peut à nouveau espérer."

A cet instant, vous prenez conscience de la présence de silhouettes qui dénotent dans toute cette masse de combat et de guerre. Des civils, armés non pas de matériel létal, mais plutôt de petites caméra, portées à la main ou montées sur drones. Vous reconnaissez certains d’entre eux, pour les avoir aperçus sur des chaînes indépendantes ou des Blog R.A. . Vous le savez, la guerre que vous allez mener, ne se gagnera pas uniquement avec le fusil et l’épée…
La voix d’Arthur continue :

« Chevaliers ! Vous connaissez votre mission. Vos objectifs sont clairs et sacrés.
Notre but commun est pour le moment unique : gagner du temps.
Nous devons offrir à Kay et les siens le temps nécessaire pour remplir leur mission.
De votre côté, la voie est limpide : certains d’entre vous seront le bouclier chargé d’attirer les masses de créatures de la ville. Les autres seront la lance destinée à les y fracasser, mais aussi à être le plus mobile possible pour que l’ennemi ne pense à rien d’autre qu’à ce front que nous lui opposons.
Coûte que coûte, vous devez tenir. Et vous devez les rendre aveugle à tout ce qui se passe ailleurs.
Pour cela, chacune de vos positions est essentielle et stratégique.

Grace à l’action de vos Frères d’Armes, qui depuis quatre jours ont été nos yeux et nos oreilles sur place, nous savons aujourd’hui comment reprendre cette ville, comment faire basculer le sens du courant et espérer que ce soir, Paris redevienne La Ville Lumière !
Ne gaspillons pas ce précieux atout.
Je m’adresse à ce titre aux Ouroboros, aux Watson’s Eyes et Aux Enfants d’Avalon. Votre travail jusqu’à présent a été crucial dans le déroulement de ce qui n’est autre qu’un débarquement de la Lumière au cœur même des Ténèbres !
J’ai conscience de la difficulté qu’a pu représenter cette tâche.
Mais au nom de tous, je vous demande un dernier effort.
Vous êtes parmi ceux qui connaissez le mieux le champs de bataille.
Restez aux aguets. Employez vous à venir en soutien de vos frères d’armes. Localiser les zones du champs de bataille qui en auront le plus besoin, répondez aux sollicitations, menez une actions de guérilla, en vous déplaçant là où le combat le nécessite. Si nécessaire, utilisez les ressources que vous avez pu collecter ces derniers jours.
Nous ne devons ni reculer, ni faillir. Nous devons tenir, le temps nécessaire.

Chevaliers ! L’Aube de demain dépend de ce que nous ferons du crépuscule de ce jour.
Et nous n’en connaissons que deux options : la Victoire et la Lumière ou la Défaite et les Ténèbres.
Et une de ces options est tout bonnement Inenvisageable !
En ce jour, l’Humanité a les yeux braqués sur nous.
Chevaliers, à chaque instant, si votre cœur doute, si votre bras faiblit, dites vous simplement que vous n’êtes pas seul. Que chacun d’entre vous est associé aux autres et qu’ensemble, nous formons une force invulnérable !
Car nous sommes le Knight.
Et aujourd’hui plus que jamais :
Seuls nous combattons !
Tous : Ensemble Nous vaincrons ! »

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Les créatures ne cessent d’affluer. Derrière chacune d’entre elle que vous abattez, une nouvelle vient prendre sa place. Cela vous donne l’impression d’une vague interminable, de vouloir faire évaporer un océan muni d’un simple sèche cheveux. Beaucoup de chevaliers sont tombés, des blessés, mais aussi des morts. De valeureux Chevaliers qui ont perdu la vie pour un combat qui vous semble, à cet instant, impossible à remporter.
Dans votre chair commence à s’insinuer un sentiment dévastateur, anihilateur même : le doute.
Et si tous ces sacrifices n’avaient aucun sens, et si tout ceci ne servait à rien…
C’est alors que vous êtes au plus profond de ces réflexions, dans un état d’esprit que vous savez être très dangereux, que se produit un phénomène que vous n’attendiez plus.
Une lueur vive, à peine atténuée par les compensateurs de vos visières, baigne soudain la ville.
Alors qu’elle reflue, vous constatez qu’elle provient de l’Est. Au même moment, un bruit sourd se fait entendre, un grondement, comme un tremblement de terre.
A cela vient s’ajouter, progressivement, les cris des créatures de l’Anathème qui vous entourent.
Il vous faut un petit instant pour comprendre ce qui vient de se passer.
Les heures de combat, la souffrance, les blessures, les doutes, les peines… Tous ces facteurs ont fini par ralentir votre réflexion et à embrumer votre conscience.
Mais au moment même où la révélation arrive de votre cœur à votre cerveau, tous ces effets néfastes sont balayés : car aux cris de joies repris par vos compagnons d’arme, il n’y a plus de doute possible : la bombe de lumière vient de pulvériser la faille par laquelle continuait à s’engouffrer les renforts de la Bête.
Les hommes de Kay viennent, en une fraction de seconde, de donner un nouveau souffle à tous les Chevaliers présents. Et alors que les créatures subissent encore l’impact de cette puissante lumière, comme un seul homme, répondant aux exhortations des Chevaliers de la Table Ronde, l’Armée d’Arthur se remet à avancer, implacable, meurtrière, sans pitié !
Les instants suivants, vous les vivez presque en spectateur. Comme si vous regardiez un de ces films d’action R.A., bien assis dans un confortable fauteuil. Le temps ne suit plus de règle. La physique et la chimie de votre corps ne répondent plus à aucun théorème scientifique. Comme les autres, vous flottez, sur ce champs de bataille où la lumière reprend vie, au détriment des ténèbres.
Vous ne souffrez plus, vous ne ressentez plus la fatigue, ni la peur, ni la colère. Vous faites partie d’un seul et même corps, qui se meut désormais dans un seul but : éliminer cet ennemi qui menace l’Humanité. Le repousser aussi loin que possible, voire le renvoyer chez lui… Peu importe d’où il vient.
« L’Aube de demain dépend de ce que nous ferons du crépuscule de ce jour. »
Les mots d’Arthur résonnent encore dans vos têtes, alors que se profile en effet le crépuscule de ce 3 avril 2038.
Un crépuscule qui vous paraît bien moins sombre que celui de la veille.
Les derniers combats résonnent encore au loin, et ils dureront toute la nuit.
Les groupes de Rebuts survivants sont peu à peu rapatriés sur l’esplanade des Invalides où a été monté un énorme campement. Les tentes accueillent les malades, les blessés et les affamés.

Vous êtes parmi ceux là. Vous êtes épuisés et vos jambes ne vous portent plus. Vous avez tous été rapatriés au QG, de grès ou de force, petit à petit. Comme beaucoup de Chevaliers.
Vous êtes restés entre vous, plutôt discrets, évitant les contacts, notamment pour ce qui est des Enfants d’Avalon. On ne sait jamais.
Dans un état second, vous suivez le déroulement des opérations en face d’un écran R.A. géant sur lequel s’affiche une carte de la ville, avec l’évolution de la situation en temps réel. Sur les côtés de cette carte tournent en boucle les vidéos filmées par les journalistes inconscients venus suivre la bataille.
Une chose est certaine, Miranda Lonkar risque de voir s’empiler, sur son bureau, des milliers de nouvelles candidatures dans les prochaines semaines.
Globalement, la situation semble sous contrôle. Hormis quelques poches de résistances au sud de la ville, la plupart des zones sont désormais libérées et des petits postes de défense automatisés prennent désormais le relais pour s’assurer que les créatures ne reviennent pas sur place.

Au petit matin, alors que la faible lueur d’un soleil de printemps tente de redonner de l’éclat à la Ville Lumière, des centaines de visages se sont alors tournés vers le ciel.
Brillant de mille feux, le Vector qui s’apprête alors à atterrir est reconnaissable sans hésitation. Il s’agit de celui d’Arthur en personne.
Une fois au sol, c’est en effet l’armure Excalibur que vous voyez en descendre, alors que commence à se masser autour de l’appareil les agents et Chevaliers du Knight qui sont présents au campement.
Vous ressentez la ferveur et la déférence de ces hommes envers celui qui a lancé cette Croisade, contre toute attente, sans hésiter, comme une défiance à ceux qui ne pensent pas que l’humanité est en droit d’espérer.
Au cœur de vous même, vous ressentez alors vous aussi ce sentiment, et vous vous joignez bien volontiers aux saluts respectueux adressés au Seigneur du Knight.
Il prend alors la parole :
« Chevaliers. Mes amis. Mes Frères et mes sœurs. C’est sans surprise que je vous félicite aujourd’hui.
Oh oui, je savais que ce combat serait hasardeux et dangereux.
Mais je savais aussi que nous pouvions le remporter. Que vous pouviez le remporter. A ceux qui doutent de nous, je ne peux opposer que ma Foi. A ceux qui nous critiquent, je ne peux opposer que la Victoire.
En ce jour, que cette Victoire éclate aux yeux du Monde :
L’humanité vient de reprendre une des figures les plus symboliques de ce qu’elle était.
Paris, La Ville Lumière a été libérée !

S’en suit un tonnerre de houra qui finit par se calmer, laissant Arthur continuer.
L’Humanité a, je l’espère, une nouvelle preuve qu’elle dispose d’une arme infaillible contre les Ténèbres. Elle sait, si jamais ce n’était pas le cas, que le Knight est son bras armé, et qu’il fera tout pour la protéger. Quoiqu’il en coûte !
Et cela nous a en effet coûté. Beaucoup d’entre nous ont payé cette victoire de leur propre vie.
Leur engagement et leur sacrifice ne sera pas oublié, mais surtout, il ne doit pas être vain.
Nous devrons les pleurer et les acclamer comme il se doit. Il sera temps pour cela, bientôt.
Mais en cet instant, c’est vous que vous devez acclamer !
Laissez votre cœur se gonfler d’Espoir et de fierté. L’humilité reviendra demain, lorsque vous partirez à nouveau en anonyme, pour vos missions.
Et parmi vous, il y en a certains que nous devons particulièrement remercier.
Sans leur action, ceci n’aurait sans doute jamais pu être possible. Ils ont accepté la lourde tâche, sans broncher, sans sourciller, malgré ce que certains ont pu vivre et subir, aujourd’hui comme hier, parfois même par notre propre faute.
Chevaliers des Coteries Ouroboros, Des Enfants d’Avalon, des Watson’s Eyes, veuillez vous montrer."

Alors que la foule s’écarte pour vous laisser passer, en lançant des cris et des gestes de respect, Arthur continue :
« Je ne prendrai pas le temps de les nommer individuellement, non pas qu’ils ne le méritent, mais parce que vous les connaissez déjà pour certains et si ce n’est pas le cas, vous apprendrez à le faire !
Et on connaît mieux son frère quand on peut le reconnaître. Enfants d’Avalon, veuillez folder vos armures !  "

Alors que vous vous exécutez, la rumeur et les réactions ne se font pas attendre.
« J’imagine la surprise de certains, voire l’incompréhension. Elle est naturelle. Là encore, le temps de l’explication viendra. Mais il est essentiel en ce jour que vous puissiez reconnaître le visage de tous vos frères.
Car le Knight est votre famille. Chaque Chevalier est un homme ou une femme sur lequel vous devez pouvoir vous reposer. La Guerre n’est pas finie, et elle s’avère longue et difficile.
Et pour la gagner, vous avez besoin de savoir sur qui vous pouvez compter. Et non sur qui on vous demande de le faire."

Ce tournant vers vous, Arthur s’incline légèrement.
« Chevaliers du Knight. Je ne peux que vous dire merci. »
Et le geste est repris par de nombreux autres.

Alors qu’Arthur se retrouve rejoint par les Chevaliers de la Table Ronde en vue d’un débriefing animé, c’est à coup de frappes sur l’épaule et de signes de têtes affirmés que les Chevaliers et agents qui vous entourent continuent de vous congratuler.

Au milieu de ces effusions, la foule finit par se scinder.
Les individus s’écartant regardent passer un cortège composé de deux chevaliers de la Section Dragon, dont Xian Chau, qui précèdent une femme, en tenue civile. Une Rebut certainement.
Elle est assez grande et mince, environ 55 ans vous pensez.
Son regard est perçant et ses cheveux gris taillés courts ainsi que son port assez droit lui donne l’air d’une institutrice presque sévère.
Elle s’adresse cependant avec une voix assez douce et posée.
« Bonjour, messieurs dames. Y aurait-il quelqu’un parmi vous qui répondrait au nom d’Inès ? »
...
« Enchantée, madame Inès. Je me nomme Elisabeth Ambertain, et je représente une communauté réfugiée depuis un certain temps dans une tour au sud de Paris. Je souhaiterai savoir si vous acceptiez de me suivre jusque là bas. Quelqu’un sur place brûle d’envie de vous revoir… »