Tout se passe bien en ce soir de Conclave. Freda allèche les participants en détaillant le menu de la soirée et à peine les amuse-bouche servis, Alfred préside la séance. Les décisions sont rapidement arrêtées : - Moïra la Kleshite aux cheveux luminescents, alias Grey, sera la référente Magie et Alchimie, - Le discret Raven, référent Assassinats et Vols. Kiki endossera possiblement un de ces rôles lorsqu'elle sera remise, - Mon cousin éloigné Vengryn, référent Ingénirie, - Lourenko, alias Bandelettes, référent Espionnage, - Malvee l'orpheline, référente Commerce, - Freda, la Louve, veillera à ce que les Loups disposent d'une Tanière confortable et fonctionnelle, - Alfred, Conseiller principal de la Compagnie et Contacts informels.
Freda s'apprête à s'opposer vigoureusement au fonctionnement collégial de la Compagnie, mais son cousin éloigné la surprend. Vengryn conseille ce système pour éviter qu'une personne, en prenant la tête de la Compagnie, ne prenne le risque de perdre la tête avant d'avoir une barbe digne de ce nom. Non sans manifester sa désaprobation, Freda accepte ce mode de fonctionnement qui convient à tous les autres participants au Conclave. Les décisions seront donc prises à la majorité.
Freda brandit son fidèle hachoir à viande et sectionne une large tranche de saucisson aux noix dans lequel elle mord à pleines dents en ruminant : "Par Grimnir, les royaumes nains ont toujours été dirigés par des rois dont les barbes légendaires leur cachaient les pieds. Jamais la peur n'a motivé leurs décisions. Le peuple de Vengryn devait avoir une drôle de manière de fonctionner…"
Alfred la tire de ses pensées : "Dame Freda, est-ce normal que l'Auberge soit si silencieuse ?" Tout s'enchaîne. Freda crispe sa main sur son hachoir, avale son saucisson et telles les vers des marais, de larges bandes noirâtres et sinueuses rampent sur le sol et s'immiscent dans les narines des protagonistes.
De longues secondes, elle est plongée dans le noir. Puis, des odeurs amèrement connues emplissent ses narines. La bière de basse qualité, le chien mouillé, le bois dans cette cheminée et, les yeux de Freda se posent sur Edgar, la sueur de ce porc…
Freda serre la main sur le manche de son Hachoir, surprise, elle constate qu'il ne s'y trouve plus. Sentant son poids sur sa ceinture, elle l'attrappe et le lance sur Edgar. L'anormalité de la situation perturbe ses gestes et le plat de l'outil soigneusement aiguisé s'écrase sur le torse de son agresseur qui rit à gorge déployée : "Tu ne t'en tireras pas cette fois-ci la Boule" lui crache-t-il.
Elle cherche alors une échappatoire. Le pied de la table sur laquelle elle est adossée, habituellement branlant, ne manifeste aucun signe de fragilité. Elle peut se laisser rouler sur la table et une fois de l'autre côté, la projeter sur Edgar. Mais vu la différence de taille, l'entreprise est très hasardeuse. Son regard se tourne vers l'âtre dans lequel le bout d'une bûche dépasse du foyer qui brûle vigoureusement. Alors qu'elle s'appréte à fondre sur le bout de bois rougeoyant, tout redevint noir et silencieux.
Subitement, ses trois frères apparaissent. Les reproches, plein de rancœur, pleuvent de part et d'autre. Le cœur gros, Freda pense à sa mère. Mais elle n'accepte pas les remontrances qui lui sont assénées.
Aussi brusquement qu'ils sont arrivés, ses frères disparaissent et laissent la place à deux portes inondées d'une lumière dorée. La première est gigantesque. Freda hésite. Jamais on ne l'a autorisée à passer des ouvrants d'une telle majesté. Elle remarque enfin la seconde, beaucoup plus petite à côté d'elle. Ce temps d'hésitation lui permet également de discerner les fumerolles noirâtres qui ondulent dans la lumière dorée du portail aux dimensions titanesques. Il ne lui en faut guère plus pour se décider à emprunter la petite porte latérale.
Tout va très vite. Quand elle recouvre la vue, elle est en plein Conclave. Ses amis sont aux prises avec une bande de personnages encapuchonnés et armés de dagues. Dans le coin opposé de la pièce, un clochard s'appuit également sur un bâton et divague dans un charabiat bruyant, inconnu de Freda. "On s'occupera plus tard de cet ivrogne" se dit-elle.
Elle replie ses jambes, appuye ses deux pieds sur le bord de la table et bascule son fauteuil en arrière. Quand son dos heurte le sol, d'une roulade peu académique, elle se rapproche de sa grande hache, accrochée sur le mur derrière elle. Alors qu'elle parcourt les quelques mètres qui la séparent de son arme, Valaya la Protectrice lui donne le courage de menacer leurs agresseurs : "S'attaquer aux royames nains est déjà une trrrrèèès mauvaise idée !!!" Urecte-t-elle. Elle saisit sa lourde hache à deux mains et frappe violemment le sol avec la tête de son arme : "Mais pour s'attaquer au foyer d'une naine, il faut être fou à lier !!!" Le ton menaçant de Freda, son regard noir et le bruit de l'acier percutant la pierre ont raison du courage de deux assassins qui prennent leurs jambes à leur cou.
Ses compagnons se débattent. De l'autre côté de la table, Alfred, Malvee et Raven jouent habilement du couteau. Grey lance un éclair sur le clochard, impressionnant Raven qui en tombe sa capuche. Freda entraperçoit son visage avant qu'il ne la remette en place. A côté de Freda, Vengryn ne parvient pas à se débarrasser de son assaillant.
Elle bascule sa hache qui la déséquilibre. (RELANCE !!!) Prenant appui contre le mur avec son épaule, elle transfert le poids de son arme de l'autre côté. Emportée par l'élan, elle tournoie pour donner de la vitesse à son coup et ajuste la hauteur de sa lame pour qu'elle prenne la tête de l'assassin en étau contre le mur. L'acier sectionne les chairs et les os et ébrèche la pierre. Le corps de son opposant glisse doucement le long du mur alors que sa tête reste suspendue sur le plat de la hache de Freda.
Alfred conclut le combat. D'un mouvement rapide et fluide, il saisit la dague de Malvee, se glisse derrière le gueux et interrompt ses rauques jérémiades en lui tranchant la gorge.
Vengryn salue la belle restitution des évènements faite par sa soeur naine ! Et en accepte jusqu'au questionnement (légitime) qu'elle peut avoir sur la vision que le nain, fraîchement sorti de longue maladie, se fait de la Compagnie...
Moira se remet doucement de ses blessures. Légèrement vexée de ne pas avoir pu détecter le magicien avant qu'il ne les atteigne, elle a tout de même la fierté d'avoir pu aider ses compagnons à s'en réchapper. Elle se rend compte en discutant avec Captain Vengryn que ses compagnons n'ont aucune idée de la nature de ses pouvoirs et se demande si elle doit le leur révéler au risque de perdre leur confiance. Le prochain rassemblement sera décisif pour elle.
Par les amygdales d'Yjdad, à qui appartient la voix grave, posée et persuasive qui tente de convaincre l'auditoire que les intervenants décrits dans son récit sont de nobles héros dotés de moult talents ??? ;o)
Le Conclave, vu par Freda
Tout se passe bien en ce soir de Conclave. Freda allèche les participants en détaillant le menu de la soirée et à peine les amuse-bouche servis, Alfred préside la séance.
Les décisions sont rapidement arrêtées :
- Moïra la Kleshite aux cheveux luminescents, alias Grey, sera la référente Magie et Alchimie,
- Le discret Raven, référent Assassinats et Vols. Kiki endossera possiblement un de ces rôles lorsqu'elle sera remise,
- Mon cousin éloigné Vengryn, référent Ingénirie,
- Lourenko, alias Bandelettes, référent Espionnage,
- Malvee l'orpheline, référente Commerce,
- Freda, la Louve, veillera à ce que les Loups disposent d'une Tanière confortable et fonctionnelle,
- Alfred, Conseiller principal de la Compagnie et Contacts informels.
Freda s'apprête à s'opposer vigoureusement au fonctionnement collégial de la Compagnie, mais son cousin éloigné la surprend. Vengryn conseille ce système pour éviter qu'une personne, en prenant la tête de la Compagnie, ne prenne le risque de perdre la tête avant d'avoir une barbe digne de ce nom. Non sans manifester sa désaprobation, Freda accepte ce mode de fonctionnement qui convient à tous les autres participants au Conclave. Les décisions seront donc prises à la majorité.
Freda brandit son fidèle hachoir à viande et sectionne une large tranche de saucisson aux noix dans lequel elle mord à pleines dents en ruminant : "Par Grimnir, les royaumes nains ont toujours été dirigés par des rois dont les barbes légendaires leur cachaient les pieds. Jamais la peur n'a motivé leurs décisions. Le peuple de Vengryn devait avoir une drôle de manière de fonctionner…"
Alfred la tire de ses pensées : "Dame Freda, est-ce normal que l'Auberge soit si silencieuse ?"
Tout s'enchaîne. Freda crispe sa main sur son hachoir, avale son saucisson et telles les vers des marais, de larges bandes noirâtres et sinueuses rampent sur le sol et s'immiscent dans les narines des protagonistes.
De longues secondes, elle est plongée dans le noir. Puis, des odeurs amèrement connues emplissent ses narines. La bière de basse qualité, le chien mouillé, le bois dans cette cheminée et, les yeux de Freda se posent sur Edgar, la sueur de ce porc…
Freda serre la main sur le manche de son Hachoir, surprise, elle constate qu'il ne s'y trouve plus. Sentant son poids sur sa ceinture, elle l'attrappe et le lance sur Edgar. L'anormalité de la situation perturbe ses gestes et le plat de l'outil soigneusement aiguisé s'écrase sur le torse de son agresseur qui rit à gorge déployée : "Tu ne t'en tireras pas cette fois-ci la Boule" lui crache-t-il.
Elle cherche alors une échappatoire. Le pied de la table sur laquelle elle est adossée, habituellement branlant, ne manifeste aucun signe de fragilité. Elle peut se laisser rouler sur la table et une fois de l'autre côté, la projeter sur Edgar. Mais vu la différence de taille, l'entreprise est très hasardeuse. Son regard se tourne vers l'âtre dans lequel le bout d'une bûche dépasse du foyer qui brûle vigoureusement. Alors qu'elle s'appréte à fondre sur le bout de bois rougeoyant, tout redevint noir et silencieux.
Subitement, ses trois frères apparaissent. Les reproches, plein de rancœur, pleuvent de part et d'autre. Le cœur gros, Freda pense à sa mère. Mais elle n'accepte pas les remontrances qui lui sont assénées.
Aussi brusquement qu'ils sont arrivés, ses frères disparaissent et laissent la place à deux portes inondées d'une lumière dorée. La première est gigantesque. Freda hésite. Jamais on ne l'a autorisée à passer des ouvrants d'une telle majesté. Elle remarque enfin la seconde, beaucoup plus petite à côté d'elle. Ce temps d'hésitation lui permet également de discerner les fumerolles noirâtres qui ondulent dans la lumière dorée du portail aux dimensions titanesques. Il ne lui en faut guère plus pour se décider à emprunter la petite porte latérale.
Tout va très vite. Quand elle recouvre la vue, elle est en plein Conclave. Ses amis sont aux prises avec une bande de personnages encapuchonnés et armés de dagues. Dans le coin opposé de la pièce, un clochard s'appuit également sur un bâton et divague dans un charabiat bruyant, inconnu de Freda. "On s'occupera plus tard de cet ivrogne" se dit-elle.
Elle replie ses jambes, appuye ses deux pieds sur le bord de la table et bascule son fauteuil en arrière. Quand son dos heurte le sol, d'une roulade peu académique, elle se rapproche de sa grande hache, accrochée sur le mur derrière elle. Alors qu'elle parcourt les quelques mètres qui la séparent de son arme, Valaya la Protectrice lui donne le courage de menacer leurs agresseurs : "S'attaquer aux royames nains est déjà une trrrrèèès mauvaise idée !!!" Urecte-t-elle.
Elle saisit sa lourde hache à deux mains et frappe violemment le sol avec la tête de son arme : "Mais pour s'attaquer au foyer d'une naine, il faut être fou à lier !!!"
Le ton menaçant de Freda, son regard noir et le bruit de l'acier percutant la pierre ont raison du courage de deux assassins qui prennent leurs jambes à leur cou.
Ses compagnons se débattent. De l'autre côté de la table, Alfred, Malvee et Raven jouent habilement du couteau. Grey lance un éclair sur le clochard, impressionnant Raven qui en tombe sa capuche. Freda entraperçoit son visage avant qu'il ne la remette en place. A côté de Freda, Vengryn ne parvient pas à se débarrasser de son assaillant.
Elle bascule sa hache qui la déséquilibre. (RELANCE !!!) Prenant appui contre le mur avec son épaule, elle transfert le poids de son arme de l'autre côté. Emportée par l'élan, elle tournoie pour donner de la vitesse à son coup et ajuste la hauteur de sa lame pour qu'elle prenne la tête de l'assassin en étau contre le mur. L'acier sectionne les chairs et les os et ébrèche la pierre. Le corps de son opposant glisse doucement le long du mur alors que sa tête reste suspendue sur le plat de la hache de Freda.
Alfred conclut le combat. D'un mouvement rapide et fluide, il saisit la dague de Malvee, se glisse derrière le gueux et interrompt ses rauques jérémiades en lui tranchant la gorge.
Par ma Barbe, elle jacte bien la bavette !
Vengryn salue la belle restitution des évènements faite par sa soeur naine ! Et en accepte jusqu'au questionnement (légitime) qu'elle peut avoir sur la vision que le nain, fraîchement sorti de longue maladie, se fait de la Compagnie...
Le CR audio en complément
En complément comme promis le CR audio via soundcloud.
En espérant que le format vous plaise :)
Voici le lien ici
Pour info le cr n'est pas publique.
Merci pour ta vision des choses dame Freda :)
Merci MJ pour ce super CR ! …
Merci MJ pour ce super CR !
Moira se remet doucement de ses blessures. Légèrement vexée de ne pas avoir pu détecter le magicien avant qu'il ne les atteigne, elle a tout de même la fierté d'avoir pu aider ses compagnons à s'en réchapper. Elle se rend compte en discutant avec Captain Vengryn que ses compagnons n'ont aucune idée de la nature de ses pouvoirs et se demande si elle doit le leur révéler au risque de perdre leur confiance. Le prochain rassemblement sera décisif pour elle.
Une voix d'outre-tombe...
Par les amygdales d'Yjdad, à qui appartient la voix grave, posée et persuasive qui tente de convaincre l'auditoire que les intervenants décrits dans son récit sont de nobles héros dotés de moult talents ??? ;o)